Le Rapporteur de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Patricia Nseya séjourne depuis jeudi 06 avril à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu où elle est en mission de supervision, contrôle et évaluation de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs.
De passage à Goma dans la province du Nord-Kivu, le porte-parole de la CENI a été accueillie par l’équipe du Secrétariat exécutif provincial (SEP) Goma avec laquelle elle a eu un échange sur le déroulement de l’opération d’enrôlement dans cette province sous état de siège, avant la traversée du lac Kivu pour Bukavu.
A Bukavu, le SEP et ses collaborateurs ont réservé un accueil sans précédent au porte-parole de la Centrale Électorale. Sur place, les préoccupations de la presse locale ont trouvé des réponses appropriées. Les questions portaient notamment sur les 10 jours accordés à tous les centres de l’aire opérationnelle 3 pour récupérer le retard enregistré. En Français comme en Swahili, Patricia Nseya a été claire et sans ambiguïté : ” Comme je l’ai dit à mon arrivée, l’objectif de ma mission ici est la supervision, le contrôle et l’évaluation du déroulement de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs. Je tiens à voir ce qui se passe sur terrain. Après quoi nous allons déterminer si les 10 jours de récupération sont suffisants ou pas “.
Il sied de préciser que cette mission du Rapporteur prévoit une rencontre avec les autorités provinciales et la ronde des centres d’inscription pour s’enquérir de vrais défis sur terrain des opérations pour que le management de la CENI soit en mesure d’apporter des réponses précises à chaque situation.
Si la troisième aire opérationnelle comprend 7 Provinces et deux pays étrangers, il faut préciser que cette opération dans la partie Est du pays notamment dans les provinces du Nord-Kivu, Ituri et Sud-Kivu se déroule dans un contexte particulier suite à la situation sécuritaire dans cette région qui n’est pas sans conséquence sur le déroulement des opérations.