Le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Samuel-Roger Kamba, était face aux députés nationaux membres de la commission d’enquête parlementaire chargée de faire toute la lumière sur l’importation et la circulation des produits pharmaceutiques en République démocratique du Congo.
Au sortir de la séance de travail, le ministre s’est exprimé en ces termes : « J’ai été invité la commission de l’Assemblée nationale pour répondre à une question fondamentale, celle du médicament, de son contrôle, de sa circulation et du danger qu’il peut représenter pour la vie humaine. Je suis venu pour donner un éclairage en tant que ministre de la Santé quant à cette grande problématique du médicament ».
On retient que le médicament figure parmi les éléments de la santé publique.
« En tant que ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, mon rôle est d’éclairer le Parlement sur les risques que court la population en consommant un médicament de mauvaise qualité », a-t-il précisé.
Pour les membres de la commission, cette activité avait pour but de donner du tonus à l’enquête, parce qu’après le départ de l’ancien ministre, on croirait que les armes ont été rangées. C’est enfin un message qui est envoyé en direction de tous les réseaux exerçant le trafic de faux médicaments, les importateurs véreux, sans qualité qui manipulent les médicaments, requérir la collaboration du nouveau ministre.
« Comme le ministre vient d’arriver, il est important qu’on puisse prendre contact avec lui, question de le pousser à vite s’imprégner des dossiers que son prédécesseur à laisser sur la table de travail », a indiqué l’un des députés membres de la commission.
Il faut rappeler que la commission travaille en étroite collaboration avec l’ordre des pharmaciens et les experts du ministère de la santé dans le souci de peaufiner des stratégies les meilleures de mettre fin à ce phénomène de circulation de faux médicaments en RDC.
Cependant, la lutte efficace contre les faux médicaments exige l’implication de tout le monde : Assemblée nationale, ministère de la Santé, la DGDA, DGRAD et tous les services de l’Etat intéressés par la question.
En réaction, le ministre a promis de travailler dans le sens de l’orientation de l’Assemblée nationale, a conclu le député.