La Marche Verte : Un moment mémorable de l’histoire marocaine

Chaque année, le 6 novembre, le Maroc commémore un événement fondamental de son histoire : la Marche Verte. Cette opération, qui a eu lieu en 1975, représente un tournant décisif dans la récupération des territoires du Sahara marocain, alors sous administration espagnole. La Marche Verte a non seulement marqué un jalon dans la lutte pour l’intégrité territoriale du pays, mais elle a également contribué à forger l’identité nationale et à renforcer le lien entre les citoyens et leur souveraineté. En revisitant cet événement historique, nous prenons conscience de son importance qui demeure toujours vivante dans la mémoire collective des Marocains.

À travers cette commémoration, le Maroc réaffirme ses valeurs de paix, de solidarité et d’unité nationale, tout en encourageant les générations futures à se souvenir des sacrifices consentis pour la préservation de la souveraineté nationale. La Marche Verte reste donc un symbole fort qui unit tous les Marocains autour d’un même objectif : le développement durable et l’harmonie dans la région.

Contexte Historique

Dans les années 1970, le Maroc se trouvait confronté à un défi essentiel : la revendication de sa souveraineté sur le Sahara marocain. À cette époque, la décolonisation s’intensifiait en Afrique, et le pays s’engageait résolument à récupérer l’ensemble de ses territoires, perçus comme une partie intégrante de sa nation.

Suite à son indépendance en 1956, le Maroc avait déjà amorcé un processus de restitution de ses territoires occupés, qui s’était d’abord matérialisé par la récupération du centre du pays grâce à des accords signés avec la France, mettant ainsi un terme à des années de protection coloniale. Chez les marocains, ce processus avait ensuite été marqué par plusieurs étapes significatives, dont la récupération de la région du Nord, de la zone de Tanger internationale, ainsi que des villes de Tarfaya et Sidi Ifni. Chacune de ces étapes avait renforcé le sentiment national et l’unité du peuple marocain, mais la question des provinces du Sud restait un enjeu majeur à résoudre.

Conscient de l’importance des territoires sahariens pour l’identité et la cohésion nationale, le roi Hassan II commença à envisager des actions plus concrètes en vue de leur restitution. C’est dans ce contexte que l’idée de la Marche Verte prit forme. Le 6 novembre 1975, environ 350 000 Marocains, dont 10 % de femmes, se concertèrent pour marcher pacifiquement vers la frontière saharienne, arborant le vert – couleur symbolisant l’espoir et la prospérité.

Cette mobilisation massive ne se limita pas à revendiquer la souveraineté marocaine, ; elle démontrait également la volonté du peuple d’unir ses efforts pour un objectif commun. En choisissant une approche non-violente, le roi Hassan II souhaitait faire apparaître au monde la détermination du Maroc à récupérer ses territoires par des moyens pacifiques, tout en se positionnant dans un contexte géopolitique tendu où la diplomatie et la légitimité internationale revêtaient une importance cruciale.

La Marche Verte est ainsi devenue un symbole puissant de la détermination et de la résilience du peuple marocain face aux défis de la décolonisation. Elle affirmait que l’unité nationale et la souveraineté sont des valeurs sacrées que le royaume était résolu à défendre. Cet événement marquant rappelle à tous les Marocains l’importance de l’engagement collectif et du respect des principes de paix dans la quête de leur identité nationale et de leur intégrité territoriale.

La Marche Verte : Un Symbole de Paix et de Résilience

La Marche Verte transcende le simple acte politique ; elle incarne des valeurs fondamentales de paix, de solidarité et d’identité nationale. Les participants, marchant sans armes et tenant le Coran dans leurs mains, ont illustré la manière dont la détermination d’un peuple peut s’exprimer de manière non violente. Cette image puissante a non seulement marqué les esprits, mais elle a également établi un modèle de résistance pacifique face à l’injustice, mettant en lumière le lien spirituel profond qui unit les Marocains à leur terre et à leur culture.

Cet événement a rassemblé des Marocains de toutes origines, qu’ils soient urbains ou ruraux, riches ou pauvres, renforçant ainsi le sentiment d’appartenance à une nation unie autour d’une cause commune. La diversité des participants a illustré la pluralité de la société marocaine et la volonté collective de défendre l’intégrité territoriale du pays. En marchant ensemble, les Marocains ont envoyé un message clair : leur unité est indéfectible et leur quête de justice et de dignité est inébranlable.

