Chose promise, chose due. C’est un véritable cadeau de Noël qui pointe à l’horizon pour les chrétiens très nombreux majoritaires de la paroisse catholique de Barhiba, mais surtout pour tous les consommateurs de Kasha.
Ils sont plus ou moins 370.000 habitants dans cette commune en gestation de la ville de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu.
L’eau c’est la vie, dit-on. Dans 3 semaines, l’eau coulera au robinet dans la future commune de Kasha. Elle jaillira à partir d’une source d’alimentation d’eau aménagée au sein même de la paroisse catholique de Barhiba.
La pose de la première pierre a eu lieu dimanche 10 décembre, sous les yeux de la population qui sortait de la célébration eucharistique de l’église d’à-côté, mais aussi de nombreux autres passants.
Ce forage d’eau est un énième don à ses frères, offert par le ministre du gouvernement de la République, Dr Gilbert Kabanda. En séjour à Bukavu pour battre campagne en faveur du candidat numéro 20, le président de la République sortant, il a saisi l’opportunité pour donner personnellement le coup d’envoi des travaux.
Le ministre Kabanda a mis lui-même la main dans son porte-monnaie.
Coût des travaux : 25.000 $ ; fruits de ses économies depuis 1 année quand il faisait cette promesse à la demande expresse des siens de cette contrée.
Et pour avoir fait encore preuve de son grand cœur en posant cet autre geste, le ministre Kabanda a eu droit à un cadeau d’une chèvre qui lui a été remise un abbé au nom du curé de la paroisse de Barhiba empêché. Ce dernier a dit toute l’émotion qui habite les bénéficiaires consommateurs d’eau potable.
Après la pose de la première pose, le ministre Gilbert Kabanda s’est fait de nouveau plaisir sur une nouvelle tournée des sites de sa vie d’enfance, entre autres son école primaire où il a retrouvé le même banc à l’encrier à l’ancienne de sa première classe en 1952 ; c’était il y a 71 ans, et d’autres infrastructures catholiques d’à côté.
Enfin, un tour pour visiter sur des collines des vastes étendues de terres arables plutôt non cultivées ; ce qui a suscité sa réprobation contre cette apathie de ses frères, leur demandant de se reprendre en charge par de nouvelles initiatives collectives.
Le ministre Kabanda qui était plusieurs fois arrêté et abordé en cours de route, prenant langue avec les siens et les siennes, a quitté son village de Mushekere vers la tombée de la nuit.
BM