L’Esprit pragmatiste dans la Vision du Développement de la RD Congo par Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (Par Prof. Bruno Tshibangu Kabaji)

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Introduction

En ma qualité de scientifique et d’acteur politique averti, je voudrais, pour la bonne compréhension de cette étude, m’interroger, d’abord, sur les sens de quelques concepts qui circonscrivent le champ de la Vision Fatshiste du développement de la RD Congo. Il s’agit des concepts d’Homme, de Gouvernance, de développement durable et de Société Solidaire. A ceux-ci, il convient d’ajouter le concept d’Opposition politique et celui de Dictature. La bonne compréhension de ces deux termes pourrait aider les décideurs à prendre des stratégies utiles pour la réussite de la Vision.

Je m’imagine que ce sont ces concepts qui servent, à mon avis, de thermomètre pour mesurer l’état d’avancement du processus d’humanisation de n’importe quel Peuple et de développement de n’importe quel pays du Monde. Je vais les analyser par rapport à leur praticabilité sur le terrain politique sous les règnes successifs de Mobutu, LD Kabila et J. Kabila. Ensuite, je vais tenter de voir comment Fatshi en fait les moyens de sa politique pour la réussite de la matérialisation de sa Vision. Enfin, je vais montrer les conséquences heureuses qui résulteraient de l’effort fourni pour vivre les contenus de ces concepts sur le terrain en vue des actions politiques recherchées pour l’amélioration des conditions de vie de la population avant de faire le plaidoyer pour le choix de Fatshi.

De la Vision Fatshiste du Développement

De l’Homme

La politique du Président de la République, Chef de l’Etat, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour le bien-être de son peuple, est portée par sa Vision qui s’articule autour de quatre piliers dont notamment l’Homme, la bonne Gouvernance, le Développement durable et la Société solidaire.

S’agissant de l’Homme comme pilier essentiel de sa Vision, le Chef de l’Etat a, contrairement aux Régimes passés, compris qu’il doit être considéré comme le point focal dans le processus amorcé pour le développement durable de la République Démocratique du Congo. Dans cette Vision donc, l’Homme occuperait la place qu’occupe que le cœur dans l’organisme humain.

A cet effet, pour revaloriser cet Homme, il convient de comprendre les sens de ses trois parties essentielles, à savoir le Corps, l’Ame et l’Esprit. Pour qu’il soit une personne humaine digne de ce nom, il faudra éduquer cet Homme. Cette éducation exige que chacune de ses parties soit nourrie soit soumises à un régime alimentaire adapté et équilibré. C’est cela qui va lui permettre de garder aussi sa santé mentale toujours en veille.

En tant que substance inerte et mécanique, le Corps est une partie matérielle et physique de l’Homme. Pour qu’il puisse jouer son rôle dans l’organisme humain, il doit être nourri grâce à la gymnastique, aux sciences économiques, aux sciences de la nature et aux sciences technologiques. Pour la bonne compréhension du terme Ame, il faudra fouiner son contenu. Il est le siège de l’activité psychique, des états de conscience, des dispositions intellectuelles, morales et affectives qui forment le moi profond de la personne humaine, nous renseigne Google. Ce qui veut dire autrement que l’Ame comprend l’esprit, l’intellect, le cœur, la conscience, le for intérieur et la pensée. Elle s’entend donc au sens d’une activité qui reste inscrite dans l’esprit, affirme Descartes. A ce titre, elle est nourrie essentiellement par les sciences religieuses et psychologiques ; les sciences de l‘éducation ainsi que par les sciences cognitives, par la voie de la formation et de l’enseignement.

Qu’est-ce qu’alors l’esprit ? Le concept d’esprit est compris sous divers sens selon les écoles doctrinales à travers les âges. Ma mission n’est pas ici de faire une étude scientifique imbattable sur ce concept. Je voudrais seulement le comprendre au sens où il peut être utile à la compréhension des lecteurs de cet article.

Interrogé à ce sujet, Google indique que l’esprit est la totalité des phénomènes et des facultés mentales telles que la perception, l’affectivité, l’intuition, la pensée, le jugement, la morale, la mémoire, la volonté, l’intelligence, l’imagination. Dans tout cela, Descartes estime que l’esprit comprend principalement la pensée, l’imagination et la mémoire.

Après les analyses sur les parties de l’Homme, il ressort que, particulièrement, pour Descartes, le Corps est une substance étendue et relève de la mécanique ; l’Ame est une substance pensante ; l’Esprit, en tant que passif, est intellect ; en tant qu’actif, il est volonté. Ce qui veut dire, en gros, que l’esprit est à la fois l’intellect et la volonté. Il y a aussi lieu d’entendre le terme Esprit comme de ce qui lie la personne à un Etre Absolu, Auteur de l’univers, dans la mesure où les êtres dépourvus de l’Esprit ne connaissent pas l’existence d’un tel Etre qui les aurait engendrés, tandis que, selon certaines croyances, l’Homme serait en contact avec Dieu grâce à l’Esprit. C’est dans ce cadre qu’il est spirituellement alimenté par la théologie et la philosophie ainsi que par les sciences cognitives.