La démarche pacifique de la Marche Verte a également eu un écho international retentissant. Les médias du monde entier ont couvert cet événement, soulignant le caractère unique de cette mobilisation populaire qui s’est déroulée sans effusion de sang. Des personnalités politiques et des leaders d’opinion ont salué la Marche Verte comme un exemple de résistance pacifique, la qualifiant de modèle à suivre pour d’autres mouvements dans le monde. Cet élan de solidarité a permis de faire connaître la cause saharienne sur la scène internationale, mettant en lumière les aspirations légitimes du peuple marocain.

Ainsi, la Marche Verte est devenue un symbole de fierté nationale, illustrant la capacité d’un peuple à se rassembler pour défendre ses droits tout en adoptant une approche pacifique. En s’inscrivant dans la tradition de la non-violence, cet événement a non seulement renforcé le discours national autour de la souveraineté territoriale, mais a également contribué à établir un héritage de dignité et de résilience.

La mémoire de la Marche Verte continue d’inspirer les Marocains, renforçant leur engagement envers la paix et l’unité dans la diversité. Elle rappelle au monde entier que la force d’une nation réside dans sa capacité à se mobiliser pour ses valeurs, sans recourir à la violence. En célébrant cet événement, le Maroc réaffirme son attachement à des principes fondamentaux qui transcendent les frontières, incarnant une quête universelle de justice et de dignité.

L’Héritage de la Marche Verte et le Développement du Sahara Marocain

Depuis l’événement historique de la Marche Verte, le Sahara marocain est devenu une priorité indiscutable de la politique nationale. Cet événement marquant a donné le coup d’envoi à des négociations internationales sur le statut du territoire, sujet qui demeure controversé. En réponse à cette situation, le Maroc a proposé un plan d’autonomie pour le Sahara dans le cadre de sa souveraineté, une initiative qui a trouvé un écho favorable auprès de plusieurs pays influents, notamment les États-Unis et la France. De plus, un certain nombre de pays africains et arabes ont reconnu la marocanité du Sahara, consolidant ainsi la position du Maroc sur la scène internationale et favorisant des alliances stratégiques dans la région.

La Marche Verte : Un Moment Mémorable de l’Histoire Marocaine

Sous le règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le développement du Sahara a également été un axe majeur des politiques marocaines. La région a bénéficié de projets d’infrastructure significatifs, visant à améliorer les conditions de vie des habitants et à stimuler l’économie locale. Parmi ces projets, on peut citer :

1. Projets d’infrastructure routière : Le Maroc a investi dans la construction et la modernisation des routes reliant le Sahara au reste du pays, facilitant ainsi l’accès aux marchés et aux services. Cela inclut la route nationale N1 qui traverse le Sahara et connecte les principales villes

2. Développement des ports : Le port de Dakhla, par exemple, a été modernisé pour devenir un hub logistique et commercial, favorisant les échanges avec l’Afrique subsaharienne et renforçant le positionnement du Maroc comme un acteur clé dans le commerce régional.

3. Investissements dans l’énergie : Le projet Noor, une centrale solaire à Ouarzazate, a également des implications pour le Sahara, où des initiatives similaires sont envisagées pour développer des sources d’énergie renouvelables, favorisant ainsi l’autosuffisance énergétique de la région.

 

4. Secteur de la pêche : Le développement de l’industrie de la pêche dans les ports du Sahara a permis de créer des emplois et de soutenir l’économie locale, tout en exploitant les riches ressources halieutiques de la région.

5. Projets éducatifs et de santé : Le Maroc a investi dans la construction d’écoles et d’hôpitaux modernes pour améliorer l’accès à l’éducation et aux soins de santé. Ces efforts visent à réduire les disparités entre les régions et à intégrer davantage le Sahara au développement national.

Ces initiatives visent non seulement à renforcer l’identité marocaine dans cette partie du territoire, mais aussi à favoriser la prospérité des populations locales, en offrant des opportunités économiques et en améliorant leur qualité de vie.

