La mini-fête des Juifs, commencée le dimanche 21 mai 2023, s’est poursuivie sans désemparer ce lundi 22 mai 2023 à Kalembelembe, siège de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH), dans la commune de Kinshasa. Placée sous le thème général : « Que Dieu tourne la langue de Balaam », cette mini-fête des Juifs qui voit défiler plusieurs orateurs venus d’horizons divers, est une occasion pour les enfants de Dieu d’être affermis et d’être délivrés, pour leur bonheur et leur croissance spirituelle.
Comme dans toute campagne d’évangélisation, l’intercession, l’adoration et la louange étaient au rendez-vous, permettant ainsi aux fidèles de tirer au maximum les avantages. Sans une publicité extraordinaire, des gens viennent de partout soucieux d’écouter les messages que donnent les différents hommes de Dieu.
Bien avant d’inviter l’orateur du jour, le Bishop Cobain Tshibanda qui vient de Mbuji-Mayi dans le Kasaï-Oriental, la parole a été donnée au Représentant légal de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme, qui a édifié les fidèles sur la construction d’un autel, susceptible de susciter l’intervention de Dieu.
A travers 2 Samuel 24, 15-25, Voici l’homme a retenu le fait que Dieu s’est repenti et il a donné l’ordre à l’ange pour que la maladie cesse. Malheureusement, la peste ne s’est pas retirée du peuple, parce qu’on n’avait pas élevé un autel.
A l’en croire, ce ne pas parce que tu es venu à l’église que les autels de ta famille vont être renversés. Il a rappelé que par la désobéissance de David, il avait élevé un autel négatif et il fallait un autel positif pour terminer cette malédiction. Et là où il n’y a pas d’autels, Dieu ne descend pas. Voilà pourquoi il a fallu qu’il élève un autel pour que la peste se retire. C’est à la suite de ceci qu’il a conduit le peuple de Dieu à l’offrande, une façon de construire un autel et permettre ainsi à Dieu d’intervenir efficacement.
« La prédestination dans la destinée d’une nation »
Tout juste après ce temps de collecte, Voici l’homme a donné la parole au Bishop Cobain Tshibanda, qui venait fraichement de Mbuji-Mayi, dans le Kasaï-Oriental. A travers le sous-thème : « La prédestination dans la destinée d’une nation (Ephésiens 1, 11) », il a tenu à dissiper tout malentendu.
Par la destinée d’une nation, dit-il, nous sous-entendons le sort fixé et particulier que Dieu dans sa souveraineté a établi sur une nation pour son avenir ou son devenir. « Dieu fixe les choses, un programme, au moyen de la parole par laquelle il voit l’avenir d’une nation », dit-il, avant d’ajouter que le Dieu que nous prions, a une spécialité, celle de proclamer les choses d’avance. Et Dieu a la capacité de réaliser tout ce qu’il a proclamé.
C’est ici qu’il a donné l’exemple de Marie, vierge de son état, mais à qui Dieu lui dit que tu deviendras enceinte et tu enfanteras un fils qui sauvera le monde de ses péchés.
Dans l’histoire de la nation, le Bishop Cobain s’est inspiré d’Abraham, le père des nations. Dieu lui a donné la promesse a trois dimensions : une postérité (c’est à travers elle que Dieu voyait la nation juive), un pays et la bénédiction ou la grandeur (je ne te bénirai et rendrai ton nom grand).
Il a aussi expliqué que la destinée passe par 3 éléments importants : être un leader dans une nation (c’est être le responsable des destinées), avoir un cœur sincère, avoir les mains compétentes (diriger exige de l’intelligence. On ne peut pas passer devant le peuple lorsqu’on ne connait pas), la responsabilité du peuple (la plus grande chose dans la responsabilité, c’est la mentalité. Un peuple sans mentalité, n’arrivera jamais à atteindre ses objectifs), la mentalité du travail (la plus grande chose à inculquer, c’est le travail. Nombreux veulent récolter là où ils n’ont pas semé. L’amour du pays se caractérise par l’amour du pays), l’Eglise de ce pays et l’excellence.
Cette prédication donnée en un temps record a été synthétisée par le Pasteur Voici l’homme, qui dira : Dieu promet à Abraham un pays. Si Dieu peut donner un pays, qu’est-ce qu’il ne peut pas donner à un homme ? de quoi avez-vous peur ? « La destinée d’une personne dépend de la prophétie sur cette personne », dit-il, avant de s’interroger : qui peut arrêter ce que Dieu a prévu ? Le pasteur a affirmé que même le diable est soumis à Dieu et ma vie ne dépend pas des sorciers. Tout ce qui nous arrive, dit-il, Dieu le permet, mais il y a des limites qu’il ne faut pas dépasser. Il a terminé par dire que la destinée d’une famille ou d’une église dépend de son leader. Le leader doit avoir le cœur, la tête et la capacité. A part les dirigeants, il y a aussi la responsabilité du peuple.
Ce qui m’arrive ce Dieu qui l’a permis mais que le Diable sache qu’il a de limite dans la vie ma destinée dépende de la prophétie de mon église et je sais que mon pasteur à un coeur, il est compétent et a de l’intelligence