Dans quelle mesure l’Homme peut être considéré comme le premier pilier par la Vison Fatshiste du développement de la RD Congo ? C’est l’Homme qui, grâce à ses parties essentielles, découvre, invente et transforme progressivement son environnement en vue de s’émouvoir, de s’épanouir dans les conditions susceptibles de rendre, de manière permanente, sa vie meilleure. C’est dans ce sens que l’Homme creuse prend sa distance vis-à-vis de l’animal qui se complait à mener sa vie dans le respect des conditions lui imposées par la nature.

J’ai eu à constater donc que dans les Régimes politiques passés, au lieu que les Gouvernants s’occupent à chercher comment réaliser le Bien-être du Peuple (Hommes), ils s’adonnaient à gouverner la RD Congo que dans l’intérêt d’eux-mêmes et au profit des étrangers qui les chouchoutent en termes du corbeau et du renard de Jean de La Fontaine. Mais, ces Régimes rétrogrades et régressifs, non seulement affamaient volontairement le Peuple, mais aussi et surtout ils se mirent à détruire systématiquement l’éducation, base du développement.

Par cette œuvre méchante, les facultés mentales de l’Homme congolais furent progressivement entamées jusqu’à leur pourrissement quasi-total prenant ainsi et parfois de bonne foi les antivaleurs comme de valeurs humaines. Ils ont bâti leur système sur le renversement des valeurs dans la Société. C’est ainsi que la Société qui était autrefois fondée sur des valeurs chrétiennes, morales, républicaines et démocratiques s’est vue être transformée en Société sauvage, régressive et rétrograde, fondée sur la pratique odieuse des antivaleurs.

Cependant, for de tout cela, dans son Discours prononcé à l’occasion de la 1ère Edition de la Journée Africaine de Lutte contre la Corruption tenue à Kinshasa le 11 juillet 2019, le Président de la République FATSHI a déclaré que « c’est avec une note d’espoir que je termine mon propos de ce jour, en affirmant avec ma toute dernière énergie que je crois fermement en la capacité de changement positif de l’homme congolais ».

Cette déclaration découle du constat amer fait du point de vue d’éthique dans le comportement de l’Homme congolais, un constat faisant état de l’existence de l’Homme congolais rendu pervers dans sa vie quotidienne. Ayant compris cela, il a pris la ferme décision de le réhabiliter moralement, spirituellement et physiquement en faisant de lui le moteur du développement de la RD Congo.

Au lieu de laisser l’Homme congolais déployer ce qu’il a de plus profond et plus précieux en lui-même pour l’amélioration de ses conditions de vie, les Gouvernants des Régimes passés avaient estimé le rendre inutile, oisif, improductif, pauvre et misérable, un bon à rien, en comptant sur les aides extérieures, d’ailleurs, souvent détournées.

Ainsi donc, le Régime Tshisekedi a pris soin de le revaloriser en le mettant au Centre du développement de son pays. Le processus de son éducation par la revalorisation du système d’enseignement à la Base mettant à contribution chaque discipline est en marche. La moralisation et l’intellectualisation de sa vie pourrait ferait de lui l’épicentre de développement durable souhaité de tout cœur par le Chef de l’Etat Felix-Antoine Tshisekedi.

Pour y arriver, le Régime Tshisekedi s’est employé à former un Nouvel Homme Congolais (NHC) qui pourrait spirituellement, matériellement et physiquement l’accompagner dans l’accomplissement de son rêve d’un Congo prospère, solidaire, libre, démocratique et de droit. Pour cela, travailler pour le Changement des mentalités de l’Homme congolais est un devoir de tous animé surtout par le sommet de l’Etat. Pour moi particulièrement, Ce changement consisterait à combattre les antivaleurs ancrées déjà dans l’âme congolaise pour restaurer progressivement les valeurs morales, chrétiennes et républicaines, mises en veilleuses pendant plus de 55 ans par les différents tyrans qui ont eu à gouverner la RD Congo.

Pour retrouver les valeurs perdues en vue de la renaissance d’un NHC, la « Révolution morale et intellectuelle »1 s’impose au pays. Le Chef de l’Etat doit en être le Commanditaire et le Garant des valeurs à sauver. C’est lui qui doit tout faire pour la pratique de celles-ci et sanctionner négativement les contrevenants. Un effort constant de sa part est une exigence absolue pour qu’il s’en approprie et en devienne un Modèle dans leur pratique. C’est lui qui doit en définitive s’en faire le défenseur acharné en s’appuyant sur la Justice et la Police.

Dans le souci de réussir cette Révolution, selon moi, le Régime Tshisekedi s’est fixé d’abord comme Idéal l’instauration de l’Etat de Droit et de Démocratie en RD Congo. Ce qui n’est pas d’ailleurs aussi facile qu’on puisse y croire dans la mesure où cela annonce un combat véritable contre les tenants des vestiges des différents Régimes des prédateurs et le Régime en place qui se veut Régénérateur d’un NHC pour un Congo Démocratique nouveau.

