Lequotidien
Le président de la République a posé, le 29 février, à Diosso, la première pierre pour la construction de l’université publique de Loango, dans le département du Kouilou. Denis Sassou-N’Guesso réalise ainsi un de ses engagements pris pendant la campagne électorale en mars 2021.
A quelques heures de la fin de son séjour de travail qu’il a entamé, le 26 février dernier à Pointe-Noire, le président de la République a concrétisé sa volonté de doter le Congo d’une troisième université publique, après Marien Ngouabi à Brazzaville et Denis Sassou-N’Guesso à Kintélé.
Pour Oscar Otoka, délégué général aux grands travaux qui a présenté le projet, « en cette année consacrée à la jeunesse, par le Président de la République, aucune des grandes nouvelles ne saura dépasser celle de construire un cadre de formation dédié ».
Hilaire Bouoyi qui a piloté le projet a fait son historique en présentant sa structuration. « Quatre facultés : faculté des sciences et technologie, faculté des sciences juridique et politique ; faculté des sciences économiques et sociales, la faculté des sciences de la santé.
Elle aura également deux écoles supérieures, une école de commerce et gestion, école supérieure du numérique et des télécommunications et quatre instituts supérieurs du pétrole, gaz, mines et énergie, institut supérieur des sciences et techniques de la mer, transport et logistique ; institut supérieur d’agronomie, foresterie et écologie ; institut supérieur des arts et métiers. Y seront annexés, un centre de renforcement des capacités professionnelles ; un incubateur d’entreprises ; un observatoire des métiers et des compétences, un laboratoire des langues et multimédias ».
Les travaux seront exécutés en plusieurs phases. Mais, l’université de Loango ouvrira ses portes avec quatre établissements soit deux à large capacité d’accueil pour donner une première réponse à la forte demande de formation supérieure, à savoir des facultés des sciences juridique et politique et des sciences économiques. L’institut supérieur du pétrole, gaz, mines et énergies et l’institut supérieur des sciences et techniques de la mer, transport et logistiques composent cette première phase.
Selon la ministre de l’enseignement supérieur et de l’innovation technologique, Edith Emmanuel « les apprenants des départements de Pointe-Noire et du Kouilou ainsi que de l’ensemble des départements du Congo pourront ainsi bénéficier des enseignements professionnalisant dans les différents domaines cités ci-haut ».
Pour la ministre de l’enseignement supérieur, l’université de Loango présente des atouts : « elle va pouvoir former en fonction des besoins. Le rapprochement de l’offre de formation, la professionnalisation, la digitalisation, l’inclusivité et le multilinguisme sont les principaux atouts de l’université de Loango qui tireront nécessairement profit des acquis de l’université Marien Ngouabi et Denis Sassou-N’Guesso »
La ministre de l’enseignement supérieur a formulé l’espoir que «l’adoption de la politique de l’enseignement supérieur et la mise en œuvre de la charte universitaire devraient permettre de poursuivre la marche dans le secteur de l’enseignement supérieur ainsi de répondre aux attentes des populations »
A noter que Les travaux de construction de l’Université de Loango seront réalisés par les sociétés China Jiangsu international et Zhengwei technique Congo, avec l’assistance et le contrôle du bureau de contrôle du bâtiment et des travaux publics (BCBTP), pour une durée contractuelle de 29 mois. Le coût prévisionnel de l’ensemble des ouvrages de cette première phase, hors équipements, est de 48 522 783 387 francs CFA.
Par Roch Bouka/Cp
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