Dans son intervention à l’ouverture du stage de formation pour officiels et arbitres Niveau 1 qu’il anime l’Expert Malam s’est exprimé en ces termes : ‘’L’honneur m’échoit de prendre la parole devant le ministre des sports dont c’est sa première activité sportive. Ça nous enchante. On a attendu cet instant depuis des années. Et c’est arrivé avec l’avènement du nouveau ministre des sports. En ce qui concerne cette grande formation, une grande première dans l’histoire de la RDC et même de l’Afrique Centrale. C’est à l’occasion du grand événement mondial attendu, les jeux de la francophonie Kinshasa 2023. Donc, cette formation des officiels techniques et des arbitres, vous savez sans une organisation technique parfaite, on échoue dans tout événement. Avec cette disposition prise par la Fécolutta et avec l’appui du ministère des sports, au nom de la fédération internationale, je ne peux qu’apprécier cette disposition. Je remercie très sincèrement les autorités congolaises à travers la présence de son excellence monsieur le ministre parmi nous’’.
Donnant de précisions sur la formation
L’expert Malam précise : ‘’La formation va durer 6 jours. Elle aura pour base la connaissance de la lutte africaine. Comment on est parvenu à intégrer ce sport typiquement traditionnel (issu de nos valeurs traditionnelles) qui a gagné l’international. Imaginez-vous, il y a des années aux Jeux Olympiques et sur le plan international, les jeux de la francophonie, nous, nous ne faisons que des jeux qui nous sont presqu’importés. Et nous devons aussi donner de la valeur à ce que nous faisons. C’est la seule discipline typiquement africaine qui a pu franchir les frontières africaines jusqu’à gagner l’Europe, l’Asie et c’est pour cela, la CEDAO a beaucoup travaillé sur cette forme de lutte. Et depuis 2020, nous avons voulu faire de la RDC le point focal de cette lutte en Afrique Centrale. Dieu merci, avec cette volonté remarquée présentement, je sais que nos vœux-là seront exaucés. Avec la CEDAO, avant-hier c’était 14 pays africains qui étaient au Niger. On a sympathisé pendant 4 jours. La finale a opposé le Niger au Sénégal. Donc, on veut faire de la RDC qui est un pays de la lutte avec ses luttes sociétales qu’on connait Libanda, Kabubu et autres qui appartiennent à nos valeurs traditionnelles. Et dont la compilation avec la lutte des autres pays ont donné ce règlement-là de l’Afrique. C’est un travail de la Conféjes et de la fédération internationale pour sortir un seul règlement qui va permettre à l’Afrique de se retrouver. L’Afrique s’est retrouvée à partir de 73 autour de ce règlement de 1995 à Niamey avec le Maroc, le Tchad, Centrafrique, Mauritanie, Niger, Sénégal, Bénin…12 à 14 pays au Niger pour faire le 1er championnat d’Afrique. Maintenant, on est sur le plan international. Donc, c’est une valeur. Et nous voulons faire de la RDC le point focal comme l’a fait la CEDAO en Afrique de l’Ouest.
Pour cette formation, ça c’est la lutte africaine. Elle n’est plus traditionnelle. Elle incarne des valeurs modernes et des valeurs traditionnelles. Donc, dans chaque pays, pour nous fédération internationale, on a une et une seule fédération par pays qui gère et les luttes olympiques à savoir : la Lutte Libre, la Lutte Greco-Romaine, la Lutte féminine, le best reselers, le bus reselers et la lutte africaine et mêmes les formes des luttes sociétales sont sous la coupe de la fédération internationale. Donc, elles sont la coupe d’une et une seule fédération par pays. Voilà ce que j’ai eu à confirmer une des lettres de la fédération internationale. On a une et une seule fédération congolaise, on a une et une seule fédération nigérienne, une seule et seule fédération sénégalaise etc et qui gère toutes les formes des Luttes que ça soient olympiques que ça soit la lutte traditionnelle. Monsieur le ministre, voilà l’information. Ici, on était venu en 2020 pour faire une compilation avec le CIEJF, le Directeur est là (Cfr Zénon Kabamba) et il peut témoigner. On a vu le Comité Olympique Congolais, le ministre des sports pour donner cette information. Et c’est en ce moment qu’on a positionné M. Eric Kinzambi comme président de la Fécolutta. Et il va gérer les choses jusqu’à la nouvelle assemblée. Voilà monsieur le ministre ce qu’avais à dire. Je réitère notre remerciement pour votre engagement, pour votre première sortie avec la lutte africaine. Un sport sur l’international typiquement africain’’.
Antoine Bolia