Le Groupe Inter-Désirs << GIDE >>, en collaboration avec la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), CUSO International et Marie Stopes Internationale, a organisé ce jeudi 7 mars, une table ronde sur le thème « Pour une meilleure prise en compte de la variation des caractéristiques sexuelles (VCS) ou intersexuation en RD Congo ». L’objectif était de sensibiliser les acteurs étatiques et non étatiques à la situation des personnes intersexuées et de promouvoir une meilleure prise en compte de leurs droits.
Préoccupé par les violations des droits humains à l’encontre des personnes intersexuées, qui comprennent notamment :
•Le rejet dans la société
•La discrimination injuste dans les écoles et les établissements de santé
Le GIDE appelle les parties prenantes à :
•Promouvoir et protéger les droits des personnes intersexuées sur le continent
•Mettre un terme aux pratiques de normalisation génitale non consenties sur les personnes intersexuées, telles que les interventions chirurgicales et hormonales
•Inclure l’éducation en matière d’intersexualité dans les services de conseils et de soutien prénataux
•Interdire la discrimination fondée sur les caractères et caractéristiques intersexués
Pour rappel, les personnes intersexuées naissent avec des caractéristiques sexuelles (chromosomes, organes génitaux, hormones) qui ne correspondent pas aux définitions typiques de mâle ou femelle. Elles peuvent faire face à de nombreuses difficultés, notamment :
•Stigmatisation et discrimination
•Interventions médicales non consenties
•Manque de protection juridique
Cette table ronde a connu la participation du ministre de la Santé, du GFE, la CNDH, de l’Unesco, de la Fondation DNT, Usaid, Unfpa, UNICEF et tant d’autres.
Gracia Kaboza