Somme toute, le Président de la République, Chef de l’Etat, Felix-Antoine Tshisekedi, dans le respect de sa Vision, s’est déjà employé à réhabiliter l’éducation, à promouvoir les églises et la Justice en vue de la concrétisation effective de ce que j’appelle la nRévolution morale et intellectuelle. Celle-ci doit tourner autour de la transformation du Congolais pervers en Nouvel Homme Congolais dépouillé des antivaleurs. Afin de matérialiser ce projet gigantesque, le Chef de l’Etat a mis en place des structures d’écurage de l’Esprit et de l’Ame pour s’en occuper. Il s’agit entre autres de la Cellule d’Innovation et de Changement de Mentalités (CICM), de l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC), du Code de Conduite de l’Agent Public de l’Etat (COCAPE), etc.

De la biopsie du concept de gouvernance

La Gouvernance est un des piliers de la Vision Fatshiste du développement de la RD Congo. Le concept de gouvernance, selon Google, vient de l‘anglais governance. Il désigne un ensemble de décisions, de règles et de pratiques visant à assurer le fonctionnement optimal d’une organisation, ainsi que les organes structurels chargés de formuler ces décisions, ces règles et pratiques, de les mettre en œuvre et d’en assurer le contrôle. Il désigne en d’autres termes l’ensemble de mesures et de règles qui permettent d’assurer le bon fonctionnement et le contrôle d’un Etat, d’une Institution ou d’une Organisation qu’elle soit publique ou privée.

Le concept de Gouvernance vise un certain nombre d’objectifs dont la définition d’une stratégie et des moyens de sa mise en œuvre : l’identification des risques, mise en place et évaluation de leur gestion, l’utilisation des ressources en toute responsabilité, le respect des intérêts des parties prenantes et la prise en compte de leurs points de vue dans la conduite des stratégies ; l’évaluation du niveau de réalisation des objectifs et correctifs éventuels pour y parvenir.

Pour atteindre ces objectifs pour une bonne Gouvernance, les principes suivants s’imposent : assumer sa responsabilité, veiller à la transparence, respecter l’Etat de Droit, veiller à la participation de tous, au comportement éthique, à l’efficacité et à l’efficience ainsi qu’à la bonne gestion financière des Institutions.

La Gouvernance est un des indicateurs de la stabilité des Institutions dans l’Etat Moderne, en général, et en République Démocratique du Congo (RD. Congo) en particulier.

Selon l’expérience vécue, il ressort que la Démocratie demeure un des ressorts importants de la bonne Gouvernance. Elle favorise le développement en tant méthode politique, en tant qu’une certaine organisation institutionnelle devant aboutir à des décisions politiques rendant opérationnelles les droits démocratiques et permettant la création des conditions de la jouissance populaire de la production nationale. Faut-il aussi relever que la bonne Gouvernance consiste à valoriser la Société civile qui doit servir, dans les conditions optimales, de tampon entre le politique et le peuple.

Je vais ici décrypter le concept de Gouvernance et voir comment il est appliqué sur le plan de la gestion et l’exercice du Pouvoir politique par les Dirigeants de la RD Congo, afin de prouver aux politiciens aveugles et prédateurs que les principes de la bonne Gouvernance démocratique guident réellement le Régime Tshisekedi.

En tant qu’activité politique, la bonne Gouvernance vise à l’amélioration de la compétitivité économique, la lutte contre la pauvreté et la corruption, la protection de l’environnement dans la perspective du développement durable2. Cette Gouvernance démocratique s’observe ainsi dans la gestion efficace des affaires publiques par la génération d’un Régime ou d’un ensemble de règles accepté comme légitime tendant à promouvoir et à améliorer les valeurs sociales auxquelles aspire le peuple. Les citoyens aperçoivent cette Gouvernance démocratique dans le partage des obligations et des bénéfices qui incitent les acteurs rationnels à jouer le jeu selon les règles du développement durable. Bref, la bonne Gouvernance ne sera bonne que si elle engendre l’Etat de Droit et de Démocratie.

Par rapport à cette littérature savante donc, peut-on parler de la bonne Gouvernance en RD Congo sous le Régime Tshisekedi ? Pourquoi pas. La pratique démocratique qui se manifeste dans l’effort du Gouvernement des Warriors pour la protection des libertés et dots individuels et collectifs ; la lutte contre le réchauffement climatique par la protection des forêts (l’interdiction de la coupe de bois, de brûlure des brousses) et la campagne pour le reboisement des arbres ; la lutte contre la pauvreté et la corruption par l’effort de diversification et inclusion de l’économie, la promotion de l’entrepreneuriat de croissance au travers le développement des chaînes de valeur par la sensibilisation des PME, PMI, TPME et TPMI ; l’industrialisation progressive du pays, l’augmentation du PIB et du taux de croissance économique par rapport aux années des Régimes des prédateurs ; la stabilisation de la monnaie nationale ; la construction des chaussées, ponts et ports ; la lutte pour l’amélioration de la santé financière par la réactivation de l’Inspection Générale de Finance ; la lutte pour l’amélioration de la santé publique avec la Couverture Santé Universelle ; le plaidoyer pour l’amélioration du Climat des Affaires en vue de la promotion des investissements en RD Congo sans oublier le retour du pays dans le concert des Nations. Tout cela s’appelle les résultats de l’effort de la bonne Gouvernance sous Fatshi.

