Dans un arrêté daté de jeudi 18 juillet 2024, le gouverneur de la province du Sud-Kivu Jean Jacques Purusi suspend le directeur de la direction provinciale de la paie Esangya Asende et trois cadres ; tous, de la chaîne de dépenses du gouvernement provincial. Il s’agit d’Adrien Badhera Bisimwa, ordonnateur délégué secondaire du gouvernement provincial, Kento Namegabe sous gestionnaire des crédits du gouvernement provincial et Nshokano Bunani Léon comptable public principal affecté au gouvernorat de province.
Des soupçons de malversations et de détournements de fonds
Selon l’arrêté du gouverneur, ces cadres auraient commis des actes de mégestion et d’incompétence dans l’exécution de leurs fonctions. En effet, ils sont accusés de ne pas avoir respecté la procédure de la chaîne de dépenses du gouvernement provincial, ce qui aurait facilité des malversations et des détournements des recettes de la province du Sud-Kivu.
Les recommandations de la commission d’enquêtes de l’Assemblée provinciale
Le gouverneur explique avoir pris cette décision sur recommandations de la commission d’enquêtes de l’Assemblée provinciale, chargée d’investiguer sur la gestion de la province du Sud-Kivu sur une période allant de 2019 à Juin 2024. Les ministres provinciaux des finances, de l’économie et de l’entrepreneuriat ainsi que celui en charge du budget ont également appuyé cette suspension.
Les suites possibles de cette affaire
Dans les prochains jours, il est fort probable que cette affaire connaisse des développements importants. Les cadres suspendus auront l’opportunité de se défendre et de prouver leur innocence lors d’une enquête approfondie. En attendant, le gouvernement provincial devra trouver des remplaçants pour assurer le bon fonctionnement de la direction provinciale de la paie.
Une affaire à suivre de près
La suspension de ces cadres de la direction provinciale de la paie au Sud-Kivu soulève de nombreuses interrogations et laisse présager des répercussions importantes sur la gestion des finances publiques de la province. Il est essentiel de suivre de près l’évolution de cette affaire pour comprendre les enjeux et les conséquences qu’elle pourrait avoir sur l’administration provinciale.
Eugide Abalawi Ndabelnze