Le Directeur Général l’Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions de collaboration signées entre la RDC et les partenaires privés (APCSC), Freddy Yodi Shembo et le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, ont co-animé ce mardi 19 mars 2024 dans la salle de la presse RTNC3, un briefing presse autour du thème central : “Missions, Champs d’application, Projets prioritaires et Perspectives de l’Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions de collaboration signées entre la RDC et les partenaires privés (APCSC).”
Dans son mot introductif, Freddy Yodi Shembo a de prime abord rappelé historiquement les étapes cruciales dans la réfection des infrastructures congolaises par Kinshasa soulignant les sources pour le développement à juste titre de ces infrastructures notamment le trésor public, les bailleurs de fonds et les partenariats publics-privés.
« L’APCSC est structure qui est née des cendres du bureau de Coordination. Lorsqu’en 2006 après les élections la Rdc a voulu gagner le pari de la modernisation, elle a approché des partenaires internationaux », dit-il, avant d’ajouter que dans le développement des infrastructures d’un pays, il y a plusieurs sources : le trésor public, les bailleurs de fonds, les partenariats publics privés pour lui permettre de construire des infrastructures. Ici, il y a des problèmes de garantie et de la dette publique. Pour éviter la dette, on est parti du postulat minerais contre les infrastructures. C’est en 2018 que les Chinois sont arrivés.
Revenant sur la volonté du gouvernement congolais à innover et étendre le nouveau contrat sino-congolais à plusieurs programmes, conventions, domaines et projets, le Directeur général de l’APCSC a bien précisé la vocation de sa structure.
“La structure que nous conduisons aujourd’hui a donc vocation de piloter, c’est-à-dire initier, manager des projets colossaux, des partenariats publics-privés de l’ordre d’un minimum d’1 milliard qui interviennent dans le domaine des infrastructures et des ressources naturelles”, a-t-il précisé.
Il a ajouté : “Nous ne sommes plus limités aux Chinois, nous avons la latitude aujourd’hui de parler à des partenaires américains, émiratis… Et nous ne nous sommes plus limités au programme sino-congolais, nous sommes appelés à être l’interface du gouvernement congolais dans toutes les conventions de collaboration. Dans le cadre de l’APCSC, on ne se limite plus qu’aux minerais, on est étendu sur toutes les ressources naturelles entendez les mines, les hydrocarbures, les terres arables, les forêts… Tout ça ce sont des ressources naturelles que nous devons valoriser et mettre à profit pour faciliter la construction des infrastructures de notre pays et faciliter son développement.”
Pour Freddy Yodi, l’APCSC est une structure avec des attributions transversales qui va résoudre le paradoxe d’extrêmes richesses naturelles et d’une extrême précarité d’infrastructures en RDC. Évoquant la relance des activités du programme sino-congolais, Freddy Yodi reste optimiste.
“Nous comptons gagner ce pari par un principe simple : les structures existent mais ce sont les hommes qui les animent. Lorsque vous prenez des hommes qui ont une conscience déterminée pour accompagner le développement du pays.
Nous allons nous rassurer que cette convention opère dans le strict respect de l’esprit de la convention”, a-t-il souligné.
Soulignons que l’avenant au contrat Sino-congolais renégocié permet à la Rdc de disposer de 7 milliards Usd pour construire 6.000 Km de routes dans 15 ans en Rdc en raison de 400 Km par an. Les travaux de construction vont démarrer dans un mois à Kinshasa, dans le Grand Équateur, au Kasaï-Oriental, dans le Haut-Lomami et au Lualaba. Il est prévu la construction en 2023-2024 à Kinshasa d’une première route de Mbudi, UPN, Kimwenza, Ndjili Brasserie, avenue Ndjoko-Aéroport de Ndjili. La deuxième route concerne Gombe – long du fleuve -Aéroport de Ndjili, la troisième de Mbuji-Mayi -Muene Ditu-Kaniama-Kalemie -Luena -Nguba, la quatrième Mbuji-Mayi -Kabinda – Kindu- Bukavu- Goma et cinquième route Akula au Grand Equateur.
Le quotidien