« Les Congolais ont besoin d’un Premier ministre crédible pour l’opinion et fiable pour le Président de la République » (Atundu)

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Au cours de son discours d’investiture, le Président Tshisekedi a annoncé ses six engagements pour réussir son deuxième mandat sur fonds de développement à partir des 145 territoires.

A cet effet, la première étape consiste à mettre en place l’exécutif national chargé de les traduire en gouvernance. D’où l’importance du choix d’un Premier ministre crédible pour l’opinion, fiable pour le Président de la République, non conflictuel pour favoriser et consolider l’unité et la cohésion nationale autour du Président et des institutions, enfin un Premier Ministre efficace sur la base de présomption de compétence.

Et d’une façon générale, les animateurs à la tête des ministères doivent travailler dans un même état d’esprit pour garantir la synergie de l’action gouvernementale qui aboutit aux résultats escomptés de façon satisfaisante.

C’est dans cette optique que plusieurs noms sont cités comme devant succéder à Jean-Michel Sama Lukonde. Si le chef de l’Etat a eu à féliciter de vive voix et publiquement le ministre Jean-Pierre Lihau pour des réformes initiées dans son secteur, certains observateurs lui préfèrent à André Alain Atundu Liongo, ce sécurocrate qui a déjà prouvé de quoi il est capable. Son expérience dans la diplomatie serait un atout, au moment où la Rdc est en train de démolir le discours mensongeux du Rwanda.

Dans le Kongo Central, c’est le nom du professeur Daniel Mukoko qui est de plus en plus cité, au regard de son expérience et de la maitrise des fondamentaux économiques. L’Inspecteur général et chef de service de l’Igf, Jules Alingete n’est pas en reste. Maintenant qu’il s’est construit une notoriété dans la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics, il pense qu’il peut aussi apporter sa pierre à la construction de ce pays, en devenant Premier ministre.

Dans cet ordre d’idées, l’action gouvernementale doit avoir comme finalité l’amélioration de la gouvernance et de la situation sociale de nos populations.

Pour atteindre l’autosuffisance et l’autonomie, force sera de veiller à la réhabilitation des infrastructures de communication comme les routes d’intérêt économique, de desserte agricole et d’interconnexion entre les 145 territoires pour transformer la République Démocratique du Congo en un marché national adéquatement interconnecté.

L’autonomie consiste à réduire la dépendance du Pays aux assistances étrangères. D’où la nécessité absolue de produire et de transformer nos produits sur place et de consommer nous-mêmes en grande partie ce que nous produisons. Ce qui aura, par ailleurs, pour effet de réduire le circuit financier.

Le Gouvernement doit prendre des mesures incitatives pour la consommation sur place du cuivre, de l’or, du coltan, du diamant ; au moins jusqu’à concurrence de 50%.

Le Gouvernement doit avoir un plan national de l’électricité et de l’eau.

La Justice doit jouer pleinement et efficacement son rôle d’hypotenseur social par une stricte application de la Loi par l’intolérance systématique aux atteints des lois et des règlements et sanctionner les auteurs d’actes punissables sans considération de statut social.

L’exemple étant un moyen de dissuasion efficace.

Tout ceci suppose de ne pas perdre du temps dans la mise en place du Gouvernement pour utiliser à bon escient et augmenter la valeur stratégique du temps imparti.

 

Puisque les philosophes accordent à la vie une valeur primordiale dans l’existence, nos forces de défense doivent bouter hors de nos frontières toutes les forces qui empêchent notre marche en avant vers le progrès dans la paix.

Car la victoire triomphale du Président Tshisekedi à l’élection présidentielle ne peut lui garantir la béatitude démocratique, ni une félicité sociale à nos populations pendant 5 ans de son mandat.

 

Seuls les résultats aboutiront à une adhésion des populations plutôt qu’une communication qui se repose sur aucun fait crédible aux yeux de l’opinion pour n’être finalement qu’une brève illusion à satisfaction momentanée qui peut être dangereuse pour la suite.

Ceux disant, je ne sous-estime pas, tant s’en faut, le rôle irremplaçable d’une communication proactive et pertinente dans l’accompagnement des populations congolaises.

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