Ngaliema: Adine Omokoko palpe du doigt le déroulement de l’opération d’enrôlement des électeurs

L’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans les centres de la commune de Ngaliema à Kinshasa se déroule comme prévu en dépit des  quelques problèmes d’ordre technique enregistrés depuis le lancement de l’opération. C’est le constat fait par Mme Adine  Omokoko, Membre de la plénière de la commission électorale nationale indépendante (CENI). Elle a effectué une descente dans les différents centres d’enrôlement de Ngaliema pour palper du doigt les avancées enregistrées et les difficultés rencontrées en vue de trouver des solutions idoines selon le souci majeur de cette Institution d’appui à la démocratie.

C’est à l’Antenne provinciale de Ngaliema que l’envoyée de Kadima et membre de la plénière de la CENI Adine  Omokoko a débuté sa tournée pour avoir la cartographie de tous les centres d’identification et d’enrôlement des électeurs de Ngaliema.

Des problèmes d’ordre sécuritaire dans les zones dites rouges où sont déployés non seulement les matériels de la CENI mais aussi son personnel, ont été présentés à Adine Omkoko par Laeticia Luyilinga, Chef d’Antenne de la CENi/Ngaliema.

En représentante spéciale du Président Denis Kadima, Mme Adine a promis d’en faire part au Patron de la centrale électorale pour que la solution soit le plus tôt possible trouvée pour un bon déroulement de cette opération.

Au Lycée Notre Dame de la Providence de Ngaliema, première étape de sa tournée, Mme Omokoko  a eu des plus amples explications du point de vue déroulement du processus d’identification et d’enrôlement des électeurs.

Ici, malgré les difficultés techniques, le processus se déroule normalement. Des instructions fermes ont été données aux agents de la CENi sur place, en vue de  privilégier les femmes enceintes, les personnes de 3e âge et celles vivant avec handicap.

Du côté enrôlement des électeurs par jour, plusieurs centres dont  Bobokoli, Ecole LA Borne, EP Kuntwala et tant d’autres,  dépassent la barre de 60 personnes par jour, ont fait savoir plusieurs chefs de centres (PCI).

À l’Institut Lukunga 1 et 2, dernière étape de la ronde de ce mercredi 04, Adine  Omokoko s’est félicitée des améliorations enregistrées par rapport à la qualité de service rendu par les agents, au déploiement des kits dans certains centres et la compréhension de la procédure par les requérants lors qu’ils viennent se faire enrôlé.

Pour elle, sa descente  ce jour est une preuve de suivi et d’évaluation de la CENi au regard des toutes les difficultés enregistrées.

Concernant les écoles qui servent des Centres, Mme Omokoko  a tenu à préciser que toutes les mesures nécessaires seront prises afin de ne pas handicaper  non seulement le déroulement normal des cours dès la reprise dans quelques jours mais aussi la poursuite de cette opération.

Au regard des avancées enregistrées notamment la familiarisation des OPS avec les kits, le remplacement des matériels à problème, Adine Omokoko se dit rassurée que le quota sera atteint dans le délai prévu par la commission électorale nationale indépendante.




Quid du cancer du col de l’utérus

Principaux faits : Le cancer du col de l’utérus est le quatrième cancer le plus courant chez la femme dans le monde, et l’on estimait à 604 000 le nombre de nouveaux cas et à 342 000 le nombre de décès en 2020. Environ 90 % des nouveaux cas et des décès dans le monde en 2020 sont survenus dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Deux types de papillomavirus humain (PVH) (les types 16 et 18) provoquent près de 50 % des lésions précancéreuses de haut grade du col de l’utérus. Le PVH est principalement transmis par contact sexuel et la plupart des personnes sont infectés par le PVH peu de temps après le début de leur activité sexuelle. Plus de 90% d’entre elles parviennent à éliminer l’infection. Les femmes vivant avec le VIH sont exposées à un risque six fois plus élevé de contracter un cancer du col de l’utérus que les femmes séronégatives. La vaccination contre le PVH ainsi que le dépistage et le traitement des lésions précancéreuses sont un moyen efficace et économique de prévenir le cancer du col de l’utérus. Le cancer du col de l’utérus peut être guéri s’il est diagnostiqué à un stade précoce et traité rapidement. Pour lutter contre le cancer du col de l’utérus de manière globale, il faut mettre en place une prévention primaire (vaccination contre le PVH), une prévention secondaire (dépistage et traitement des lésions précancéreuses), une prévention tertiaire (diagnostic et traitement du cancer du col de l’utérus invasif) et des soins palliatifs.

