Le Président du bureau de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe a eu, une séance de travail avec une forte délégation du Syndicat national des Enseignants du Congo, (SYNECO), conduite par Madame Cecile Tshiyombo, Secrétaire Général de cette structure et les députés nationaux élus du Kongo Central Jonas Tshundu Tshundu et Maneno Riziki.
Ces échanges qui ont eu lieu le samedi 19 octobre ont porté autour de la revalorisation de la question de l’Enseignant Congolais qui fait face aujourd’hui aux multiples problèmes Administratifs, Logistiques et surtout Financiers, chose qui ne lui permet plus d’exercer décemment et dignement son travail.
Très attentif aux revendications de ses Interlocuteurs, le Président de l’Assemblée Nationale a salué la bravoure des Enseignants Congolais qui se sacrifient depuis des décennies pour assurer une bonne relève à travers la formation de la jeunesse. Il a soulevé le fait que le Budget réservé à l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté doit désormais être élaboré en tenant compte des propositions faites par les experts de ce secteur et en associant le Syndicat national des Enseignants du Congo.
Le Syneco a été appelé à désigner ses experts qui vont travailler avec la Commission Économique et Financière de l’Assemblée Nationale dans l’examen approfondi du projet de loi des Finances exercice 2025. Une occasion pour ce syndicat, d’être au coeur des discussions sur l’affectation des fonds publics et sur la table des décisions au niveau du pouvoir législatif. Après ces échanges, le Syneco a levé la grève des Enseignants afin de ne pas mettre en souffrance les élèves.
“L’Honorable Président de l’Assemblée Nationale a compris facilement ce qui se passe à travers le système éducatif congolais. Il prend la question en charge et renvoie à l’Ecofin. Ensemble avec le Syndicat qui va devoir envoyer des délégués, la situation sera décantée”, a déclaré Cécile Tshiyombo qui confirme la levée de la grève des enseignants en leur appelant au travail dès ce lundi 21 octobre.
Rappelons que depuis la rentrée scolaire le 02 septembre dernier, les enseignants des écoles publiques n’ont jamais repris avec les cours. Ils revendiquent entre autre l’amélioration non seulement de leurs conditions des salaires, mais aussi de leur conditions de travail par le gouvernement congolais.
Mboshi