Au lendemain de sa rupture d’avec le camp du président sortant Joseph Kabila, l’actuel chef de l’Etat avait jugé nécessaire de lancer sa nouvelle plateforme, l’Union sacrée de la nation. Ce, pour mobiliser les énergies nécessaires susceptibles de permettre au gouvernement de la République de bien appliquer sa vision politique coulée sous forme d’un programme d’action. Sans plus tarder, plusieurs leaders de partis politiques convaincus de la pertinence de la décision prise par le chef de l’Etat, avaient rejoint la nouvelle plateforme, dans la mesure où la finalité de sa mise en place était le bien-être de la population, la reconstruction du pays, et son émergence sur la scène internationale. L’on ainsi assisté à la naissance d’un bloc solide autour du président de la République.
Cependant, l’on sait que les partis politiques ou les personnalités ayant pris leurs cartes au sein de l’Union sacrée de la nation, n’ont pas tous la même envergure, ou encore, la même base sociologique sur l’ensemble du territoire national. Les uns apparaissent nettement faibles, tandis que d’autres ont une renommée qui va au-delà des frontières nationales.
Quoi qu’il en soit, tous se disent déterminés à assurer un second mandat à Félix Tshisekedi lors de la présidentielle devant être organisée en décembre 2023. Pour cette raison, ils mobilisent fortement leurs fédérations ainsi que leurs élus dans les deux chambres du Parlement afin d’atteindre cet objectif.
Le sondage effectué du 12 février au 15 mars 2023 par l’Institut « Le peuple d’abord », est parvenu à détecter dix formations politiques qui se battent effectivement pour que le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, puisse rempiler à la tête de la République démocratique du Congo. Nous vous présentons, ci-dessous, ces partis politiques très actifs sur le terrain.
UDPS, Augustin Kabuya, Secrétaire général
Le Secrétaire national en charge des Relations avec les forces politiques et sociales, Martin Konga, a affirmé que l’Union pour la démocratie et le progrès social UDPS/Tshisekedi se mobilise pour offrir au président de la République un deuxième mandat lors de la prochaine présidentielle. Nous lançons un pressant message à tous nos militants de se mobiliser pour que lors des prochaines élections, nous puissions offrir un deuxième mandat au président de la République, et surtout une majorité confortable afin de lui permettre de réaliser son ambitieux projet de société pour le bien-être des Congolais. Pour y parvenir, nous appelons tous les militants à continuer à s’enrôler massivement et à faire enrôler cinq personnes par parcelle, a-t-il déclaré.
Il a saisi l’opportunité pour faire la restitution des assises de Kisantu, en expliquant aux militants quelques résolutions importantes parmi lesquelles la désignation du chef de l’État comme candidat du parti à la présidentielle de 2023. Ceci pour couper court aux manœuvres politiciennes observées de la part de certains alliés qui voudraient prendre Félix Tshisekedi en otage. Il a insisté sur l’engagement de chacun afin de réaliser l’objectif qui est celui de donner un deuxième mandat au président de la République et une majorité écrasante au Parlement.
Abdon Etina Bekele Ipan, Autorité morale d’APOCM
L’Autorité morale de l’Alliance des paysans, ouvriers et de la classe moyenne –APOCM- se mobilise pour la réélection de Félix Tshisekedi en 2023. Ce choix est justifié par sa conviction et sa détermination à voir l’actuel président de la République être reconduit à ce poste. C’est cela qui explique ses appels incessants à l’endroit de la jeunesse et, ensuite à toute la population congolaise à se mobiliser et à s’enrôler pour soutenir la candidature de Félix Tshisekedi de manière à le reconduire pour un second mandat. Le discours de ce parti qui se défini comme étant celui de proximité et du peuple par le peuple ou pour le peuple, séduit les Congolais de l’Est à l’0uest.
Gentiny Ngobila, Alliance des Congolais Progressistes
Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a jeté son dévolu sur le président de la République, Félix Tshisekedi pour la présidentielle de 2023.
L’autorité urbaine de la capitale apporte clairement son soutien à la candidature de Félix Tshisekedi pour lui permettre de gagner un second mandat à la tête du pays en décembre prochain.
“Je soutiendrai le président de la République, Félix Tshisekedi, en 2023”, a-t-il dit. Gentiny Ngobila a fait cette annonce pour notamment mettre fin aux rumeurs selon lesquelles, il aurait des ambitions pour briguer la magistrature suprême en 2023 en République démocratique du Congo.
Jean-Pierre Bemba, MLC
Jean-Pierre Bemba mobilise dans la partie Ouest du pays où il prêche la réélection du chef de l’État à la présidentielle de 2023. Le vice-président honoraire de la République draine de nombreuses foules à chacune de ses descentes. Des villes à l’instar de Gbadolite, Gemena, Lisala, Bumba, Boende, Mbandaka, etc. sont conquises par cette tournée du chairman dans l’ex-province historique de l’Equateur où il va souvent en pré-campagne.
Fidèle à Tshisekedi depuis qu’il a officiellement accepté d’adhérer à l’Union sacrée de la nation, le leader du MLC est donc bel et bien rangé derrière le chef de l’État pour un second mandat.
Fifi Masuka Saini, FIDEC
Au cours d’un point de presse, Marie-Louise Epoli, haut cadre du Front des indépendants pour la démocratie chrétienne –FIDEC-, a affirmé que le parti de Fifi Masuka soutient la candidature de Félix Tshisekedi aux élections présidentielles de 2023. De même, Madame Epoli précise que le parti de la femme forte du Lualaba alignera des candidats aux élections législatives nationales et provinciales, ainsi qu’aux élections locales pour y rafler la majorité.
