« Faut-il rénover la coopération internationale pour le développement de la Rdc ? », c’est le titre du livre publié par Christian Lonsa, diplomate de carrière et un écrivain d´origine Congolaise (République démocratique du Congo), à Vérone Editions en Belgique.
Dans cet ouvrage, il rappelle que depuis la chute du mur de Berlin en 1989, le monde assiste à une mutation de la scène géopolitique au sein de laquelle certains pays du continent asiatique émergent par étapes successives, grâce à leur développement économique spectaculaire. Ils s’affirment aujourd’hui comme des partenaires potentiels avec qui les pays en développement se doivent de coopérer.
« La coopération entre la RDC et les pays arabes et islamiques du Moyen-Orient est à encourager car elle pourrait nous permettre d’échapper à l’emprise économique et financière dont le pays est victime de la part des puissances occidentales », affirme-t-il.
Et d’ajouter que la création d’une sixième direction à la coopération internationale chargée des projets de la coopération décentralisée s’avère indispensable, voire incontournable à cause de l’émergence de nouveaux acteurs de développement sur la scène internationale.
A l’en croire, cette direction prendrait en charge les problèmes des ONG, les relations entre villes jumelées ainsi que les relations entre les associations interparlementaires et inter-universitaires, les entreprises privées et collectivités locales qui aujourd’hui échappent complètement au contrôle du gouvernement congolais. Cela constitue un élargissement du cercle des relations entre la RDC et ses partenaires extérieurs dont il faut absolument tenir compte dans les différentes négociations.
Par conséquent, les actions de ce type de coopération favorisant l’implication des citoyens et des compétences, le brassage des mouvements des capitaux et des biens, doivent être également suivies et évaluées par l’administration de la coopération internationale par souci d’efficacité dans la mobilisation des ressources extérieures. Cela épargnerait à la RDC un alourdissement injustifié de son endettement extérieur.
En matière de coopération internationale, explique le diplomate Christian Lonsa, il n´y a pas des recettes miracles pour un pays d´obtenir des ressources supplétives pour son développement. Le travail et l´effort fournis dans la paix, par les nationaux, sont les indicateurs réels du regain de confiance auprès des partenaires extérieurs pour tout investissement étranger.
L´histoire coloniale de la République démocratique du Congo est avant tout celle d´un essor économique sans équivalent en Afrique, fondée sur la mise en exploitation méthodique et à grande échelle d´immenses ressources agricoles et minières. Les appuis extérieurs sont certes nécessaires mais le développement du pays ne peut être réalisé que si le gouvernement et le peuple font du développement leur affaire, leur cheval de bataille.
Soulignons que Christian Lonsa est un diplomate de carrière et un écrivain d´origine Congolaise (République démocratique du Congo), bien connu dans le monde littéraire pour avoir déjà écrit un ouvrage assez édifiant intitulé : Force d´identité en Christ. C´est un conférencier très apprécié pour son humour et la richesse de ses thématiques.
Il a été assistant du secrétaire général à la coopération internationale et chef de bureau formation et gestion bourses d’études, puis à celui des formations au ministère des Affaires Étrangères et de la coopération internationale. Il obtient ensuite une bourse de stage de perfectionnement en entreprise et économie sociale à l’institut d’affaires publiques de Charleroi en Belgique. Il a également suivi une formation en service civil auprès de l’institut de formation aux opérations de paix des Nations Unies.
Parmi ses autres diplômes, une licence en administration des affaires et économie de développement, un diplôme d´évaluation environnementale des politiques et projets de développement durable de l´institut de la francophonie (IFDD), un diplôme spécialisé en matière d´opération de paix.
JMNK