Rétablissement de la peine de mort en RDC : l’Archevêque de Kinshasa Fridolin Ambongo qualifie les animateurs du régime de Tshisekedi des premiers traîtres 

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Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa n’a pas manqué de réagir à la mesure concernant la levée du moratoire contre la peine de mort en République Démocratique du Congo.

Réagissant dans une chaîne étrangère au cours d’une interview, ce prélat catholique n’a pas apprécié cette décision prise par le gouvernement congolais. Selon lui, il craint le règlement de compte.

“Je ne souhaiterais pas qu’on profite d’une notion floue des traîtres, pour des règlements des comptes sur le plan politique”, a-t-il martelé.

Le cardinal Fridolin Ambongo juge irresponsable cette décision.

“C’est un pas en arrière. Je ne trouve pas qu’un gouvernement responsable puisse lever une telle option pour punir des gens qu’on appelleraient des traîtres”, a dit le Cardinal Ambongo.

Le remplaçant de Laurent Mosengwo a tenu à clarifier la notion de traître. Pour le numéro un de l’église catholique Romaine en RDC, “les premiers traîtres sont les gouvernants, dès lors qu’ils n’arrivent pas à accomplir leur mission de servir le peuple”.

“Quand je prend la réalité de chez nous au Congo, les grands traîtres à la patrie, ce sont justement ceux qui sont au pouvoir. Par ce qu’ils n’assument pas le rôle pour lequel ils ont reçu des charges. C’est-à-dire, service à la population”, explique ce prélat catholique.

Plusieurs structures et personnalités réagissent quand à cette décision. Mais pour le gouvernement et les partisans au pouvoir, une mesure à saluer pour décourager les traîtres et le banditisme urbain.

 

 

Mboshi

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