La responsable de l’hôtel Paradis à Tshikapa, Ariela Affuta licencie ses agents sans aucun respect des procédures administratives et le code du travail. Le cas le plus récent est de son Directeur général démissionnaire qui est privé de son décompte final et plusieurs biens lui ont été confisqués, renseigne nos sources.
Contacté par notre rédaction, le DG démissionnaire, Nkori Ibala Cédric attribue sa démission aux erreurs que commettait la nouvelle patronne de l’hôtel.
“Après avoir passé plusieurs années avec mon patron de l’hôtel Paradis, M. Ilan Affuta aujourd’hui retraité vu son âge, j’ai compris que la fille de mon patron qui a remplacé son père, commettait certaines erreurs et ma vision ne marchait pas de pair avec la sienne. Malgré mon expérience de plus au moins 10 ans passée aux côtés de son père comme directeur de l’entreprise, sa fille Ariela Affuta ne voulait pas respecter les normes administratives. Voilà pourquoi j’avais démissionné pour me séparer à l’amiable avec elle », explique-t-il.
Et Nkori Ibala Cédric d’ajouter : « Oui, je suis devant la justice avec la dame Ariella Afuta, actuelle responsable de l’hôtel Paradis. Je n’ai pas touché mon décompte final il y a de cela 4 mois sans savoir le pourquoi. Pourtant à mon niveau, il n’y a rien qui bloque. Peut-être vous ne le savez pas, à ma sortie, tout a été vérifié et rien ne peut bloquer mon décompte si seulement la justice arrive à m’aider. La dame estime qu’avec son argent elle peut influencer la justice pour m’empêcher de toucher mon décompte final. Pour elle, en Rdc, il n’y a pas de bonne justice, car c’est le plus riche qui peut gagner le procès”.
Grave encore, note M. Nkori, à mon absence, l’actuelle patronne a cassé la porte du bureau. Très grave, elle aussi cassé le coffre-fort où elle a retiré mes pièces d’identité, mes diplômes et mon argent privé.
Nkori Ibala Cédric accorde encore du crédit à la justice congolaise et espère non seulement avoir son argent, mais aussi être remis dans son droit légitime conformément aux lois de la République.
« J’appelle à la conscience des magistrats qui instruisent le dossier de dire le vrai droit et honorer la nation congolaise aujourd’hui considérée par les expatriés comme un pays sans une bonne justice où les magistrats et les juges se laissent faire par n’importe qui. J’ai confiance en la justice de mon pays particulièrement au Tribunal de Grande Instance de Tshikapa qui gère cette affaire depuis le début. Même si l’équipe adverse multiplie les efforts et stratégies pour désorienter les magistrats sur la bonne voie, jusqu’ici j’ai confiance aux magistrats, car le dossier évolue normalement », a-t-il ajouté, avant de solliciter l’implication des organisations non gouvernementales de défense des droits humains. Cette affaire doit aussi intéresser le chef l’État congolais qui logiquement doit suivre de près la façon que nos compatriotes sont virés par leurs chefs. Parmi eux, les expatriés », a conclu Cédric, rencontré dans les installations judiciaire complètement épuisés.
Cette dame qui a remplacé son père à l’hôtel Paradis/Tshikapa vire les employés sans préavis, minimisant la justice congolaise depuis son arrivée. Grave, le salaire des agents est fixé selon sa volonté et rien au respect de code du travail et le SMIG. Quelques membres du gouvernement provincial seraient en train de soutenir cette responsable de l’hôtel Paradis au détriment des agents. Il y a aussi plus ou moins 5 employés qui ont été licenciés et n’ont jamais touché à leurs décomptes.
L’accusée est restée injoignable et serait déjà à Kinshasa et pourtant, la justice l’avait interdit de sortir de la ville jusqu’à nouvel ordre. Un avocat proche de Mme Arial a promis sa réaction d’ici quelques jours à Okapi news
Jean-Luc Bakampenda Kabongo depuis Tshikapa