Du développement durable

Je ne vais pas mener ici une étude scientifique sur le mot développement qui, d’ailleurs, revêt une équivocité étonnante. Je voudrai seulement montrer que compte tenu de son importance, la notion de développement durable, innovatrice du concept développement, est considérée comme l’un des piliers de la Vision du développement de la RD Congo par le Président de la République, Chef de l’Etat, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Voilà pourquoi il a été jugé utile de l’exploiter sommairement pour faciliter la compréhension de ce texte.

Historiquement donc, l’expression développement durable, ou encore développement soutenable, est apparue en 1987 dans le Rapport Brundtland publié par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’ONU. Le développement durable s’entend ainsi au sens d’un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Pour la bonne compréhension de cette notion, deux concepts fondamentaux se dégagent. Il s’agit du concept de besoins et particulièrement des besoins essentiels des plus démunis auxquels il convient d’accorder la plus grande attention et aussi celui d’idée de limitation que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir de l’humanité.

Bref, le développement durable serait alors la résultante de la gestion concertée de trois piliers essentiels, dont notamment l’environnement, le social et l’économie. Ce type de développement tient effectivement compte du sort de la postérité dans tout ce que les gouvernants entreprennent pour la prospérité continue de la RD Congo et pour le mieux-être permanent de son peuple.

Ayant compris le contenu du concept de développement durable, on peut bien se rendre compte qu’il n’est pas sorti par hasard de la bouche du Chef de l’Etat. Ce mot est porteur de l’espoir pour tout un peuple si jamais l’effort de sa matérialisation peut être soutenu grâce à la volonté politique qui transparait au travers l’apprentissage avéré de la notion de bonne gouvernance. Il demeure aujourd’hui le leitmotiv de l’action gouvernementale portée par le Gouvernement de la République que pilote calmement Jean Michel Lukonde, contenue dans son Plan National Stratégique de Développement (PNSD).

Il apparait, ainsi donc, que le mieux-être présent et à venir du peuple devra être déterminé par le souci, pour l’Etat congolais, de réaliser progressivement le développement soutenable considéré comme objectif général que chaque Ministre national devra s’efforcer d’atteindre en terme de l’objectif spécifique inséré dans son Programme national sectoriel.

Cela dans le respect et la protection des droits et libertés humains qui sont des garanties exigées si l’on veut revaloriser l’Homme et le rendre le véritable moteur de ce développement durable.

C’est dans contexte que le Chef de l’Etat a conçu brillamment et lancé pour sa matérialisation le Plan de Développement Local de 145 Territoires. Avec ce Plan stratégique anticipatif qui met à rude épreuve l’existence de la Volonté Politique dans le chef du Gouvernement de la République, le développement durable pourrait se manifester principalement à la Base et monterait progressivement et sûrement vers les centres urbains. Ce qui réduira à jamais le phénomène d’exode rural et la notion de village au sens traditionnel pourrait ainsi disparaitre. Concrètement parlant, le dire et l’agir, la théorie et la pratique, semblent être de mise dans la philosophie pragmatiste de développement qu’incarne Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

De l’économie diversifiée et inclusive

De par sa détermination à mettre le pays sur la voie de développement durable, le Chef de l’Etat a initié une sorte de gestion « interconnexionnelle » et dialectique entre plusieurs secteurs de la vie nationale en vue d’atteindre un seul objectif. Considérant tous les secteurs de développement comme prioritaires, il n’y aurait pas de développement partiel du pays. Un tel développement résulterait d’ailleurs de la mauvaise Gouvernance fondée sur l’exploitation paresseuse d’un seul secteur de la vie nationale basé essentiellement sur les Mines.

Au regard d’une telle défaillance constatée dans la vision développementale des Régimes passés, le Chef de l’Etat a introduit la théorie de la Revanche du sol sur le sous-sol. Ce qui ne veut nullement dire que le secteur minier sera négligé. Cependant, il sera accompagné de l’exploitation à temps plein d’autres secteurs de la vie nationale, notamment l’agriculture, la pêche, l’élevage, l’industrie, l’infrastructure, l’hydrocarbure, le tourisme, la Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication (NTIE), l’énergie, etc. Ce qui pourrait amener à transformer l’économie rentière ou de consommation en une économie diversifiée ou de production, point de départ de développement soutenable. Ce qui est à l’avantage du Régime Tshisekedi.

De la Société solidaire

J’entends par la Société solidaire, une société fondée sur le solidarisme comme valeur universelle attribuée, à tort ou à raison, à la tradition africaine. C’est l’esprit de travail que chaque citoyen incarnerait naturellement qui pourrait justifier l’existence de la pratique du solidarisme dans la Société. Tout le Monde est appelé nécessairement à travailler non seulement pour son intérêt propre, mais aussi et surtout pour contribuer au développement de sa Société.

On ne peut parler du développement de la Société sans jeter un regard compatissant à l’égard de la vie de son prochain. Un citoyen conscient devrait se demander pourquoi lui vit dans l’opulence et l’autre vivote au lieu de se vanter de sa richesse, de ses performances soit dans les affaires ou soit d’avoir eu du bon travail ? Je sais que les Ecritures bibliques déclarent que celui qui ne travaille pas ne doit pas non plus manger. Elles poursuivent que chacun ne mangera qu’à la sueur de son front. Ce qui est évident, car, dire le contraire serait encourager l’oisiveté dans le chef des citoyens. Mais que dire de celui qui a fait ses études et qui ne travaille pas ? A qui la faute ? Dans ces conditions, quel pourrait alors être le rôle de l’Etat dans toute Société humaine ?

