Le Parti Lumumbiste Unifié rend hommage aux victimes de la répression sanglante du 29 juillet 1995

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Il y a de cela vingt-neuf ans, plus d’une dizaine des militants du Parti lumumbiste unifié (Palu) tombaient sous les balles des éléments de la garde civile dans la foulée d’un discours incendiaire tenu par le Vénérable Patriarche Antoine Gizenga contre le régime Mobutu à la place Saint-Dominique de Limete.

Le cimetière de la Gombe a accueilli ce 29 juillet 2024 des invités d’un genre particulier. Il s’agissait des cadres et militants du Palu.

Ces derniers ont investi ce lieu funéraire pour se recueillir devant les tombes des camarades tombés il y a vingt-neuf ans sous les balles de la soldatesque mobutienne. Sous la conduite du Secrétaire général ad intérim, Secrétaire Permanent et porte-parole du parti le Camarade Robert Ngambi Ganyama, la cérémonie de recueillement s’est voulue sobre, sans fioritures.

Les membres de familles, les proches et connaissances des défunts étaient présents à cette cérémonie chargée de tristes souvenirs. Ils ont trouvé le réconfort nécessaire de la part du secrétaire Général ai, et SPPP qui a eu les mots justes pour apaiser leur affliction d’avoir perdu des êtres chers.

Le dépôt des gerbes des fleurs aura sans doute constitué le moment pathétique de cet instant mémorable où certains ont dû retenir leur souffle pour ne pas laisser échapper une larme.

Pour Robert Ngambi, le sang versé par ces « martyrs de la démocratie et de la liberté » devrait constituer un leitmotiv pour le Palu dans son sempiternel combat pour l’émergence d’une société congolaise affranchie des antivaleurs.

Il y a de cela vingt-neuf ans, en effet, le patriarche Antoine Gizenga s’était démarqué du régime Mobutu en développant un discours aux antipodes des idéaux prônés par feu Maréchal, au cours d’une matinée politique organisée à la paroisse Saint-Dominique à Limete, Antoine Gizenga exhorta les Congolais à résister contre la dictature qu’incarnait le régime dictatorial de Mobutu.

Une déclaration qui fut mal digérée par le défunt Maréchal qui n’hésitera pas à dépêcher à la résidence du vénérable immortel Antoine Gizenga, située sur l’avenue Cannas à la 9e rue/Limete, un escadron de la mort constitué des éléments de la garde civile. Ces derniers y feront irruption et, dans la foulée, commettront plusieurs abus et dégâts.

Plus d’une dizaine des militants trouvés sur les lieux furent tués et près de trois cents innocents blessés, sans parler des cas de viols perpétrés sur le coup.

C’est dans cette atmosphère de confusion que le patriarche Antoine Gizenga fut enlevé au grand dam de ses proches qui n‘eurent qu’à déplorer la fureur assassine de la garde civile à travers les dégâts matériels causés sur le lieu.

Beaucoup se souviennent comme si c’était hier cet épisode tragique du Palu. Le temps de marquer un temps d’arrêt, juste par devoir de mémoire, le parti cher à Antoine Gizenga, conduit aujourd’hui par son successeur Me Didier Mazenga Mukanzu, poursuit allègrement sa marche vers la consécration en se positionnant plus que jamais comme l’une des forces politico-sociales significatives du pays.

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