Le Président de la FIFA s’est exprimé lors du 48e congrès ordinaire de l’UEFA : “Nous devons mettre un terme à cette situation par tous les moyens”. Gianni Infantino souhaite une coopération autour d’une proposition à soumettre au Congrès de la #FIFA, en mai prochain. Les mesures et sanctions actuellement en place “ne suffisent pas”, a-t-il assuré aux délégués présents à Paris
Gianni Infantino a demandé aux associations membres européennes de rejoindre la FIFA et d’agir ensemble contre le racisme. Il a notamment appelé à une collaboration autour de nouvelles réponses à présenter au prochain Congrès de la FIFA, au mois de mai.
S’exprimant dans le cadre du 48e congrès ordinaire de l’UEFA à Paris, Gianni Infantino a proposé aux 55 associations membres européennes de la FIFA de s’associer à la conception de mesures plus ambitieuses à présenter aux 211 associations membres de la FIFA lors du 74e Congrès de l’instance, le 17 mai prochain à Bangkok (Thaïlande).
“On dit que le football unit le monde, mais notre monde est divisé, en proie à l’agressivité et, au cours des dernières semaines et des derniers mois, nous avons malheureusement été témoins de nombreux incidents à caractère raciste. Ce n’est plus acceptable. Nous devons mettre un terme à cette situation par tous les moyens. Le racisme est puni par la loi. Le racisme est une chose grave”, a déclaré le Président de la FIFA.
“Ce que je vous propose, c’est de travailler tous ensemble au cours des trois mois qui nous séparent du Congrès de la FIFA à Bangkok. Nous pourrons ainsi nous retrouver en mai pour présenter une résolution forte autour de laquelle les 211 pays de la FIFA pourront s’unir pour combattre le racisme. Éradiquons le racisme. Maintenant. Et faisons-le ensemble.”
Le Président de la FIFA a également rappelé aux délégués que la FIFA avait déjà mis en place une “procédure à trois étapes” qui permet aux arbitres d’agir en cas d’incidents racistes. Si la première annonce réclamant la fin de ces agissements n’est pas suivie d’effets, les arbitres peuvent suspendre le match et même l’arrêter définitivement si les exactions se poursuivent ou se répètent.
Il n’a pas échappé au Président Infantino que ces mesures, en place depuis 2018, n’ont malheureusement pas suffi à débarrasser le football et la société du fléau du racisme. Il a cependant estimé que le football devait présenter un front uni pour s’attaquer à ce problème efficacement.