A Genève : Félix Tshisekedi, 1er Chef d’Etat congolais à participer à une session du Comité des droits de l’homme de l’Onu

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Arrivé sur place la veille de l’ouverture par l’aéroport Cointrin en compagnie de son épouse, la Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi, le Chef de l’Etat a opté pour une présence physique, car sa communication est vivement attendue en ce qu’elle doit rassurer de ses bonnes dispositions les 47 Etats membres élus par l’Assemblée générale de l’Onu et répartis de cette manière : 13 pour l’Afrique, 13 pour l’Asie Pacifique, 6 pour l’Europe orientale, 8 pour l’Amérique latine et les Caraïbes, 7 pour l’Europe occidentales et autres Etats.

Félix Tshisekedi évoquera sans doute la question de la détérioration continue de la situation des droits de l’homme à l’Est du pays, détérioration accentuée par l’agression rwandaise sous le couvert du M23 qualifié à juste titre de groupe terroriste.
Il est prouvable que depuis la réactivation de ce dernier en 2022, les autorités congolaises ne cessent d’en appeler aux sanctions de la communauté internationale à son encontre et de son parrain rwandais, surtout du moment où la RDC s’appuie sur les Processus de Nairobi (réservé aux groupes armés nationaux) et de Luanda (réservé aux relations d’Etat à Etat avec le Rwanda).
De janvier 2023 à ce jour, le Président de la République profite de toutes les tribunes à sa portée pour réclamer les sanctions prévues dans le droit international du fait de non application du Processus de Luanda ; les dernières tribunes en date étant, comptés à rebours, le 22ème sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC tenu à Kinshasa le 25 février, le 36ème sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA tenu à Addis-Abeba les 18 et 19 février, la visite éclair effectuée le 9 février à Moroni et le Forum Mining Indaba 2023 le 7 février 2023.
Il va sans dire que toutes les tribunes à venir – dont celle du Comité des droits de l’homme de l’Onu – seront mises à profit.

 

Programme de la cérémonie d’ouverture

Créé le 15 mars en 2006 au travers de la résolution 60/251 du Conseil de sécurité de l’Onu, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a pour but de « Promouvoir de meilleures normes pour les droits de l’homme».
Elle a remplacé la Commission des droits de l’homme qui n’avait pas été en odeur de sainteté avec la République Démocratique du Congo au cours de ces quatre dernières décennies.
A la différence toutefois de ses prédécesseurs, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a pris tout son courage pour clarifier la situation des droits de l’homme dans son pays et, ainsi, lever toute équivoque. D’où sa participation, au siège même de cet organe à Genève, à la 52ème session prévue du 27 février au 4 avril 2023.
Les travaux ont lieu en la Salle XX du Palais des Nations et se déroulent dans « un format hybride, combinant participation en personne et virtuelle», souligne le communiqué officiel qui annonce pour la cérémonie d’ouverture quatre allocutions dont celles du secrétaire général de l’Onu António Guterres, du président de l’Assemblée générale des Nations Unies Csaba Kőrösi, du Haut-Commissaire de l’Onu aux droits de l’homme Volker Türk et du ministre helvétique des Affaires étrangères Ignazio Cassis.
La journée de la RDC est le 30 mars 2023, la session étant échelonnée sur trois périodes : la 1ère entre février et mars, la 2ème entre juin et juillet et la 3ème entre septembre et octobre.

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