Le meilleur Gouvernement doit viser l’abondance pour que son peuple vive dans l’aisance et dans le bonheur sur cette planète Terre. Lorsqu’il y a l’abondance, l’Etat doit savoir distribuer équitablement le Revenu issu de la production nationale au nom de la Justice distributive, même si tous les citoyens n’ont pas participé de la même manière et avec le même bdegré de performance à ce Revenu national. Comprendre que tout le Monde n’a pas les mêmes aptitudes pour assumer et assurer son avenir meilleur sans le concours de l’autre ou de l’Etat pourrait justifier le partage équitable du Revenu national. Il existe dans la Société des faibles d’esprit et de physique naturellement, tout comme les plus forts existent aussi. Ce qui veut dire que s’il faudrait s’en tenir au principe selon lequel celui qui ne travaille ne mange pas, on sacrifierait sciemment ou inconsciemment certaines personnes qui sont pauvres et misérables parce que l’Etat n’a pas pris soin d’eux.

J’estime donc que le Chef de l’Etat a mieux pensé de faire sienne la sagesse luba3 qui veut que ce qui est produit par un doit être consommé aussi par les autres. Il n’y a pas, par conséquent, de raisons suffisantes devant justifier l’exclusion de quelqu’un du bénéfice issu de la distribution équitable du revenu national ; produit de la vente de la production des ressources naturelles, don de Dieu, disséminées à travers le sol et le sous-sol de la République Démocratique du Congo. C’est au nom de la Justice distributive que tout citoyen congolais doit avoir droit à sa part, si minime soit-elle, issue du partage équitable du Revenu national. Voilà donc l’impensé des Régimes prédateurs qui ont précédé le Régime humanitaire de Felix-Antoine Tshisekedi.

De la biopsie du concept de Dictature

A bien observer la pratique de la Dictature dans la plupart des Etats Modernes, on trouve le Parti unique de rassemblement de masse, l’idéologie officielle clairement définie et imposée pour la mobilisation de masse, la propagande unilatérale tendant à créer une identité, une sorte de mariage ou complicité entre l’esprit du peuple avec celui du dictateur. Celui-ci se donne des attributs laudatifs pour fasciner et rassurer la population de la nécessité de sa présence pérenne au sommet de l’Etat. Dans un tel Régime, l’Opposition politique n’est pas tolérée. Il s’agit-là du Régime totalitaire.

Pour montrer que son Régime n’est pas du tout dictatorial, le dictateur peut y admettre à la rigueur une Opposition politique qui devrait fonctionner nécessairement dans les  limites prescrites par la loi définie par le dictateur lui-même. Le comportement de chacun est suivi à la loupe par des bureaucraties politiques mises à son service. Tout acte de subversion dans un tel Régime appelle absolument une forte répression, un emprisonnement ou d’autres sanctions négatives. La restriction des libertés individuelles et collectives est une règle d’or.

L’économie libérale est autorisée. Il s’agit, cette fois-là, de la Dictature libérale. Sur plan constitutionnel, l’Opposition politique peut être reconnue, mais son fonctionnement est très bien surveillé ; elle ne travaille que dans les limites imposées par l’imposteur. Elle est souvent infiltrée des éléments proches du Pouvoir autarcique pour la contrôler. Un Opposant qui voudrait se confirmer en tant que tel est soumis sans plus aux traitements inhumains, afin de le contraindre à capituler. C’est pour cette raison que la pratique de la corruption et d’autres antivaleurs demeure l’une de meilleures stratégies pour décourager ou dérouter des Opposants malléables et sans cœur. Le prétexte de la menace d’invasion, de déstabilisation des Institutions ou d’assassinats du dictateur constitue aussi une stratégie permettant de distraire le peuple, afin de faire perdurer un tel Régime en montrant à celui-ci que le dictateur est encore indispensable à la tête du pays.

Si toutes les stratégies réussissaient, la majorité des citoyens croirait sans doute qu’ils ont à faire à un Régime au visage humain et se déciderait inconsciemment à se soumettre sans plus aux ordres infâmes de leurs bourreaux. Ce qui est vrai, c’est qu’il y a une Constitution dans un Etat à Dictature libérale, mais cette Constitution comprend des dispositions malicieuses destinées à renforcer le Pouvoir du dictateur, certaines dispositions relatives au respect des droits de l’homme qui y sont inclues – parce qu’imposées par les Nations Unies à travers la Déclaration universelle des droits de l’homme – ne sont guère respectées. Le dictateur gouverne dans la plupart des temps selon ses humeurs du jour.

La mission poursuivie par les tenants de la Dictature libérale serait, dans la plupart du temps, de détourner, en usant de la ruse et autres procédés gonflés des actions somnifères, l’attention du peuple de l’essentiel de sa vie politique et sociale pour qu’il s’intéresse à sa sécurité, au travail, aux loisirs ; qu’il s’occupe de ses petites affaires quotidiennes de survie, que sa conscience d’être non seulement s’affaiblisse mais aussi s’anéantisse ; car le dictateur a besoin d’un peuple-mouton, docile, disponible et calme ; un peuple qui ignore tout de sa vie d’homme et de ses libertés ainsi que de ses droits fondamentaux. Ce qui lui permettra de bien l’exploiter. Quels types des discours auxquels se réfère-t-il pour y parvenir ?

