Onze (11)ans se sont écoulés depuis que le feu général Mamadou Ndala a été assassiné à Beni par les présumés ADF. Ses efforts consentis sur les lignes de front contre le M23 au Nord Kivu retiennent encore l’attention des milliers de citoyens congolais vivant dans la partie Edt du pays.
Lors d’une interview nous accordé, certains habitants de Beni soulignent que plusieurs leçons restent encore à tirer de son héritage alors que le pays est menacé par des groupes armés. Ils invitent par ailleurs les officiers de l’armée congolaise à suivre l’exemple de celui qui a été élevé à titre posthume général de Brigade.
Pendant ce temps, Maître Achille Kapanga, ancien maire de la ville de Beni, indique que la mort du général Mamadou a déjà créé un vide au sein du commandement des FARDC. Ce notable du Nord-Kivu recommande au gouvernement de la RDC notamment la prise en charge des veuves et orphelins des militaires qui ont déjà perdu leurs vies au champ de bataille pour la défense de la patrie.
Toutefois, Denis Kalenga Serge, coordinateur de la société civile du groupement Basongora dans le territoire de Beni, regrette cette disparition dont les œuvres restent à imiter par les citoyens congolais, victimes d’atrocités rebelles.
Rappelons que le colonel Mamadou ndala, commandant du 42ème bataillon Commandos, avait vaincu la rébellion du M23 en 2013.
Alain Wayire, Beni