Chaque année, le 6 novembre, le Maroc célèbre cet héritage à travers des cérémonies officielles, des conférences et des activités culturelles. Ces commémorations permettent non seulement de se souvenir de cet acte héroïque, mais aussi de renouveler l’engagement envers l’unité nationale et la défense des droits du peuple marocain. Elles mettent également en avant les avancées réalisées dans le développement du Sahara, renforçant ainsi le sentiment d’appartenance des citoyens marocains à cette région essentielle du pays. En somme, la Marche Verte représente un fondement de l’identité nationale marocaine, et son héritage continue d’influencer positivement le développement socio-économique du Sahara marocain.

Conclusion

La Marche Verte représente bien plus qu’un simple événement historique ; elle incarne l’aspiration d’un peuple à vivre en paix sur sa terre, en affirmant son identité et sa souveraineté. Alors que nous nous préparons à commémorer cet événement le 6 novembre prochain, il est essentiel de réfléchir à son impact et à son héritage. Cet événement à non seulement redéfini la carte politique du Maroc, mais il a également inspiré des générations de Marocains à défendre leurs droits avec dignité et détermination.

Aujourd’hui, alors que la question saharienne demeure cruciale, il est impératif de poursuivre les efforts pour une paix durable et un dialogue constructif. Sa majesté le roi Mohammed VI, en tant que chef d’État, joue un rôle fondamental dans cette dynamique. Sous son règne, il a réaffirmé l’importance de la Marche Verte comme un symbole d’unité nationale et de souveraineté, tout en mettant en avant des initiatives visant à renforcer le développement économique et social des provinces du Sud. Son engagement pour le dialogue et la coopération régionale illustre sa volonté de trouver des solutions pacifiques aux défis actuels.

Dans ce contexte, la mémoire collective de la Marche Verte continue de guider les aspirations d’un peuple déterminé à construire un avenir pacifique et prospère. Les valeurs de solidarité, de paix et de résilience qui ont animé cet événement demeurent des piliers essentiels de la politique marocaine actuelle. Sa majesté le roi Mohammed VI, en incarnant ces valeurs, œuvre pour la stabilité et la prospérité non seulement du Maroc, mais également de toute la région du Maghreb, promouvant un avenir où le respect mutuel et la coopération entre les nations sont la norme.

Ainsi, la Marche Verte reste une source d’inspiration et un modèle pour les générations futures, un rappel puissant que l’unité et la paix sont les véritables fondements d’un pays fort. En célébrant cette mémoire, le Maroc réaffirme son engagement envers un développement harmonieux, justement partagé et imprégné des valeurs qui ont permis au pays de se rassembler autour de ses idéaux et de ses aspirations. C’est dans cet esprit que l’exemple de la Marche Verte continue de guider et d’inspirer chaque Marocain dans sa quête pour la dignité, la prospérité et la paix.

Rédigé par Dr LARAKI Khalid




7e édition de l’Exposition internationale d’importation de la Chine : une opportunité pour les pays africains

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)

« Nouvelle ère, Avenir partagé » est le thème autour duquel se tient la 7e Exposition internationale d’importation de la Chine (CIIE) à Shanghai du 5 au 10 novembre 2024. Depuis la première édition en 2018, la CIIE gagne en envergure chaque année. À ce présent rendez-vous, ce sont les 3 500 exposants de plus de 150 pays, régions et organisations internationales qui sont attendus, avec une aire d’exposition de 420 mille mètres carrés. 297 compagnies figurant sur la liste Fortune Global 500 et entreprises participent également à cette édition. Pour cet événement, un accent particulier sera par ailleurs mis sur les résultats de recherche les plus innovants, l’économie numérique, le développement à faible émission de carbone, les sciences de la vie et les technologies de fabrication. La notoriété de la CIIE est bien établie et se renforce davantage grâce aux efforts d’innovation et à son élan d’ouverture au fil des ans.

Plateforme majeure pour les entreprises du monde entier de découvrir les opportunités qu’offre le marché chinois dans une diversité de secteurs, la CIIE a toujours accordé un intérêt particulier aux pays en développement. Cette année, 37 pays les moins avancés ont le privilège de participer aux expositions de pays et d’entreprises. Dans ce registre, l’Afrique dispose d’une importante aire d’exposition afin de promouvoir les produits du continent. À l’instar de l’Exposition économique et commerciale Chine-Afrique, la CIIE offre aussi une vitrine idéale aux pays africains pour faire connaitre leurs produits en Chine et tisser des partenariats fructueux avec des entreprises chinoises et d’ailleurs.