De la biopsie du concept d’Opposition politique

En R.D. Congo, la loi organique congolaise définit l’Opposition politique comme un Parti politique ou un Regroupement des Partis politiques qui ne participe(nt) pas à l’exécutif et/ou ne soutien(nen)t pas son programme d’action aux niveaux national, provincial, urbain, municipal ou local.

Il existe généralement plusieurs types d’Opposition politique dont principalement l’Opposition parlementaire et l’Opposition extraparlementaire. Celle-ci comprend : l’Opposition politique ultra-dominante, l’Opposition politique dominante, l’Opposition politique ordinaire, l’Opposition radicale, l’Opposition modérée, l’Opposition politique professionnelle qui peut être temporelle ou permanente, et l’Opposition politique de service, etc. Pour notre part, toute cette kyrielle d’Oppositions se résume en deux types d’Opposition, à savoir Opposition classique et Opposition radicale ou Opposition de lutte.

L’exercice démocratique du Pouvoir exige ainsi la présence d’une Opposition  politique au sein de chaque Etat. Cette Opposition constitue ce que l’on appelle le Contre-pouvoir. Une fois constituée et reconnue par l’Etat, elle doit fonctionner légalement en vue de la conquête du Pouvoir et doit par conséquent veiller à ce que les dirigeants politiques au Pouvoir n’abusent de leur propre Pouvoir au détriment des intérêts du peuple (rôle de garde-fou). Sans elle, le pays sombrerait soit dans une Dictature totalitaire soit dans une Dictature libérale.

Eu égard à l’entendement que l’on a ici de l’Opposition politique, il y a lieu de reconnaitre sans risque d’être contredit, l’existence de celle-ci en RD. Congo qu’elle ne soit à mesure faire trembler le Pouvoir en place.

En RD Congo, il n’y a ni l’Opposition ultra-dominante, ni dominante, ni radicale, mais, à ma connaissance, une Opposition politique du ‘’faire-valeur’’4 posée sur le patrimonialisme et sur le mécénat. Au fond, dans une Opposition politique, l’intérêt du peuple n’y est pas. C’est le cas de LAMUKA de Martin Fayulu. Comment peut-on comprendre qu’un leader politique puisse se montrer indécis et hésitant devant ses militantes et militants quant à la position à adopter face aux élections qui sont en train de se préparer de la manière non souhaitée par sa plateforme : tantôt je me retire du processus, tantôt je ne dépose pas ma candidature à la présidentielle, Lamuka ne présentera aucun candidat aux élections… Après un laps de temps, je vais déposer ma candidature à la présidentielle ! Et les autres, alors que l’on est déjà hors la date limite ? Voilà le genre d’homme politique qui se fait passer pour Opposant en RD Congo ! Un peuple bien averti ne peut jamais voter pour un tel homme.

Je me dois de signaler que le parti politique Ensemble Pour la République qui a géré le pays avec l’Union Sacrée de Felix-Antoine Tshisekedi ne peut pas être proclamé, à juste titre, de l’Opposition politique. Il serait politiquement malhonnête et même contradictoire de faire à la fois partie du Gouvernement et aussi de l’Opposition politique comme l’a fait malicieusement ce Parti de Moïse Katumbi, un sujet à multiple nationalité, et dont la nationalité congolaise reste fortement contestée par le peuple congolais lui-même, malgré la décision de sa reconnaissance par la Cour constitutionnelle de la RD Congo, décision accueillie timidement par l’opinion congolaise.

Cela n’a fait qu’arranger FATSHI qui tenait coûte que coûte à en découdre démocratiquement avec le candidat des étrangers sur le sol congolais et faire subir, par lui, à ses soutiens tant nationaux qu’internationaux un échec cuisant proportionnel au degré du complot qu’ils seraient en train de fomenter contre le pays et le peuple tout entier.

Voilà ce qui nous fait donc dire qu’en RD Congo, l’Opposition politique véritable n’existe pas, il n’y a que l’Opposition de ‘’faire-valoir’’, c’est-à-dire, une Opposition qui existe parce qu’il y a une exigence constitutionnelle ; elle est molle et ignorante des principes-moteurs qui justifient son existence ; une Opposition extravertie, manipulée de l’extérieur par ceux qui veulent « acheter » la RD Congo à vile prix, alors qu’elle n’est pas à « vendre ».

Du Bilan du 1er Mandat

Grâce à la Volonté Politique doublée de la Volonté de Puissance qu’il incarne, le Président de la République, Chef de l’Etat, Felix-Antoine Tshisekedi, a réussi à réaliser, dans 5 ans, ce que Mobutu et Joseph Kabila n’ont pas réussi à réaliser dans respectivement 32 ans et 18 ans de règne sans partage.

Dans les 5 ans de règne de Tshisekedi, il y a lieu de signaler des impondérables politiques telles que la cohabitation difficile entre le FCC et le CACH et le COVID-19 qui lui ont pris plus de 2ans de lutte, sans compter les effets collatéraux de la guerre russo-ukrainienne.

