Reçue par une Denis Kadima et son équipe, la délégation des femmes venues d’un certain nombre des pays africains conduite par Bineta Ndeye Diop, Envoyée spéciale du Président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, pour une mission en République démocratique du Congo voudrait qu’au niveau des scrutins, cela soit inclusif et il nous a également assurées qu’au niveau de l’Est, des efforts doivent être fournis pour que là-bas aussi il y ait des élections dès l’instant que règneront la paix et la sécurité. En tout il faudrait que la paix et la sécurité soient assurées par les autorités pour que la CENI puisse déployer le matériel dans cette partie du territoire.
Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a échangé avec une délégation des femmes venues d’un certain nombre des pays africains conduite par Bineta Ndeye Diop, Envoyée spéciale du Président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, pour une mission en République démocratique du Congo.
Le numéro un de la Centrale électorale était accompagné de ses deux Vice-Présidents, Bienvenu Ilanga et Lembow Didi Manara Linga, du Rapporteur Patricia Nseya Mulela, du Questeur Adjoint, Sylvie Birembano Balume, et du Directeur du cabinet, Dieudonné Tshiyoyo.
Les échanges ont tourné sur la participation des femmes et des jeunes dans le processus électoral et l’Envoyée spéciale du Président Moussa Faki Mahamat a loué, au nom de l’institution africaine, les efforts constants que déploie la CENI pour l’inclusivité et le respect du calendrier électoral.
« Je suis l’Envoyée spéciale du Président de la Commission de l’Union africaine à la tête d’une délégation actuellement en visite en République démocratique du Congo. L’objet concerne le processus de paix surtout à l’Est, voir comment cela est lié au processus électoral. Parce que nous avons tous besoin de paix pour pouvoir conduire des élections paisibles. Mais aussi nous avons besoin de la participation plus accrue des femmes. Qu’est-ce qu’elles font dans ce processus-là, c’est cette crédibilité. On a eu un échange franc et surtout fructueux avec le Président de la CENI et les membres de son cabinet. Ce dialogue était important pour tous. D’abord, c’est de voir combien de femmes se sont enrôlées dans les listes. Parce que ce sont des femmes qui votent et je pense que nous avons actuellement un grand nombre mais ce n’est pas suffisant. Nous avons également posé la question de la parité qui est dans la Constitution, mais ça c’est aussi aux partis politiques que nous demandons de faire encore mieux. La démarche consiste à savoir comment les femmes vont participer, non pas qu’elles soient seulement électrices mais qu’elles soient surtout parties prenantes pour que nous puissions avoir comme dans d’autres pays des listes qui sont paritaires. Le Président nous dit en outre, il prend lui-même des décisions quand il y a des candidats sont à égalité en privilégiant plus la femme ou les jeunes pour qu’ils soient mis devant. Je pense que nous avons trouvé une oreille attentive à tout cela. Et convaincues que tout le nécessaire sera fait pour qu’il y ait des élections paisibles et que l’image de la CENI soit redorée et nous avons bien constaté que le rebranding est bien en marche pour l’améliorer, un travail remarquable de communication et de prévention s’effectue dans ce sens en travaillant avec les autorités », a indiqué Bineta Ndeye Diop.
Avant de renchérir : « Nous avons été rassurées que tout le matériel même au niveau électronique est apprêté et il nous a promis de faire le nécessaire pour que l’éducation, la sensibilisation pour savoir comment utiliser cela. Nous voulons qu’au niveau des scrutins, cela soit inclusif et il nous a également assurées qu’au niveau de l’Est, des efforts doivent être fournis pour que là-bas aussi il y ait des élections dès l’instant que règneront la paix et la sécurité. En tout il faudrait que la paix et la sécurité soient assurées par les autorités pour que la CENI puisse déployer le matériel dans cette partie du territoire. Et le travail de la CENI nous l’avons applaudi et nous avons aussi amené nos contributions en tant qu’observatrices dans d’autres pays comme mon pays le Sénégal où la parité est dans le code électoral, nous avons plus de 40% de femmes au niveau de l’Assemblée nationale et du Sénat. Nous observons comment faire des propositions dans les prochaines élections pour que la femme puisse jouer le rôle qui lui revient d’être active et non seulement électrice ».