Les originaires de la ville province de Kinshasa, regroupés au sein de la tribu Teke Babali, sont montés au créneau pour réclamer leur prise en compte dans les institutions de la République Démocratique du Congo.
Dans une correspondance adressée en son temps à l’Informateur Augustin Kabuya, ces autochtones Kinois rappellent aux autorités du pays, la négligence dont ils sont victimes et l’injustice qu’ils subissent dans la répartition de quota au sein des différentes institutions de la RDC qui gèrent la chose publique.
Ce peuple qui a habité la province de Kinshasa depuis cinq siècles avant l’arrivée des Belges, rappellent qu’ils ont participé à la table ronde des Bruxelles par leur leader politique, figure emblématique de l’époque, du nom de Pierre Mombele Sem N’kira, père biologique du célèbre sapeur congolais Niarcos de triste mémoire.
Ces originaires de la province de Kinshasa dénoncent leur absence dans toutes les instances décisionnelles du pays, notamment, à l’Assemblée nationale, provinciale de Kinshasa, pas d’avantages aucun revenant à ces premiers occupants de la capitale congolaise.
Prônant l’unité nationale, cheval de bataille du chef de l’État, ces descendants de Makoko Ilo, Ngaliema Intshi, Mfumu Mvula et Ngobila espèrent obtenir gain de cause à leurs revendications dans le prochain gouvernement.
Ainsi, ils en appellent à l’implication personnelle du président Félix Thsisekedi, en sa qualité de garant de la cohésion nationale et du bon fonctionnement des institutions de la République, à suivre de près cette situation afin d’en trouver une bonne solution en vue de favoriser la paix sociale et l’unité nationale.
Lequotidien rdc