Lutter contre la vie chère, tel est le credo du Ministre de l’Economie Nationale, Daniel Mukoko Samba qui pense mettre désormais le turbo pour remettre l’atmosphère économique de la RDC au pas. Celle de l’opérateur économique que du consommateur, après la signature, en fin de semaine, du décret de lutte contre la vie chère.
C’est là que Gouvernement, opérateurs économiques et consommateurs, chacun dans sa sphère, doit jouer sa partition et son franc-jeu devant les mesures quantitatives et qualitatives que le Cabinet Mukoko Samba avait prises pour lutter contre la vie chère en RDC, sanctionnées, en fin de semaine, par la signature du décret y afférant. L’objectif est d’avoir une certaine maitrise du cadre économique pour qu’en définitive, il se répercute sur la population et la soulager dans son vécu quotidien.
En effet, après des mois de préparation et de simulations de diverses options économiques, le décret promis pour maîtriser les prix vient enfin d’être signé par la Première ministre, Judith Suminwa.
Ainsi, « dans la perspective de préserver cette stabilité des prix sur les marchés, le Gouvernement Suminwa va veiller à la bonne exécution des dépenses publiques ainsi que la mobilisation des recettes. Par ailleurs, il s’est fixé l’objectif de garder un niveau tolérable des dépenses en urgence en cette fin de l’année », a dit le Ministre de l’Economie Nationale au sortir de la réunion du Comité de conjoncture économique, de vendredi 8 novembre 2024.
Bien beau comme discours politique ? Non, affirmera-t-on pour rabrouer, les inquiétudes des Congolais qui disent de certaines mesures justes pour des semaines. Parce que ce décret, mijoté en amont par Mukoko Samba, va permettre de circuiter certains bonzes de l’administration publique qui se comportent en roitelets dans les affectations qui sont les leurs. Ceux-là qui, par leurs actes, posent des actes contraires aux Lois qui régissent le secteur de l’Economie nationale. Ils sont tenus à l’œil.
Comme pour l’Administration économique et pour le Gouvernement, de son côté, la populace appartenant à la Plèbe, doit observer tout comportement et de l’administration économique et du Gouvernement. Car la Plèbe en a assez de voir son social s’effriter chaque jour qui passe. « Trop c’est trop », fulmine-t-elle en sourdine.
Vient enfin les opérateurs économiques qui marchandent la vie de plus de 100 millions d’habitants. Nationaux et expatriés, tous compris. Comme Mukoko Samba ne leur fera plus la dentelle, ils seront, eux aussi, sanctionnés en cas de fraude économique manifeste ; le décret, le fameux étant déjà signé.
Willy Kilapi