C’est ce jeudi 27 avril 2023, au Centre Nganda dans la commune de Kintambo, que le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi a procédé à la clôture de l’atelier sur l’éducation à la paix, le développement et le vivre ensemble. Ces assises qui ont réuni tous les coordinateurs des écoles catholiques de la République Démocratique du Congo, ont abouti à des propositions idoines qui aideront le sous-secteur à atteindre les résultats escomptés.
Dans son discours prononcé pour la circonstance, le Ministre Tony Mwaba a remercié les participants qui ont sacrifié de leur temps pour aborder des vraies questions, surtout des maux qui rongent le sous-secteur de l’EPST. Le professeur Tony Mwaba a salué les recommandations formulées dans cet atelier et a promis de s’engager pour leur mise en œuvre.
“Ne vous doutez pas de mon engagement de traduire en action tout ce qui concerne la mise en œuvre à mon niveau de toutes les propositions et même au niveau des collaborateurs placés sous mon autorité”, a-t-il confié.
Le professeur Tony Mwaba Kazadi a rappelé qu’il a été porté à la tête du ministère de l’EPST pour accomplir deux missions principales : la consolidation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire public et la lutte contre toutes sortes d’antivaleurs.
“Au jour d’aujourd’hui la gratuité est effective, par ce qu’elle n’est plus une lettre dans la Constitution. Elle est vécue sur le terrain. Tout ce qui reste à faire, c’est chercher à consolider et à pérenniser cette réforme par un certain nombre de mesures d’accompagnement”, a dit le professeur Tony Mwaba.
Le patron de l’EPST a souligné aussi que l’accord spécifique signé entre le gouvernement de la République et l’Église Catholique n’a pas supprimé la gratuité, non plus le rôle du Ministre dans le sous-secteur. D’où, il a appelé tous les coordinateurs des écoles catholiques, qui sont tous des gestionnaires des établissements scolaires, à respecter cet engagement.
Concernant la lutte contre antivaleurs, le professeur Tony Mwaba a expliqué la nécessité de cette démarche qui consiste à traquer tous ceux qui faisaient de l’EPST un secteur marchand, des acteurs qui n’avaient pas de vocation à l’instruction des enfants mais animés par le souci de se faire de l’argent.
“Les gens ne peuvent pas venir blaguer dans un secteur comme celui-ci. Il faut donc une rigueur sérieuse, car l’éducation c’est la seule richesse qu’on peut léguer aux enfants”, a déclaré le ministre.
Faisant un parallélisme avec les épreuves certificatives qui approchent, le numéro 1 de l’EPST a appelé les coordinateurs des écoles catholiques à appliquer le règlement lors du déroulement de l’Examen d’État et à pousser les finalistes à travailler pour obtenir des bons résultats, loin de la fraude qui fait partie des antivaleurs.
Complétant les propos du Ministre, l’Inspecteur Général de l’EPST a insisté sur des stratégies à monter pour éradiquer la fraude et la tricherie dans le sous-secteur de l’EPST.
“Tous ceux qui participent à la fraude (surveillant, enseignant et élève), doivent être sanctionnés sévèrement pour servir d’exemple aux récalcitrants”, a dit Jacques Odia Musungay.