Dans cette dynamique, bon nombre de pays africains ne lésinent pas sur les moyens pour prendre part à cette rencontre économique et commerciale qu’est la CIIE. Des pays comme la Tanzanie, le Burundi, Madagascar et le Bénin seront présents à Shanghai pour profiter des opportunités d’affaires.  La Tanzanie fait partie des pays invités d’honneur comme la France, la Malaisie, le Nicaragua, l’Arabie saoudite et l’Ouzbékistan. Le Bénin, qui a participé à l’édition de 2023 de la CIIE avec un succès franc, revient cette année avec une gamme variée de produits agricoles et cosmétiques. Ayant tiré les leçons de sa précédente participation, le Bénin, avec ses huit exposants au stand « Choose Benin », va proposer aux visiteurs des produits comme l’ananas, les amandes de noix de cajou, les produits à base de karité et de miel. Ce pays d’Afrique de l’Ouest a bien compris les opportunités que représente la CIIE pour la promotion de ses produits en Chine et consolider sa présence sur le marché chinois.

L’Exposition internationale d’importation de la Chine se présente comme une belle opportunité pour les pays africains de renforcer leur coopération économique et commerciale avec la Chine. En s’appropriant cette plateforme qui a lieu tous les ans, ils pourront significativement marquer la présence des produits du continent sur le marché chinois. Sur cette même lancée, les entrepreneurs africains pourront tisser des partenariats plus structurants qui pourraient aider, dans une certaine mesure, à une transformation qualitative des produits agricoles sur place avant leur exportation. Que ce soit dans les domaines de l’agriculture, des mines, du commerce, de la santé, des infrastructures, des sciences et des technologies, les perspectives de la coopération avec la Chine sont énormes et intéressantes. Pour l’Afrique, participer à des événements comme la CIIE, c’est non seulement promouvoir la diversité de ce qu’elle dispose comme ressources et produits, mais aussi attirer les investisseurs étrangers. Le forum principal et les 19 sous-forums qui seront organisés durant la 7e édition de la CIIE sont autant de plateformes adéquates pour nouer de nouveaux partenariats économiques et commerciaux entre les entrepreneurs chinois et africains et envisager le futur sous un angle radieux. Pour une édition où il est question d’un avenir partagé, il faut saisir les opportunités pour élargir davantage les passerelles d’une coopération gagnant-gagnant.

“La Chine ouvrira encore plus largement ses portes au monde extérieur, quels que soient les changements de l’environnement international”, comme le dit le Premier ministre chinois Li Qiang lors d’une réunion avec des exposants et des acheteurs participant à la 7e Exposition internationale d’importation de la Chine.

(Photo : VCG)




Le FMI sollicite l’appui de l’Assemblée nationale pour la mise en œuvre efficace de son nouveau programme avec le gouvernement 

Après l’achèvement de son dernier programme avec le Gouvernement congolais en Juillet dernier, le Fonds Monétaire International(FMI), compte lancer un nouveau programme avec la République Démocratique du Congo(RDC).

C’est dans ce cadre qu’il a dépêché une délégation en mission d’itinérance à Kinshasa afin d’échanger avec les Autorités politiques congolaises notamment sur un nouveau programme soutenu par la facilité élargie de crédit du FMI et un autre pour soutenir la politique de la lutte contre le Changement climatique.

Conduite par Calixte Ahokpossi, Conseiller au département Afrique et le Chef de mission René TAPSOBA, Représentant Résident du FMI en RDC, cette délégation a été reçue par le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, le lundi 4 Novembre 2024 assisté du Président de la commission ÉCOFIN l’Honorable Guy Mafuta et de son Vice-Président l’Honorable Patrice Kitebi.