Pendant ces deux premières années, le déboulement du FCC et du système Kabila II ainsi que la victoire sur le COVID-19 entre dans les réalisations du Chef de l’Etat. En quoi devait consister la

mission essentielle de son 1er mandat ? A ma connaissance, cette mission ne pouvait consister qu’à jeter les jalons pour un décollage développemental de la RD Congo. C’est ainsi que le Président Tshisekedi a commencé par définir sa Vision du développement de son pays et celle-ci a été portée par le Gouvernement des Warriors pour sa réalisation.

Voici ci-dessous le bilan, pas exhaustif, du 1er mandat de Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo relevant des secteurs essentiels de la vie nationale :

  1. Education

– Gratuité de l’Enseignement de Base : 6 millions d’enfants scolarisés ;

– Augmentation de plus de 200% des salaires des Enseignants ;

– Constructions des infrastructures scolaires : plus de 1.035 ;

– Plus de 266.220 Nouvelles Unités mécanisées ;

– Centres de Formation Professionnelle ;

– Paiement des Frais de Fonctionnements des Ecoles

– En Juillet 2021 : plus de 39.000 Retraités payés mensuellement ;

– Construction des universités et Instituts Supérieurs ;

– Augmentation de plus de 50% des Salaires des Professeurs de l’ESU ;

– Augmentation de plus de 60% des Salaires du Personnel Scientifique de l’ESU.

  1. Santé

– Construction et réhabilitation des hôpitaux dans les différentes provinces ;

– Construction et réhabilitation des Centres de santé, y compris achats des équipements ;

– Couverture Santé Universelle ;

– Gratuité de la maternité, des consultations prénatales et des soins périnataux ;

– Augmentation de plus de 50% des salaires des médecins et du personnel paramédical ;

– Mécanisation de Nouvelles Unités de médecins ;

– Paiement des primes de risque des plus de 5400 médecins et plus de 13000 infirmiers.

  1. Œuvres Sociales

– Assistance aux victimes des catastrophes naturelles : Inondations à Kasindi, Irruption volcanique, etc.

– Assistance aux déplacés de guerre et autres victimes.

  1. Industrialisation

– Usine de montage des bus de marque Mercédès à Kinshasa ;

– Usine de fabrication des câbles électriques à Kolwezi ;

– Usine de captage d’eau potable à Ndjili, Kintambo et Brikin ;;

– Usine de fabrication des carreaux et faïences à Kinshasa ;

– Usine de transformation de liage de Zinc dénommée Villa Nova ;

– Usine de production et de transformation avec plus-value à la fois du cobalt, du cuivre et du Germanium ;

– Construction des Barrages de production des énergies photovoltaïques.

  1. Infrastructure

– Construction et réhabilitation de quelques routes : nationales, de desserte agricole et urbaines ;

– Construction du Port en eau profonde de Banana ;

– Port Sec de Lukangaba, à Sakania, province du Haut-Katanga ;

– En construction de l’Aéroport de Bipemba à Mbuji-Mayi ;

– L’aéroport de Kolwezi.

  1. Fonction publique

– Construction des Bâtiments Administratifs ;

– Augmentation des salaires des Agents et Fonctionnaires de l’Etat ;

– Digitalisation des Services de la Paie des Agents et Fonctionnaires de l’Etat.

  1. Culture et Sports

– Construction du Centre Culturel ;

– Modernisation du Stade de Martyr ;

– Réhabilitation du Stade Tata Raphaël ;

– Organisation des IXe Jeux de la Francophonie.

  1. Economie et Finances

– Croissance économique : PIB est passé de 4 à 8.9 en 2022 ;

– Diversification de l’économie : Mines, Agriculture, Energie, Hydrocarbure, Pêche et Elevage, Tourisme ;

– Création d’une économie de production : Création des chaînes de valeur à partir de divers créneaux. Ce qui faciliterait l’industrialisation de la RD Congo.

  1. Secteur d’investissements

– Présenter l’Image positive de la RD Congo en faisant prévaloir ses Potentialités et les

Opportunités qu’elle offre aux investisseurs ;

– Assainir le Climat des Affaires pour attirer les investisseurs tant nationaux qu’étrangers ;

– Plaidoyer pour la Promotion des Investissements ;

– Accompagner administrativement les investisseurs et leur faciliter certains essentiels pour leurs services.

  1. De la politique étrangère

Retour de la RD Congo dans le concert des Nations. C’est cela le résultat de plusieurs voyages faits par le Chef de l’Etat à l’étranger parce qu’il fallait convaincre l’ONU, les Organisations régionales et sous régionales, les Organismes mondiaux du système des Nations Unies, etc. de la nécessité de la participation de la RD Congo à la prise des décisions sur son avenir et sur l’avenir de la planète Terre. C’est ce qui se fait aujourd’hui : rien ne peut plus se décider sur la RD Congo sans le consentement de son Chef.

  1. Plaidoyer pour le choix de Fatshi

Toutes les réalisations précitées et tant d’autres témoignent de la volonté politique de mieux-être et de mieux-faire qui anime à coup sûr le Président de la République, Chef de l‘Etat, Félix-Antoine TSHISEKEDI Tshilombo, pour booster le développement de ce pays-continent situé au centre de l‘Afrique.

