Kasai: La société civile confirme la tenue des élections de décembre dernier dans le territoire de Dekese.

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“Les élections législatives nationales et provinciales le 20 décembre avaient été organisées dans le territoire de Dekese par la Ceni, malgré quelques irrégularités notées”, c’est qu’affirme Madame Francine Malu, responsable de l’Organisation de la société civile pour la paix au Congo (OSPC) qui était aussi parmi les superviseurs électoraux lors de ces scrutins combinés dans ce territoire le plus reculés de la province du Kasaï.

« J’ai été envoyée à Dekese comme superviseur provinciale. Les élections devraient avoir lieu le 20 décembre 2023, malheureusement nous avions commencé les élections en retard, vu que les matériels n’étaient pas encore arrivés à Dekese. Tout ce qui se dit là, réellement ça s’est passé à Dekese. Il y a eu violations des droits humains, tueries et destruction des biens dans tous les deux camps (Adrien Bokele et Evariste Vetshi). Ce sont les partisans de ces deux candidats qui s’entretuaient eux-mêmes. Nous, en tant que société civile et superviseur, nous avons interrogé ces deux camps pour savoir ce qui était à l’origine de ces troubles et nous avons constaté que ces deux camps cherchaient comment avoir le pouvoir, chose que nous avions condamné sur place. Malgré celà, il y a eu les élections à Dekese », relate Francine dans un communiqué de presse rendu public le mardi soir.

Face à des dénonciations de bourrage d’urnes et détention illégale des DEV faites par la Synergie de la société civile, notamment l’ONG Binadamu en action et la Lucha qui sollicite la démission du ministre Adrien Bokele qu’il accuse être un responsable directe de cette situation et à l’honneur des personnes décédées , madame Francine Malu regrette que cette question soit soulevée par un groupe de gens appelé à être neutre. Cette déclaration est faite après plusieurs jours passés.

“Je cherche à comprendre pourquoi ce rapport n’était pas donné avant la publication des résultats des législatives nationales et provinciales de Dekese, alors que la justice a déjà la situation entre les mains. La société civile devrait être loin de cette affaire” conseille Francine Malu.

Elle dénonce de son côté, la manipulation derrière cette histoire.

“Ces structures n’avaient pas des agents déployés à Dekese pour lui fournir des données qu’elle qualifie aujourd’hui de mensongères.
Je ne fais pas la politique, je suis de la société civile mais je m’inquiète quand-même.

 

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa

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Lequotidien

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