On n’en finit pas d’épiloguer sur l’attitude d’une « Autorité morale » d’un parti politique membre de l’Union Sacrée, plate-forme majoritaire au pouvoir. Cette « autorité morale », caïman politique de longue date, très poussé vers son énième entrée au Gouvernement, a cru mieux faire, appâter la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka d’un geste peu ordinaire pour faire partie du Gouvernement.
En effet, lors de la réception de leur regroupement politique, des langues fourchues, avides de chroniques, grommèlent que cet homme qui ne doit sa vie que par sa présence au Gouvernement, s’est longuement incliné jusqu’à tenter de s’agenouiller devant la Première Ministre. N’eut été l’intervention d’un rapproché de « la Première », l’homme s’agenouillerait carrément devant la cheffe du Gouvernement pour « implorer sa miséricorde ».
Dans les sillages de cet Hôtel au Judith Suminwa Tuluka reçoit ses hôtes en vue d’affûter ses armes, on persiffle que cet homme, connu pour ses désirs ardents de mener une vie de privilèges et honneurs, ne cesse de faire des va et vient en catimini en vue de se faire recevoir, cette fois-ci en solo. Il aurait même soufflé à l’un de ses « petits ya confiance » qu’ayant des affinités tribales avec « Judith », il ne manquera pas de faire partie du Gouvernement.
C’est ainsi que lors de la réception de leur regroupement politique, il a tenté de s’agenouiller devant elle, question de lui rappeler qu’il doit être pris en compte comme ministre dans le prochain Gouvernement, poste qui lui échappe depuis des années.
Selon les mêmes langues fourchues qui ont répandu la nouvelle, connu comme disciple de Bacchus et grand fervent du burin, cet acteur politique n’est pas à sa première expérience.
En effet, sous le Premier Ministre Ilunga Ilunkamba, il aurait tenté la même expérience qui avait payé. Sous couvert de l’anonymat, des sources chuchotent que nommé ministre, cet homme n’hésitait pas à assouvir ses bas instincts sexuels avec des nombreuses hôtesses et autres dames qu’il avait recrutées pour la cause dans le bureau de son Cabinet. Question de faire continuellement le burin ni vu, ni connu.