Le Fonds Monétaire International sollicite ainsi l’appui de l’Assemblée nationale pour accompagner la mise en œuvre de son nouveau programme avec le Gouvernement congolais notamment en faisant un suivi particulier de l’exécution des engagements du Gouvernement, en faisant le suivi de l’exécution budgétaire conformément aux crédits alloués à chaque secteur, en veillant sur les dépassements budgétaires et la chaîne de la dépense dans l’exécution du budget et en renforçant la transparence et la redevabilité dans les dépenses publiques.

Très attentif, le Président de l’Assemblée nationale, le Professeur Vital Kamerhe a salué la demande exprimée par le Fonds Monétaire International. Il a non seulement garanti l’accompagnement de la chambre basse du parlement à travers sa mission de contrôle parlementaire et une collaboration permanente entre la commission Ecofin et les experts du FMI basés à Kinshasa, mais aussi, il a sollicité un renforcement des capacités des membres de l’Ecofin par le Fonds Monétaire International.

À cette demande, le Chef de mission du FMI Calixte Ahokpossi a annoncé que cette Institution financière internationale basée à Washington va envoyer, selon le calendrier fixé par l’Assemblée Nationale, ses experts pour faire le renforcement des capacités de la Commission ÉCOFIN.




La tendance à adhérer au principe d’une seule Chine est irréversible (porte-parole) La

La Chine est prête à ouvrir un nouveau chapitre dans ses relations avec les pays qui n’ont pas encore établi de relations diplomatiques, y compris les Palaos, sur la base du principe d’une seule Chine, a déclaré lundi une porte-parole chinoise, soulignant que la tendance à adhérer au principe d’une seule Chine était irréversible.

Lors d’un point de presse régulier, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Mao Ning, a fait ces remarques en réponse aux commentaires du président des Palaos sur la Chine.

Selon certaines informations, le président sortant des Palaos, Surangel Whipps, qui est également candidat aux élections générales, prétend que la Chine a intensifié la pression et lui a demandé de rompre les “relations diplomatiques” du pays avec Taiwan. Un autre candidat, Tommy Esang Remengesau Jr., a démenti les analyses et les commentaires le qualifiant de pro-chinois.

Mme Mao a indiqué que dans le monde, 183 pays avaient déjà établi des relations diplomatiques avec la Chine sur la base du principe d’une seule Chine, notant que la tendance historique dominante de respect du principe d’une seule Chine était irréversible.

Seul un très petit nombre de pays dans le monde, dont les Palaos, maintiennent encore des soi-disant “relations diplomatiques” avec la région de Taiwan, a déclaré Mme Mao, ajoutant que cette pratique allait non seulement à l’encontre des intérêts de ces pays et de leurs peuples, ainsi que contre la résolution 2758 de l’Assemblée générale des Nations unies, mais violait également la souveraineté de la Chine, et qu’elle devait donc être corrigée.

“La Chine exhorte ces pays à remplir leurs obligations en vertu du droit international, à se positionner du bon côté de l’histoire, et à prendre rapidement les bonnes décisions qui servent véritablement leurs intérêts fondamentaux et à long terme”, a fait savoir la porte-parole.

Mme Mao a cité un proverbe chinois selon lequel “ceux qui adaptent leurs actions à l’époque sont sages”. Elle a déclaré que la Chine se féliciterait de voir des personnes clairvoyantes dans ces pays reconnaître la tendance dominante de l’histoire et de l’époque, respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine, ainsi que choisir de se positionner du bon côté de l’équité et de la justice internationales dans les plus brefs délais.

“Il n’est jamais trop tard pour se faire de nouveaux amis. La Chine est prête à ouvrir de nouveaux chapitres dans ses relations avec ces pays sur la base du principe d’une seule Chine”, a-t-elle rappelé.




La Chine fait appel auprès de l’OMC de la décision finale de l’UE concernant les mesures compensatoires à l’encontre des véhicules électriques chinois (ministère du Commerce)

La Chine a saisi lundi l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour contester la décision finale de l’Union européenne (UE) d’imposer des mesures compensatoires sur les véhicules électriques chinois, selon le ministère chinois du Commerce.

La Chine s’oppose fermement aux mesures finales de l’UE visant à exiger des droits compensatoires élevés sur les véhicules électriques fabriqués en Chine malgré les vives objections émises par les acteurs variés, dont des gouvernements des Etats membres de l’UE, l’industrie et le public, a déclaré un porte-parole du ministère.