Devant de tels exploits parfois inattendus et réalisés avec les moyens de bord, les prophètes de malheur, je vais citer les Opposants congolais et leurs mentors occidentaux, en passe de comprendre ce qu’est l’Opposition politique, manquant des discours politiques devant leurs adeptes et se sentant abasourdis, se sont versés sans pudeur dans les injures, dans le comportement de bas étage, et autres attaques personnelles allant jusqu’à toucher à la vie intime du Chef de l’Etat. Ils sont parfois derrière le rideau en train de manipuler des jeunes gens et de vieilles mamans ainsi que certains journalistes à coup de billets de banque, pour vilipender sans raison le Chef de l’Etat dont la personne est protégée par la Constitution.

L’instauration de l’Etat de Droit en RD Congo est un processus. Et ce processus avance bien. Il n’y a que des aveugles qui ne savent voir ! ! La croissance économique est passée de 2 à 6,2. Ce qui ne vaut rien à leurs yeux ! Notre Armée jadis affaiblie par l’infiltration rwandaise, aujourd’hui reformée et dotée des équipements de haute portée technologique et classée 11ème d’Afrique, cela est un non-évènement pour eux ! Mais quand Bunagana tombe aux mains du M23, ils oublient l’affaiblissement de nos FARDC et de la PNC minées par le phénomène horrible d’infiltration rwandaise dont certains d’entre eux sont responsables ! Pour les insensés donc, chercher à sécuriser les Congolais de l’Est en chassant le M23-RDF ne vaut rien aux yeux des candidats des étrangers, par rapport à l’augmentation du taux de dollar US !

Curieusement, malgré les progrès enregistrés sur le terrain dans les domaines de la vie nationale, ils déclinent à ventre déboutonné : FATSHI est un jouisseur ! Lorsque l’on poursuit les hors-la-loi pour les détournements et autres crimes et faits infractionnels, ils parlent d’un règlement de compte ! Nous devons continuer de vivre dans l’impunité comme du temps de Kabila II ! Voilà ce qui arrangerait nos « Oppositonnistes » et certains chefs de l’église catholique romaine en RD Congo comme Mgr Ambongo et Mgr Shole. Ceux-ci ne se fondent sur les sentiments tribalistes et sur leur cupidité pour critiquer le Régime Fatshiste ! C’est pour l’une de ces deux raisons que la gratuité de l’enseignement les répugne, alors que la plupart des parents pauvres et misérables ont réussi à se tirer d’affaire en scolarisant plus de six millions de leurs enfants ! Est-ce de la sorcellerie de la part de ces deux chefs de l’Eglise catholique ?

Je dis donc qu’ils sont, par leur comportement inconscient, contre l’intérêt du peuple dans la mesure où tout ce qui se fait positivement dans l’intérêt de celui-ci n’a aucun sens. Pour eux, c’est la recherche à tout prix de comment avoir le Pouvoir et l’exercer dans leur intérêt égoïste. Pourquoi ne pas faire une Opposition classique et une véritable théologie de libération devant servir de garde-fou au Pouvoir en place en attendant les élections considérées comme arme de destruction massive du fatshisme ?

Nous devons savoir que mener une Opposition radicale dans un corps politique exige de la part des Opposants beaucoup d’intelligence, d’imagination et de sagesse pour réussir à ébranler un système politique dont la fondation est entièrement construite en béton bien armé.

Que faire lorsque Martin Fayulu ne parle que des femmes, de la bière, du champagne, du whisky, donc de l‘ambiance comme il est lui-même un bon danseur ! Il oublie que FATSHI fait l’ambiance, si cela est vrai en tant qu’humain, mais n’oublie pas point le Principal, le mieux-être de son peuple. Voilà ce qui l’aide à couper l’herbe sous le pied de l’Opposition politique du « Faire-Valoir » et fait manquer à celle-ci l’argument plausible pour tarauder et déstabiliser son Pouvoir.

Les Opposants politiques en carton qualifient le Président de la République de dictateur, de voleur ! Ignorent-ils le sens du concept de dictature ou ils veulent seulement désinformer le peuple ? Une Opposition sans âme, sans principe de vie, une Opposition qui fonctionne pour entraver uniquement les actions du développement initiées par le Chef de l’Etat en faveur du peuple. Peut-elle prouver qu’il est un voleur au même titre que les gouvernants des Régimes passés ? Katumbi, peut-il accepter que Matata est un détourneur des deniers publics ?

Conclusion

La relecture de tous les concepts-clés de cet article, à savoir l’Homme, la Gouvernance, le Développement durable, l’Economie et la Société solidaire, auxquels il a été ajouté les concepts l’Opposition politique et de Dictature, confrontées à la praxis politique sur le terrain sous le leadership de FATSHI, il ressort que celui-ci a une tête bien faite au sens de Montaigne, un bon manager politique, un Démocrate avéré. Avec lui, l’espoir de vivre dans un Monde meilleur est permis.

En tout état de cause, FATSHI demeure et demeurera le choix de la Raison pour les Congolais conscients d’appartenir un jour à une Nation libre, démocratique et prospère.

Prof. Bruno TSHIBANGU Kabaji

Diplômé de CHESD

Président Fédéral Honoraire de l’UDPS/Tshisekedi

Directeur Général Adjoint de l’ANAPI

 

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