« Notre candidat chez nous c’est Félix Tshisekedi. Nous le soutenons, nous voulons avoir la majorité dans les assemblées provinciales, à l’assemblée nationale, même au Sénat. », a dit Marie-Louise Epoli. Issue du démembrement du grand Katanga, la riche province de Lualaba demeure favorable au président Félix Tshisekedi.
Avenir du Congo, Dany Banza
Le conseiller en intégration régionale du chef de l’Etat, l’ambassadeur Dany Banza Maloba appelle la population du Tanganyika à l’enrôlement massif pour la réélection du président Félix Tshisekedi à la magistrature suprême. «Allons à l’enrôlement pour réélire le président Félix Tshisekedi afin qu’il continue sa vision de libérer le Congo de cette insécurité nous imposée par le Rwanda pour voler nos minerais», s’est exprimé l’autorité morale et président national de l’Avenir du Congo –ACO- devant la population nombreuse à la place Kisebwe à Kalemie, chef-lieu de la province du Tanganyika au cours d’un meeting populaire.
Agir pour la République, Guy Loando
Le ministre d’Etat, ministre de l’Aménagement du territoire a créé son parti avec un objectif: faire élire des députés sous ses couleurs, lors de prochaines législatives. Avec en ligne de mire le soutien aux actions du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi pour un second mandat.
Lors du discours d’inauguration de sa formation politique, prononcé à l’issue du Congrès tenu dernièrement au siège du parti à la 4ème rue le long du Boulevard Lumumba, l’initiateur de la Fondation Widal a invité la population à travailler pour la réélection du président de la République, et par-delà, la réalisation de sa vision.
A la clôture du congrès, le parti AREP a fait une déclaration de soutien au président de la République Félix Tshisekedi, lui témoignant «son attachement indéfectible à sa vision et aux valeurs de la démocratie, de la promotion des droits humains pour lesquelles feu Etienne Tshisekedi Wa Mulumba a mené une lutte politique inlassable ».
BUREC, Julien Paluku
Le parti politique Bloc Uni pour la Renaissance et l’Émergence –BUREC- a choisi Félix Tshisekedi comme son candidat à la prochaine présidentielle. C’est à l’issue de son deuxième congrès tenu à Bukavu sous le thème : « Relèvement, sentiment patriotique derrière les institutions démocratiques du pays », que le parti de Julien Paluku a jeté son dévolu sur le président actuel pour briguer un second mandat.
Pour le parti BUREC, le choix porté sur Félix Tshisekedi se justifie par le souci de l’actuel président de la République pour l’émergence de la République démocratique du Congo. «Considérant le souci permanent de Félix Tshisekedi, pour l’émergence du Congo, le bien-être de la population et le développement du pays en général, le BUREC s’engage à soutenir le candidat président de la République de l’Union sacrée de la nation à la 4ème législature, Félix Tshisekedi », a-t-on indiqué dans la déclaration finale du congrès.
François Ruboya, CNARC
Le parti politique dénommé Congrès national africain pour le réveil du Congo –CNARC- mobilise la population aussi bien dans la capitale que dans les provinces pour accorder un second mandat au président Félix Tshisekedi. « Nous lançons un appel à la mobilisation générale à la population kinoise, en particulier et au peuple congolais en général, pour accorder au chef de l’État, Félix Tshisekedi, un second mandat aux élections de 2023 », a déclaré le président du parti du Congrès national africain pour le réveil du Congo –CNARC-, Aimé Pascal Mongo, dans son meeting, au nom de l’Autorité morale, François Rubota, ministre du Développement rural. Il a aussi demandé à la population de se faire enrôler massivement pour soutenir le président de la République et les candidats de son parti. Par ailleurs, le président du CNARC a dénoncé les antivaleurs au sein de la société congolaise, notamment les vols et détournements de deniers publics qui, d’après lui, ne contribuent pas à l’honneur et à la dignité de la RDC.
Christophe Lutundula, ADP
Le gouvernement congolais est appelé à maintenir sa position de ne pas négocier avec le mouvement terroriste M23 sous n’importe quel prétexte. Telle est l’une des recommandations faites par le comité exécutif élargi de l’Alliance des démocrates pour le progrès –ADP-, parti politique fondé par Christophe Lutundula Apala, au gouvernement de Sama Lukonde, dans sa déclaration faite dans le cadre de la réponse à l’appel à la mobilisation générale lancé par le président de la République, Félix Tshisekedi.
Cette formation politique demande en outre au gouvernement de la RDC de garder un œil regardant sur l’Ouganda, cité comme le berceau de la recomposition du mouvement terroriste M23, et de rejeter toute idée de déploiement des UPDF dans le cadre des forces régionales.
A la communauté internationale, l’ADP demande de sortir de son mutisme et de prendre des sanctions contre le Rwanda et le mouvement terroriste du M23. Aux Nations-Unis, ce parti politique recommande d’analyser le dernier rapport de ses experts confirmant la présence des troupes rwandaises en RDC, ainsi que le rapport Mapping, et d’en tirer toutes les conséquences.
Aux leaders politiques congolais, le parti de Christophe Lutundula demande de favoriser la cohésion nationale dans un élan de sursaut patriotique, en mettant de côté la primauté du positionnement personnel pour vaincre l’ennemi. Au peuple congolais, de rester vigilant et de ne pas céder à des discours séparatistes.
«Félix Tshisekedi m’a fait confiance, je lui renvoie l’ascenseur, non seulement je reste au Gouvernement, mais en plus, je reste sur le front, avec Felix Tshisekedi et ensemble nous allons nous battre et gagner les prochaines élections», a laissé entendre Christophe Lutundula.