« Vous intégrez un corps d’élite qui exerce un sacerdoce selon qu’il est écrit que le magistrat est un serviteur de Dieu pour le bien du peuple. Vous arrivez dans une profession noble qui vous fait l’honneur et le privilège de servir votre Nation, notre Nation. Vous devez avoir en votre conscience votre serment et la loi.
Votre recrutement a été nécessité par le besoin impérieux de résorber le déficit dans la mise en œuvre du droit d’accès à la justice », indique le président de la République, qui pense qu’avec l’arrivée de ces nouveaux magistrats, il a insufflé un souffle nouveau permettant à la justice d’améliorer sa couverture et la qualité du service dans l’administration de la justice. Pour bien faire fonctionner les juridictions et offices, il invite donc le Conseil Supérieur de la magistrature à travers son Président, lors des affections des magistrats, à veiller à l’équilibre entre les différents ressorts.
La justice dans la gestion administrative de la carrière du magistrat appelle le Conseil Supérieur de la Magistrature a plus d’objectivité et de rigueur dans les promotions des magistrats et leurs affectations en faisant respecter la règle de rotation et veiller que les mêmes magistrats ne deviennent des roitelets de certains ressorts d’où ils sont intouchables ou inamovibles. Il est inconcevable que dans un corps élitiste, certains magistrats soient considérés comme ne pouvant servir qu’en Ville et d’autres dans les milieux ruraux.
Pour le chef de l’Etat, il s’avère indispensable d’affecter suffisamment de magistrats dans l’arrière-pays où la déficience se fait manifestement sentir tout en désengorgeant les grandes villes où il y a pléthore scandaleux et inadmissible de magistrats.
Par ailleurs, il est important, pour une action concertée, d’activer régulièrement le cadre de concertation entre le Pouvoir judiciaire et exécutif tel que prévu dans le règlement intérieur du Conseil supérieur de la magistrature. Il doit aussi clairement être entendu que les immixtions des personnes non qualifiées à la gestion et à la prise des décisions de la justice par des pratiques de trafics d’influence et autres antivaleurs seront sévèrement sanctionnées.