M.Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias a ouvert une table-ronde sur la manipulation de l’information et l’ingérence étrangère, ce mercredi 18 octobre 2023. Une activité de l’Union européenne en faveur des journalistes pendant cette période pré-électorale.
Cette activité avait comme principal objectif, définir les menaces et défis concernant la manipulation et l’ingérence étrangère dans le contexte de prochaines élections présidentielles.
Dans son mot, le ministre Muyaya a loué cette initiative portée par l’Union Européenne. “Nous sommes à un mois du début de la campagne électorale et qu’il est crucial pour nous de débattre sur ce sujet qu’est la désinformation. En effet, très souvent pendant la campagne électorale, l’opinion assiste à la désinformation. Avec plusieurs candidats politiques qui vont s’affronter, c’est inévitable”, a expliqué le porte-parole du gouvernement.
“Dans la guerre que nous avons avec le Rwanda, il utilise beaucoup d’éléments perturbateurs de l’environnement médiatique congolais. Alors, il est important que les journalistes participent à ces travaux et comprennent l’évolution et aussi qu’ils se dotent des éléments qui leur permettront de reconnaître et combattre les mauvaises informations. Nous accueillons de manière positive cette initiative”, a-t-il renchéri.
Rappelons que le ministre est en contact direct avec les organisations des journalistes sur cette question cruciale de la désinformation en vue d’offrir à la population congolaise, la vraie information.
Pour sa part, Mathilda Shedwin, chargée d’Affaires de l’Union européenne a expliqué l’importance de la tenue de cette formation. “Pour l’Union européenne, la question sur la manipulation et celle de la désinformation est prioritaire partout dans le monde. On veut accompagner nos partenaires dans l’échange sur ce sujet, mais aussi outiller les acteurs à faire face aux défis de la désinformation”, a-t-elle indiqué.
Elle a, par ailleurs, précisé que l’Union européenne apporte son accompagnement à la presse congolaise à travers des appuis directs au secteur des médias et aussi aux autorités à travers le CSAC sans oublier la société civile.