A quelques jours du début des jeux de la Francophonie, une délégation des ambassadeurs francophones a fait le tour de tous les sites où vont s’organiser les jeux de la Francophonie. Du stade des Martyrs en passant par le stade Tata Raphaël et l’Université de Kinshasa, tout le monde a apprécié la détermination du Gouvernement à offrir des jeux de solidarité et d’unité aux Congolais et au monde.
Tout juste après cette visite, un briefing presse a été convoqué dans la soirée du jeudi 20 juillet 2023 à 20h00 sur le site des Jeux de la Francophonie au stade des Martyrs de Kinshasa, où la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, Catherine Furaha Katungu a été invitée par le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe pour donner des précisions sur le plan culturel. C’était ensemble avec le Directeur du Comité national de l’organisation des IXèmes Jeux de la francophonie (CNJF), Isidore Kwandja Ngembo.
Abordant le thème central : « Kinshasa prête pour les neuvièmes Jeux de la Francophonie, volet culturel», la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, Catherine Furaha Katungu s’est dite très émerveillée de voir que la question intéresse beaucoup de gens. Les jeux ont commencé parce que l’appropriation est déjà effective.
Mais qu’est-ce que nous sommes en train de préparer pour les jeux de la Francophonie, nous de la culture ? Elle a répondu que c’est depuis 2019 qu’il y a eu un cahier des charges signé entre la Rdc et le comité international des jeux. « Nous avons souscrit pour 11 disciplines prévues dans l’organisation des jeux de la Francophonie. Il s’agit de la chanson, la danse de création (qui est la danse de scène qui se passe dans une salle(, comptes et compteurs, la peinture, la sculpture et l’installation (qui est cette sculpture qui se passe dans un espace de création), la photographie, la danse Hip Hop (la danse de rues), jonglerie avec ballon, marionnettes géantes, la création numérique et la littérature nouvelle (littérature d’actualité où on fait les récits très brefs) », explique-t-elle.
Et d’ajouter que les 11 disciplines sont en marche chez nous. Nous sommes reconnus dans le monde comme un pays caractérisé par la danse, la musique. Mais nous avons souscrit pour les 11 disciplines parce que nous voulons montrer au monde notre capacité, nos différents talents et montrer que nous avons ce qu’il faut vendre au monde.
En dehors de la danse et la musique, ajoute-t-elle, nous avons des talents et le monde ne sera pas déçu. Nous nous sommes préparés, car c’est depuis 2019 qu’il y a eu la sélection. On n’a pas à avoir peur, nous devons garder nos apaisements.