Quand l’Algérie pointe du doigt la politique agricole du Maroc

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La presse algérienne, toujours prompte à jouer le rôle de porte-parole de ses maîtres, semble avoir décidé de s’attaquer au Maroc et à sa politique agricole. Dans un élan de zèle tout à fait opportun, elle se lance dans une tentative de dénigrement en mettant en avant la situation « difficile » de l’industrie laitière marocaine.

Il semblerait que la sécheresse qui touche le Maroc soit devenue soudainement un sujet de préoccupation majeure pour les voisins algériens, comme s’ils ne la subissaient pas. Comme par magie, la presse algérienne découvre que la production laitière marocaine est en baisse en raison de la sécheresse, comme si cela n’était pas une réalité difficile à gérer pour de nombreux pays du monde.

Bien sûr, les médias algériens qui pensent avoir inventé le fil à couper le beurre ne manquent pas de souligner les défis auxquels sont confrontés les éleveurs marocains, mais ils omettent soigneusement de mentionner les mesures prises par le Royaume du Maroc pour faire face à cette crise. Ils préfèrent se concentrer sur la montée des prix de l’eau et sur les difficultés financières des éleveurs, comme si cela était spécifique au Maroc.

Il est également intéressant de noter que la presse algérienne pointe du doigt la politique agricole du Royaume, notamment le Plan Maroc Vert, en la désignant comme la cause de la crise actuelle. Une accusation audacieuse, qui semble ignorer les complexités de la gestion des ressources en eau dans un contexte de changement climatique mondial.

La presse algérienne a subitement découvert un nouveau passe-temps, celui de critiquer le modèle agricole marocain, tout en ignorant les problèmes similaires, sinon plus graves, auxquels elle-même est confrontée. Au lieu de cela, peut-être serait-il plus productif de chercher des solutions et de promouvoir la coopération régionale pour faire face aux défis communs. Mais c’est trop demander aux médias de ce pays aux ordres des capos et toujours enclins à la critique stérile.

Et quand la balle circule d’un camp à l’autre, ce coup-ci du Maroc, voilà ce qu’il en est de la crise du lait en Algérie. Sa persistance, ainsi que d’autres touchant différents produits, demeure une énigme pour laquelle personne n’est en mesure de fournir des explications convaincantes. Mais cela tient de la stratégie du régime sénile des capos d’Alger.

De mémoire, la crise du lait a toujours pris une tournure préoccupante à l’Est de l’Eden, avec des images de longues files de citoyens se formant, dès les premières heures du jour, devant les points de vente pour tenter d’acheter ce produit de première nécessité ou un sac de semoule ou un bidon d’huile. Des images qui restent pugnaces et tournent toujours sur la toile. Cette situation met en lumière les défis auxquels le pays est confronté dans le secteur laitier et alimentaire et soulève bien des questions quant à la gestion de cette ressource vitale.

Contrairement au Maroc, la pénurie de lait en Algérie est le résultat de plusieurs facteurs, dont une production nationale insuffisante pour répondre à la demande croissante de la population. Malgré les efforts déployés pour encourager la production laitière locale, le pays demeure fortement dépendant des importations de produits laitiers pour combler le déficit.

Par contre, et dans un autre contexte, celui de l’autosuffisance, le Royaume se complait à lui-même et peut même fournir à son voisin quelques gouttes de cette denrée vitale si des fois, l’envie lui en venait. La hausse des prix mondiaux des produits laitiers et les contraintes liées aux importations ont contribué à une augmentation des coûts, ce qui a eu un impact sur les prix pour les consommateurs. Les ménages algériens se retrouvent ainsi confrontés à des prix plus élevés pour un produit de base essentiel, ce qui pèse sur leur pouvoir d’achat.

Les longues files devant les points de vente sont le reflet de cette situation tendue, avec des citoyens faisant la queue pendant des heures pour espérer obtenir une quantité limitée de lait, d’huile ou de semoule… Cette situation engendre de la frustration et de l’agacement parmi la population, qui se trouve confrontée à des difficultés pour accéder à un produit aussi fondamental que le lait.

Les autorités algériennes et la presse aux ordres, au lieu de trop l’ouvrir, devraient envisager des mesures à long terme comme ce qui se fait chez le voisin de l’Ouest, en visant à renforcer la production laitière nationale et à réduire la dépendance aux importations de produits alimentaires. Cela implique des investissements dans l’agriculture et l’élevage, ainsi que des incitations pour encourager les producteurs locaux à augmenter leur production. Mais non ! En Algérie, on est plus préoccupé à nourrir les poches des capos que les bouches des citoyens.

En ne prenant en compte que la crise du lait en Algérie, on peut volontiers oser dire que cette situation met en lumière l’importance de la sécurité alimentaire et la nécessité pour le régime sénile d’Alger de prendre des mesures nécessaires et efficaces afin de garantir un approvisionnement stable en produits de base essentiels pour sa population.

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