Afin de préserver les intérêts du développement de l’industrie des véhicules électriques et la coopération mondiale en matière de transformation verte, la Chine a décidé de faire appel au mécanisme de règlement des différends de l’OMC, a-t-il précisé.




Faire bénéficier l’Afrique de la technologie agricole chinoise, rêve d’un étudiant africain

Après un an d’absence, le jeune Gambien Alagie Njie est récemment revenu à l’Université du Guizhou, dans le sud-ouest de la Chine, pour suivre un cursus de doctorat et réaliser son rêve agricole.

Le campus familier et les enseignants chaleureux lui ont fait chaud au cœur. Ce retour est un nouveau point de départ pour ce Gambien de 32 ans qui avait déjà passé quatre ans à l’Institut d’agriculture.

“Pendant mes études de maîtrise, j’ai beaucoup amélioré mes compétences professionnelles et appris de nombreuses techniques agronomiques pratiques, et j’espère progresser davantage dans mes études de doctorat”, déclare-t-il.

Alagie s’intéresse à la technologie agricole depuis son enfance. Pour lui, étudier l’agronomie n’est pas seulement une passion personnelle. Il espère aussi maîtriser les technologies agricoles modernes pour contribuer au développement agricole de la Gambie.

La Gambie se situe dans l’ouest de l’Afrique, et la production agricole est la principale source de revenus pour 70% de sa population. La ville natale d’Alagie est principalement constituée de plaines, ce qui devrait en faire un lieu propice au développement de l’agriculture. Cependant, en raison de son retard en termes de technologies agricoles, de nombreux agriculteurs locaux “vivent à la merci des conditions météorologiques”, et le niveau et l’efficacité de la production agricole sont relativement faibles.

La mangue est un fruit exporté en grandes quantités par la Gambie, mais au cours du processus de plantation, les dégâts causés par les organismes nuisibles et les maladies, ainsi que les dommages engendrés par la récolte, entravent le développement de l’industrie locale de la mangue et affectent les revenus des agriculteurs.

Pendant les années qu’il a passées à l’Université du Guizhou, Alagie a travaillé dur sur la technologie de plantation des mangues et la lutte contre les insectes nuisibles. Il a passé une grande partie de son temps dans le laboratoire et a participé activement aux activités d’observation et d’apprentissage sur le terrain dans des zones rurales du Guizhou, province montagneuse du sud-ouest de la Chine.

En 2019, il s’est rendu au bourg de Sanglang, dans le district de Wangmo de la préfecture autonome Buyi et Miao de Qianxinan, pour visiter la base de démonstration de la transformation des réalisations scientifiques et technologiques de la mangue de montagne du Guizhou. Environ 26,67 hectares de mangues y prospéraient.

“Dans les montagnes du Guizhou, les agriculteurs peuvent cultiver de si bonnes mangues, même dans des conditions agricoles peu favorables. C’est incroyable”, note Alagie.

En communiquant avec des agriculteurs locaux, il a appris qu’il y a quelques années, grâce à l’amélioration de la technologie agricole, une industrie de la mangue s’y est développée et a aidé les habitants locaux à s’extirper de la pauvreté et à s’enrichir. Aujourd’hui, la superficie de culture de la mangue s’établit à près de 333,33 hectares dans le bourg de Sanglang.

D’après Alagie, les technologies agricoles chinoises sont très intéressantes pour les pays africains. “J’espère que mes efforts contribueront à faire bénéficier plus de pays africains de ces technologies”.

Il a également visité des bases de plantation d’autres cultures au Guizhou, comme le riz, le piment et la prune. La mise en œuvre de différentes technologies et conceptions agricoles modernes dans la production agricole de la province l’ont impressionné. Sa détermination et sa confiance dans l’apprentissage de l’agronomie se sont davantage renforcées.

Ayant déjà publié deux articles universitaires sur les technologies de culture et de stockage des mangues, Alagie souhaite améliorer davantage ses compétences professionnelles en la matière en Chine afin de contribuer à la modernisation de la production agricole de son pays et à la formation de plus de techniciens agricoles.




Israël revendique l’assassinat d’un haut commandant du Hezbollah au Liban

Une frappe aérienne israélienne dans le sud du Liban a tué un haut commandant du Hezbollah, Abou Ali Rida, a confirmé lundi l’armée israélienne.

