Grâce aux performances engrangées: Le Gouvernement envisage l’avenir du pays avec sérénité 

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De retour de Washington où il a conduit la délégation congolaise aux Assemblées annuelles de printemps, le ministre des Finances Nicolas Kazadi, par devoir de redevabilité, a fait part aux Congolais, à travers un Briefing presse organisé ce mercredi. Cette mission à Washington arrive à la veille de la 6e revue du Programme triennal mis en œuvre avec comme objectif de mettre le pays sur les rails et lui permettre d’aller plus loin.

« Le FMI est une sorte d’auditeur qui regarde comment nous performons. Nous sommes arrivés à dépasser la 5e revue. La fin de la 6e revue va nous permettre de conclure un programme », dit-il, avant de s’interroger sur les rapports qu’à le pays avec le FMI. Dans sa réponse, il a dit ceci: ” Nous avons rétabli beaucoup d’habitudes: reddition des comptes, déposer le budget à temps, le contrôle… Nous venons d’adhérer dans le groupe Edmond. L’ensemble des performances nous a permis d’avoir un budget différent. Plus de 5 milliards des ressources extérieur mobilisés, un accroissement des investissements directs étrangers”. C’était avant de souligner ceci: ” En plus, l’image du pays est telle que les investisseurs privés accroissent leurs investissements. Nous avons besoin de cela parce que nos ressources demeurent faibles. Nous devons accroître notre budget, notre PIB mais aussi notre capacité à accroître le financement extérieur. Tout ceci nous permet d’envisager l’avenir avec sérénité. Le pays devient une destination pour les investissements. Nous devons être rassurés de l’action menée par le président de la République depuis 5 ans. A ce jour, on a la gratuité de l’enseignement primaire, de l’accouchement…et bientôt la gratuité au niveau du secondaire”.

Poursuivant son intervention, le ministre a fait savoir à la presse qu’il a porté très haut la voix de la RDC lors de cette rencontre de haut niveau.« Nous allons entrer dans une autre étape de l’approfondissement des réformes. Pendant le quinquennat qui commence, ça sera une grande innovation. On va poursuivre les réformes en ce qui concerne la retraite. Concernant les rémunérations, il faut mettre en équilibre les salaires et primes”, a-t-il dit.

Au sujet de la guerre d’agression imposée au pays et à ses conséquences, le ministre des Finances a avoué qu’à l’époque où 92% du budget allait aux dépenses courantes, le pays ne réservait que 3% aux investissements. En 2023, 10% des dépenses d’investissements, et 22% pour les dépenses exceptionnelles. C’est en partie à cause de cela que le pays a des difficultés de trésorerie où 27% ont été alloués aux dépenses exceptionnelles.

Des chantiers à terminer avec le FMI !

A en croire le ministre des Finances, la revue porte sur les progrès au dernier semestre de l’année passée. Elle porte aussi sur les derniers déroulements de l’année. Les perspectives sont bonnes. Comme il y a eu une montée en puissance des dépenses sécuritaire, il aurait fallu que cela se traduise par une limitation des dépenses dans d’autres secteurs. Cela n’a pas été exprimé au dernier semestre à cause des élections et de la guerre.

« Nous allons faire un effort de contenir ces dépenses et de faire des économies dans d’autres secteurs. Il faut prouver qu’on est sérieux jusqu’au bout. En dehors de ça, il y a des réformes à faire. Quand on a des difficultés, il y a deux solutions entre autre: diminuer les dépenses et accroître les recettes sans oublier les réformes, notamment la facture normalisée qu’il faut implémenter. Il y a les jeux d’hasards dont les chiffres d’affaires consolidés est de 1 milliards. Le dispositif mis en place, nous sommes dans la phase finale pour voir le chiffre d’affaire qu’ils font », rassure-t-il.

Entre l’augmentation des réserves et une dépréciation de la monnaie

Nicolas Kazadi est d’avis que les réserves sont faites pour parer en cas de drame. L’erreur, c’est de dire qu’il faut à tout prix les utiliser. Il faut une bonne gestion macro-économique. Beaucoup de pays qui se sont précipités, on perdu. « C’est une question de gestion macro-économique. Tout réside dans la politique d’intervention sur le marché qui relève de l’indépendance de la Banque centrale du Congo (BCC). Si nous voulons réduire notre sensibilité par rapport au taux de change, faisons tout en franc congolais”, a-t-il averti.

Concernant les réformes majeures qui ont été mises en œuvre et les points faibles sur lesquels il faut insister, le ministre des Finances explique : ce qui est faible, c’est la gestion budgétaire et de la trésorerie. C’est qui justifie la.mise en place de la Direction de trésor. “Si on a un 2e programme avec le FMI, on va associer cette direction. On a introduit des réformes…C’est le cas notamment des data center pour la digitalisation (…) Nous allons traquer les terminaux pour qu’ils payent le droit de douane. La chaine de dépense va continuer à être améliorée. Il y a une nouvelle approche pour les dépenses d’investissement. La chaîne de la dépense n’est pas appropriée. En matière des marchés publics, il y a la digitalisation. Sur le plan économique, il y a la structure des prix des produits pétroliers qu’il faut suivre. On a nettoyé tous les invisibles sur la structure des prix, ce qui nous a permis de dégager des recettes qui nous ont permis de construire un bâtiment au Secrétariat général à l’Economie. Nous avons écarté les miniers de la subvention, ceci pour que les prix du carburant n’augmentent pas trop », a-t-il expliqué.

Réagissant à une question sur la création des postes incontrôlés, l’Argentier national a expliqué comment le système de recrutement n’est pas performant. « C’est une situation de fait qui dure depuis les décennies. On doit les mécaniser, mais on entretien une situation qui n’est pas bonne pour la performance du pays. Le pays a décidé de mettre en place une bonne politique de recrutement et salariale. Il faut que l’on mette de l’ordre si on veut aller loin. Il faut une bonne gestion des ressources humaines », a-t-il préconisé, avant de mentionner ceci: ” Si on ne change pas notre méthode d’aborder le problème, on aura toujours ce problème. Il faut mieux planifier, mieux prévenir. Il faut qu’on ait des fonctionnaires totalement gérés”.

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