Ce mardi 16 juillet 2024 devant le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) a fait le rapport des activités de cet établissement public au cours de ces derniers mois caractérisés par plusieurs succès dont l’intégration de plusieurs Congolais dans le capital de grandes entreprises de sous-traitance travaillant avec de grands groupes miniers.
C’est le cas de l’entreprise BANGDE qui travaille avec SICOMINES et de 4 entreprises sous-traitantes du groupe ERG AFRICA ou 7 actionnaires congolais personnes physiques qui ont intégré le capital. C’est le même cas avec la société Sandvik International. Ces signes qui ne trompent pas démontrent que l’ARSP est sur la bonne voie avec ces débuts très encourageants.
Rangé derrière la vision du président Félix Tshisekedi d’assurer l’émergence de la vraie classe moyenne avec notamment la création des millionnaires congolais, le DG de l’ARSP a promis au chef de l’État de multiplier les efforts pour atteindre les objectifs lui assignés.
Au cours de l’audience, le Directeur général de l’ARSP a fait savoir au premier citoyen du pays que tout le travail abattu par le personnel de cet établissement public au cours de ces derniers mois repose sur l’accès des entrepreneurs congolais aux marchés. L’effet direct est la création d’emplois et la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes qui constitue le premier pilier de son nouveau quinquennat.
De son côté, le président de la République a donné sa bénédiction de voir l’ARSP continuer à travailler pour le développement de la chaîne de valeur avec des résultats probants à mi-parcours pour toutes les actions initiées, notamment le contrôle dans tous les secteurs d’activité économique, la vulgarisation de la Loi sur la sous-traitance , le renforcement du partenariat avec le secteur privé.
Créer des milliardaires congolais, c’est possible
Pour rappel, Miguel Kashal Katemb, Directeur Général de l’ARSP, a remis dernièrement à Kolwezi les attestations à quatre entreprises du Groupe ERG Africa qui ont ouvert leurs capitaux à sept actionnaires congolais ayant obtenu des vraies parts sociales. Cet exploit marque ainsi le début de la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi portant particulièrement sur l’épineuse question de la création de vrais millionnaires congolais.
« Lorsque le Chef de l’Etat a dit qu’il devait créer des milliardaires congolais, ce n’était pas des histoires, les Congolais viennent d’entrer dans des parts sociales réelles. Les milliardaires et millionnaires, c’est au travers cette voie, au travers cette loi qui donne aux nationaux le pouvoir d’entrer dans le capital et de travailler en partenariat avec les multinationales voilà la voie des milliardaires. Aujourd’hui, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a fait sa part, car il y a la part de l’Etat et celle de la population, ainsi que celle de Dieu », telle est la déclaration du DG de l’ARSP, Miguel Kashal Katemb, en marge de la remise des attestations d’enregistrement à quatre entreprises qui viennent de régulariser leur dossier après avoir été précédemment sanctionnées pour non-respect des critères requis pour les sous-traitants, à savoir la détention par les Congolais de 51% des parts sociales.
Il s’agit de quatre entreprises du Groupe ERG Africa, jadis listées comme des sous-traitants inéligibles, et qui ont ouvert leurs capitaux à sept actionnaires congolais qui sont, de manière régulière, légale et effective, en possession des vraies parts sociales. La signature des actes constitutifs desdites sociétés est intervenue au cours d’une cérémonie solennelle tenue à Kolwezi, Chef-lieu de la Province du Lualaba, en présence de plusieurs Notables de cette partie de la RD. Congo dont l’Honorable Miguel Kashal Katemb, Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance du Secteur Privé (ARSP), ainsi que de Nicolas Treand, Président-Directeur Général d’ERG Africa. Les 4 sociétés dont il est question travaillent avec l’entreprise principale METALKOL et figurent parmi les 9 sanctionnées qui, autrefois, ont été sanctionnées par l’ARSP, pour non-conformité aux exigences de la Loi sur la sous-traitance.
Le Quotidien