M. Rida, ciblé près de Baraachit, a été qualifié par les Forces de défense israéliennes (Tsahal) d’opérateur clé de la coordination des tirs de roquettes et de missiles antichars sur les forces israéliennes ainsi que de la supervision des activités du Hezbollah dans la région.

Tsahal n’a pas précisé quand la frappe avait eu lieu. Sous couvert d’anonymat, des sources militaires libanaises ont néanmoins confié à Xinhua que 13 personnes, dont M. Rida, avaient été tuées lundi dans des frappes aériennes israéliennes sur le sud du Liban.

D’après ces sources, les forces israéliennes ont lancé 13 frappes aériennes et bombardements d’artillerie, tirant environ 45 obus sur 12 villes et villages proches de la frontière et faisant ainsi plusieurs victimes et des dégâts sur les infrastructures civiles.

Quelques heures après l’annonce de la mort de M. Rida, Tsahal a rapporté que le Hezbollah avait riposté en tirant près de 60 projectiles sur le nord d’Israël. L’armée a fait savoir que ses systèmes de défense avaient intercepté plusieurs roquettes tandis que d’autres sont atterries dans des zones dégagées sans faire de blessés.

Au cours d’un autre incident, Tsahal a affirmé que deux drones explosifs, un en provenance de l’est et un du Liban, avaient tenté de frapper des cibles israéliennes lundi matin. Les deux drones ont été interceptés, l’un a été abattu au-dessus du plateau du Golan annexé par Israël et l’autre près de la Haute Galilée, dans le nord d’Israël.

Le Hezbollah a également annoncé lundi que ses forces avaient tiré des missiles sol-sol en direction de plusieurs sites dans le nord d’Israël, à savoir les villes des Krayot près de Haïfa, la base de surveillance aérienne de Meron, ou encore les communautés de Sha’al, Hatzor, Dalton et Ayelet HaShahar.

Les affrontements en cours entre Israël et le Hezbollah ont débuté le 8 octobre 2023, quand le Hezbollah a tiré des roquettes sur Israël en soutien au Hamas dans la bande de Gaza, ce qui a poussé Israël à riposter par des tirs d’artillerie et des frappes aériennes sur le sud du Liban.

 

Depuis le 23 septembre, l’armée israélienne a intensifié ses frappes aériennes contre le Hezbollah au Liban, faisant de nombreuses victimes civiles et entraînant le déplacement des habitants de multiples zones.




M. Hilale: L’évaluation du rôle de l’ONU au Sahara marocain relève uniquement du SG et du Conseil de sécurité

L’évaluation du rôle de l’ONU sur la question du Sahara marocain relève uniquement du mandat du Secrétaire général et du Conseil de sécurité, a souligné à New York l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale.

En réponse à une question sur la lecture du Maroc de la déclaration de l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura, dans son dernier briefing au Conseil de Sécurité, de réévaluer le rôle des Nations Unies sur la question du Sahara en l’absence de progrès dans les six prochains mois, M. Hilale a répondu, lors d’un point de presse, que “la réévaluation du rôle de l’ONU sur la question du Sahara ne le regarde pas et ne relève pas de son mandat. Elle relève du mandat du Secrétaire général et des membres du Conseil de sécurité”.

L’ambassadeur a tenu à préciser, lors de sa rencontre avec la presse à l’issue de l’adoption de la nouvelle résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara marocain, que “le mandat de l’Envoyé personnel pour le Sahara est la facilitation de la solution entre les parties”, insistant que pour réaliser des progrès significatifs, l’Envoyé personnel doit mettre en œuvre son mandat de facilitation “conformément à sa lettre de nomination par le Secrétaire général ainsi qu’aux résolutions du Conseil de sécurité”.

M. Hilale s’est référé au “guide de l’ONU pour la facilitation des négociations”, qui contient “des informations claires sur le rôle des facilitateurs, dont le premier principe est de s’atteler à mettre en œuvre son mandat et le deuxième est de faire preuve d’autorité”.

