Le réseau des associations de protection des droits de l’homme au Congo (Raprodhoc) condamne avec véhémence la mort d’un homme torturé dans l’amigo de la police de protection des violences sexuelles à Kamonia chef-lieu du territoire de Tshikapa au Kasaï.
Ce réseau de la société civile demande aux autorités compétentes de diligenter une enquête rigoureuse afin de faire justice à la famille du regretté.
Dans une déclaration rendue publique le vendredi dernier, Alain Nkashama Muana, secrétaire exécutif de Raprodhoc condamne la détention en garda-à-vie de cet infortuné qui était arrêté pour s’être disputé avec son épouse.
« Nous demandons aux autorités provinciales de la police de prendre en charge toutes ses responsabilités pour instruire les policiers à ne plus commettre des actes de tortures sur les paisibles citoyens et au parquet de Grande Instance de former les OPJ pour éviter ce genre d’actes sur toute l’étendue du territoire de Tshikapa et de la province du Kasaï en général », a déclaré Alain Nkashama Muana, tout en signalant que le réseau reste disposé à accompagner la famille du regretté pour une action judiciaire.
Notons que le pauvre est décédé puis inhumé au début de cette semaine à Kamonia. Quelques éléments de la police de la ville sont aux arrêts pour une enquête.
Jean-Luc Bakampenda