Dans leur restitution, les trois arbitres précités ont donné plusieurs détails sur les modifications apportées dans l’arbitrage.
Lors d’un combat, les deux coachs saluent le tatami. Quand les deux combattants se saluent, les deux coachs font de même et ensuite se saluent entr’eux avant de s’asseoir.
Me José Mbuyulu a, concernant la sanction à donner aux 2 judokas en présence, attiré l’attention des arbitres présents, qu’il faut toujours commencer par le judoka habillé en blanc.
Quand un athlète accuse un signe de fatigue, le judoka adverse n’a pas le droit de le toucher pour le pousser à se relever. L’arbitre invite par un geste le judoka à se relever.
En cas de blessure, l’arbitre fait signe au juge. L’arbitre accompagnateur conduit l’athlète jusqu’auprès du médecin. L’athlète ne peut pas y aller seul.
A la fin du combat, avant de déclarer le vainqueur, il faut que les 2 combattants reviennent à leur place et en position fixe.
Quand l’arbitre donne un point et que la commission d’arbitrage lui demande de l’enlèver, il doit s’exécuter. Et ne pas faire montre d’un mauvais signe. ‘’Tu enlèves sans discussion. Pas montrer que la commission a commis une erreur’’ conseille Me José Mbuyulu.
En cas d’incombativité, l’arbitre doit dire exactement qu’est-ce qui s’est passé dire par exemple tenue de la jambe etc.
L’arbitre doit toujours suivre le chrono à tout moment pour être en mesure de savoir que le combat est fini et qu’il faut arrêter même si le gong ne retentit pas ou qu’on siffle la fin du combat.
Posture Ne waza. L’athlète qui est sur le tatami lorsqu’il se relève et qu’il fait une attaque qui aboutit, il y a point.
Quand un athlète a déjà fait le tour du tatami et qu’il ne va pas vers l’adversaire, il faut le sanctionner par un shido.
Quand pour une situation donnée, l’arbitre dit Mate. Sa main doit toujours être tendue.
Quand on est coach arbitre, il est recommandé de choisir un parmi les deux et abandonner l’autre. Ou on est coach, ou on est arbiter. Pas les deux à la fois.
En ce qui concerne la tenue, la couleur du cravat a changé. C’est désormais la couleur bleu ciel.
A la fin de cette restitution, Me Ben, représentant de la Conaju à cette restitution a reconnu qu’aujourd’hui Me José Mbuyulu fait la fierté de l’arbitrage congolais en judo sur le plan national. Me Makoma Saito a fustigé le comportement des arbitres qui ont peur de venir arbitrer. Il les invite à ne plus le faire. C’est en forgeant qu’on devient forgeron. Plus on preste, plus on corrige ses erreurs et on deviant plus mature.
Me Tina a fait lecture de la note circulaire de la Conaju reprenant les noms de tous les arbitres reconnus au niveau de la FIJ, UAJ et Conaju. Me Zanga, en sa qualité de président de la Commission nationale d’arbitrage est venue clôturer avec la liste additive.
Antoine Bolia