Faute de présenter un bilan convaincant, certains candidats du pouvoir continuent d’accuser le régime passé de Joseph Kabila d’avoir volé, pillé le pays pendant 18 ans comme si eux n’ont pas formé une coalition avec les gens de Kabila et comme si sous le régime actuel, on ne vole pas, on ne détourne pas.
Je ne défends pas le régime de Kabila s’agissant de la bonne gestion ou de la megestion. Je constate tout simplement que les Congolais n’ont pas encore maîtrisé le christianisme, mais se disent chrétiens. Dans le christianisme, tout comme dans un Etat de droit, en principe, on ne vole pas le voleur ou on ne vole pas comme le voleur (le régime passé), c’est-à-dire on ne l’imite pas! On fait la différence ! Sommes-nous en train de constater ou de voir la différence vraiment ?
Tous ceux qui prétendent nous diriger aujourd’hui savent bien que le processus électoral est corrompu en premier lieu ! Comment une personne raisonnable peut-il avaliser un tel processus si elle n’est pas corrompue elle-même ? C’est de la mascarade. Ils ressemblent à un homme qui sait bien que le photographe le photographie avec une caméra volée, mais il accepte de payer pour les photos que ce photographe lui prend.
Le processus étant dès le début fondé sur les maux déjà dénoncés par l’Eglise, voici donc arrivée l’heure des ténèbres (campagne électorale), la puissance des ténèbres (Luc 22:53). Mais les ténèbres ne régneront pas toujours sur le Congo (Esaïe 9:1).
Incroyable mais vrai. Partout où il passe dans le cadre de sa campagne électorale, nous faisons le constat objectif et amer selon lequel le président Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, ajoute plus de nouvelles promesses, alors que celles qu’il a faites pendant son premier qui quinquennat n’ont pas été réalisées !