La matinée de ce lundi 27 février s’est annoncée avec une vive mobilisation dans la commune de Mont Ngafula, au niveau du quartier Matadi Mayo, où la route Matadi a été envahie par les habitants de ce coin de la Capitale Kinshasa dénonçant les manœuvres dans l’achèvement de ce tronçon si important.
Ces citoyens de Matadi Mayo protestent contre la lenteur des travaux de canalisation d’eaux et exigent le départ de la compagnie chinoise chargée d’exécution des travaux sur ce tronçon.
Plus les pluies s’accumulent, plus la population dans ce coin de la Capitale s’enfonce dans des érosions qui ravagent les parcelles, maisons mais aussi qui causent la perte des vies humaines.
C’est ce qui a poussé la population à envahir la route Matadi pour réclamer que “le gouvernement puisse confier ces travaux aux génies militaires qui avaient travaillé sur l’érosion du quartier Badiadingi”, située à une centaine des mètres, “parce que les maisons disparaissent à chaque pluie », réclament-ils.
Actuellement, il n’y a plus d’accès au quartier Matadi Mayo par véhicule, faute d’une grande tête d’érosion tirant sa source sur la grande Route Matadi, qui a coupé cette route en deux.
Signalons que le mercredi 22 février dernier, la grande pluie qui avait arrosé la Capitale kinoise avait laissé des traces dans cette contrée.
Il sied de dire qu’à quelques dizaines des mètres de la partie qui a été coupée en deux au mois de décembre dernier, une grande tête d’érosion juste devant l’école Mapinduzi a encore pris place jusqu’à toucher la Nationale Numéro 1.
Les habitants de ce coin de Mont Ngafula, non loin du grand marché Matadi Kibala, déplorent à cet effet la lenteur des travaux exécutés par les Chinois. Selon eux, cette manière de travailler met en danger les habitants environnants ces deux têtes d’érosion.
Jean-Luc Lukanda Mutombo