C’est ce mardi 11 juillet que le Professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, a clôturé ses réunions populaires avec les Chefs d’établissements de la ville province de Kinshasa dans la province éducationnelle de Kinshasa/Lukunga.
A cet effet, l’Institut de la Gombe, située dans la même Commune portant le même nom, a servi de cadre à cette cérémonie qui a regroupé les chefs d’établissements de 7 communes qui constituent le district administratif de Lukunga.
Parce qu’une dernière étape dans la province administrative de Kinshasa, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a commencé son discours par remercier les directeurs chefs des services de l’administration centrale de l’EPST pour leur accompagnement sans faille dans cette campagne. Par la même occasion, le Ministre a remercié particulièrement le Proved de Lukunga qui a réussi à lutter contre les antivaleurs et a imposé le respect strict de la gratuité de l’enseignement primaire. Parce que si, la Province éducationnelle de Kinshasa/Plateau a été le siège des antivaleurs, Kinshasa/Lukunga a été le bastion de la lutte contre la gratuité de l’enseignement primaire public.
C’est une province éducationnelle qui a été pratiquement le siège de la marchandisation de l’éducation où il y a eu des résistants contre cette réforme qui est consignée dans le contrat social voté au référendum par tous les Congolais, la Constitution. Qui combat la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements scolaires publics est semblable à ceux qui nous agressent, a-t-il souligné.
S’adressant aux chefs d’établissements scolaires, le Ministre Tony Mwaba a fait remarquer à ses hôtes que dans leurs établissements, ces derniers représentent le Ministre, et par ricochet le Gouvernement. Partant de cela, un chef d’établissement se trouve dans le banc gouvernemental et non le banc syndical. Il est donc le représentant du pouvoir organisateur (l’employeur).
Il revient alors à ces auxiliaires du Gouvernement de défendre et de protéger les intérêts du pays. Le Ministre Tony Mwaba a rappelé aux chefs d’établissements scolaires le rôle qui est le leur notamment l’encadrement des élèves et des enseignants, la supervision des activités, l’élaboration et l’exécution du budget ainsi que le contrôle sanitaire et environnemental de l’établissement.
La lutte contre les antivaleurs, une urgence
Premier à prendre la parole, le Proved de Lukunga Sieur Jean-Pierre Yoy Bokete a dressé une cartographie détaillée de sa juridiction qui comprend 13 sous-divisions réparties dans 7 communes: Barumbu, Gombe, Kinshasa, Kintambo, Lingwala, Mont-Ngafula et Ngaliema; 26 pools d’inspections dont 13 pools primaires et 13 pools secondaires ; 26 antennes de la DINACOPE ; 6 coordinations des écoles conventionnées ; 6 associations des parents d’élèves; 2 associations provinciales des écoles rivées agréées et 7 structures syndicales.
En rapport avec les statistiques, la province éducationnelle de Kinshasa/Lukunga compte 725 écoles maternelles dont 75 publiques; 1261 primaires dont 337 publiques; 870 écoles secondaires dont 203 publiques; 105 bureaux gestionnaires ; soit au total, 2856 dont 720 établissements scolaires publiques tous mécanisés.
Quant aux effectifs des élèves, Kinshasa/Lukunga regorge en son sein 689.533 élèves dont 319.104 filles répartis comme suit: 42.660 élèves au maternel; 417.201 élèves au primaire, dont 353.200 élèves dans les écoles primaires privées agréées et 229.672 élèves au secondaire.
Vexée par l’agir spontané des chefs d’établissements, Mme le Secrétaire général a interpellé ces derniers en ce qui concerne la lutte contre les antivaleurs avant de les convier à mettre en pratique les orientations du Ministre de l’EPST. Ensuite, elle a énuméré la plage de documents que doit détenir un chef d’établissement scolaire pour la gestion efficace et efficiente de l’école.
Il sied de noter qu’après l’étape de Kinshasa, le Ministre Tony Mwaba Kazadi va continuer cette campagne dans quelques provinces administratives et éducationnel