Le diplomate marocain a appelé l’Envoyé personnel à démontrer l’autorité nécessaire afin de relancer le processus des tables rondes. “Nous lui demandons d’appliquer son mandat et d’agir avec autorité. L’a-t-il fait ? Nous ne le pensons pas” a-t-il déclaré.

“Nous encourageons l’Envoyé personnel à faire usage de son autorité de manière efficace, plutôt que d’obtempérer au refus de l’Algérie”, a martelé l’ambassadeur marocain, ajoutant que les anciens envoyés personnels, Christopher Ross et Horst Köhler, n’ont jamais demandé l’avis de l’Algérie et des autres parties, ni sur les dates, ni sur les lieux des négociations, pour convoquer respectivement, les consultations de Manhasset et les tables rondes de Genève. “Nous attendons que M. de Mistura agisse de la même manière, et fasse preuve d’autorité”, a-t-il affirmé.

Concernant l’évaluation de la situation, l’ambassadeur Hilale a précisé que “le Maroc ne cherche pas à évaluer le rôle de l’ONU”, en insistant que “le succès du progrès en avril prochain sera mesuré par la tenue ou non de tables rondes à Genève”.

A ce titre, M. Hilale s’est référé à la récente déclaration de la Suisse, exprimant sa volonté d’accueillir la troisième série de tables rondes. “Nous avons le lieu. Ce qui manque maintenant, c’est l’autorité de l’Envoyé personnel et la mise en œuvre de son mandat”, a-t-il conclu.




RDC : Le Gouvernement soutient les pétroliers

Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a dirigé, ce lundi 4 novembre 2024, une importante séance de travail avec une délégation de pétroliers représentant les différentes zones de distribution de la République Démocratique du Congo.

Lors de cette rencontre, le Ministre a annoncé avoir autorisé, sur instruction de la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, le décaissement en faveur de toutes les corporations pétrolières de ces zones, au titre d’acompte pour le paiement des manques à gagner de l’exercice 2023. Ce geste illustre la volonté du Gouvernement d’apurer ces arriérés de manière progressive et rapide, afin de soulager les pressions de trésorerie, de garantir l’approvisionnement en carburant, et de préserver les intérêts des sociétés ainsi que de la population.

Dans la foulée, l’Argentier national a rassuré les pétroliers qu’un prochain acompte sera effectué sous peu, tout en les encourageant à recourir aux découverts offerts par les banques commerciales pour gérer leurs besoins de trésorerie en attendant l’apurement complet. Il a précisé qu’un accord a été établi entre le Gouvernement et les banques pour faciliter l’accès des sociétés pétrolières à ces crédits.

 

Le Ministre a affirmé que le processus d’apurement est irréversible et que les engagements du Gouvernement, pris à travers le Ministère de l’Économie, seront respectés dans l’intérêt de toutes les parties concernées. Il a profité de l’occasion pour réaffirmer son engagement envers la bonne gouvernance, soulignant que les pratiques de mauvaise gestion n’ont plus leur place durant son mandat.




Kinshasa : Lutte contre les embouteillages, JP Bemba et toute l’équipe évaluent les stratégies mises en place

Après avoir passé 7 jours d’application des mesures à titre expérimental et de simulation pour fluidifier le trafic routier dans la capitale de la République démocratique du Congo, une réunion a été convoquée pour évaluer les premiers résultats et définir les axes d’amélioration. La dite rencontre présidée par le vice-Premier ministre, ministre des Transports Jean-Pierre Bemba, a eu lieu lundi à Kinshasa, selon un communiqué de la cellule de communication du ministère des Transports.

«Les signaux sont positifs. Nous l’avions si bien dit, que nous étions à une phase expérimentale. Il faut s’attendre à ce que là où ça ne marche pas qu’il y ait des remous. Quand nous allons vers l’Ouest par exemple, nous trouvons que la circulation commence à devenir un peu fluide, et que la population est satisfaite par rapport à la décision qui a été prise», a dit Robert Matalatala, président de la CNPR, cité par le communiqué du cabinet du vice-Premier ministre en charge des Transports.

“Le comité a relevé que certaines artères demandaient un renforcement des dispositifs pour optimiser la fluidité de la circulation. L’expérimentation va s’étendre sur des nouvelles artères dans les jours qui viennent”, signale le communiqué.

 

 

Mboshi