Au cours de la séance des questions-réponses, la presse a relayé les propos de l’ambassadeur Français au Conseil de sécurité qui pense qui pense qu’il n’appartient pas à l’extérieur de régler les problèmes congolais. En réponse à cette provocation, Lutundula a expliqué que ce que nous connaissons aujourd’hui est un héritage qui a été légué à Félix Tshisekedi et qu’il s’emploie à régler cette facture de manière à ce que nous puissions vivre dans la normalité. « Ça ne nous empêche pas d’en parler. C’est extrêmement grave, une erreur que de penser que dans ce pays les autorités pensent qu’il y a un pays au monde qui résoudra les problèmes des Congolais. Il est incorrect que d’imposer à un pays d’accueillir les génocidaires… Lorsque la RDC voulait refouler les génocidaires, la voix est venue de la France. Il est scandaleux de penser que la RDC est responsable. Il est extrêmement grave et inadmissible que l’on vienne en Rdc pour effectuer une mission noble et que par la suite vous faites le Ponce Pilate », fustige-t-il.
A l’en croire, si nous sommes avec les Nations-Unies, c’est parce qu’on est correcte. Sinon, parmi les objectifs fondateurs de l’ONU, c’est le maintien de la sécurité et de la paix à travers le monde. On ne peut pas compter sur les Nations-Unies, mais avec les Nations-Unies. Est-ce que les pays membres permanents du Conseil de sécurité manquent les moyens pour imposer la paix au Congo ? Non. La vie internationale a été organisée de cette manière-là. Nous n’avons pas de choix tant que nous sommes dans la dynamique internationale que d’aller de ce côté-là. Quoi qu’il arrive, Bendele ekokueya te.
De son côté, Patrick Muyaya a ajouté en disant que lorsque Macron répondait à une question sur la responsabilité des uns et des autres, il a dit qu’il est prêt pour une commission. « Nous devons faire ce travail historique pour mettre à jour tout ce qui s’est passé. Lorsqu’on regarde le rôle de la communauté internationale à l’époque, on ne peut pas jeter toute la responsabilité à ce régime. Cela n’exonère en rien la responsabilité de la communauté internationale », dit-il.
Il a rappelé que l’origine de la crise, c’est l’arrivée des réfugiés rwandais. Les Congolais doivent être sûrs que jamais au paravent la question de la sécurité n’avait été autant prise en charge. Nous savons que personne ne fera le boulot à notre place. C’est ainsi que nous avons la loi de programmation. Nous sommes les premiers à trouver solution à nos problèmes.
Pour le VPM aux Affaires étrangères, la meilleure façon d’enterrer un problème au niveau international, c’est de le confier à une commission. C’est le cas du rapport Mapping…