Vue d’ensemble

À l’échelle mondiale, le cancer du col de l’utérus est le quatrième cancer le plus fréquent chez les femmes, avec environ 604 000 nouveaux cas en 2020. Sur les quelque 342 000 décès dus au cancer du col de l’utérus en 2020, environ 90 % surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Les femmes vivant avec le VIH sont six fois plus susceptibles d’avoir un cancer du col de l’utérus que les femmes qui ne sont pas atteintes par l’infection à VIH, et on estime que 5 % de tous les cas de cancer du col de l’utérus sont attribuables au VIH (2). En outre, dans toutes les régions du monde, la contribution du VIH au cancer du col de l’utérus pèse de manière disproportionnée sur les femmes plus jeunes.

Dans les pays à revenu élevé, des programmes sont en place qui permettent aux jeunes filles d’être vaccinées contre le PVH et aux femmes de se faire dépister régulièrement et soigner de manière adéquate. Le dépistage permet d’identifier les lésions précancéreuses à des stades où elles peuvent être facilement traitées.

Dans les pays à revenu faible et intermédiaire, l’accès à ces mesures préventives est limité et le cancer du col de l’utérus n’est souvent pas identifié avant d’avoir atteint un stade avancé et que les symptômes apparaissent. En outre, l’accès au traitement des lésions cancéreuses (la chirurgie du cancer, la radiothérapie et la chimiothérapie, par exemple) peut être limité, ce qui entraîne un taux plus élevé de décès par cancer du col de l’utérus dans ces pays.

Le taux de mortalité élevé du cancer du col de l’utérus dans le monde (taux normalisé selon l’âge chez les femmes : 13,3/100 000 en 2020) pourrait être réduit par des interventions efficaces à différents stades de la vie.

Papillomavirus humain (PVH) et cancer du col de l’utérus

Une grande majorité des cancers du col de l’utérus (plus de 95 %) est due au papillomavirus humain (PVH).

Le PVH est l’infection virale la plus courante de l’appareil reproducteur. La plupart des femmes et des hommes ayant une activité sexuelle seront infectés à un moment de leur vie, et certains risquent de l’être à plusieurs reprises. Plus de 90 % des personnes infectées finissent par éliminer l’infection.

Le cancer du col de l’utérus est de loin la maladie liée au PVH la plus courante. Presque tous les cas de cancer du col de l’utérus peuvent être attribués à une infection par le PVH.

Si la plupart des infections à PVH disparaissent d’elles-mêmes et la plupart des lésions précancéreuses se résolvent spontanément, le risque d’évolution de l’infection à PVH vers une maladie chronique ou des lésions précancéreuses vers un cancer du col invasif existe pour toutes les femmes.

Un cancer du col met 15 à 20 ans à se développer chez des femmes dotées d’un système immunitaire normal. Il peut mettre 5 à 10 ans seulement chez des femmes présentant un système immunitaire affaibli, comme celles souffrant d’une infection à VIH non traitée.

Lutte contre le cancer du col de l’utérus : une approche globale

La Stratégie mondiale visant à éliminer le cancer du col de l’utérus en tant que problème de santé publique, adoptée par l’Assemblée mondiale de la Santé en 2020, recommande une approche globale pour prévenir et combattre le cancer du col de l’utérus. Les mesures recommandées comprennent des interventions tout au long de la vie.

Vaccination anti-PVH

Il existe actuellement 4 vaccins préqualifiés par l’OMS, tous protégeant contre les types de PVH 16 et 18, qui provoquent au moins 70 % des cancers du col de l’utérus. Le vaccin nonavalent protège contre 5 autres types de PVH oncogènes, qui sont responsables de 20 % de cancers supplémentaires du col de l’utérus. Deux des vaccins protègent également contre les types 6 et 11 du PVH, qui provoquent des condylomes anogénitaux.

Les essais cliniques et la surveillance post-commercialisation ont montré que les vaccins anti-PVH sont sûrs et efficaces pour prévenir les infections par le PVH, les lésions précancéreuses de haut grade et le cancer invasif.

Les vaccins contre le PVH fonctionnent mieux s’ils sont administrés avant l’exposition au PVH. Par conséquent, pour prévenir le cancer du col de l’utérus, l’OMS recommande de vacciner les filles âgées de 9 à 14 ans, alors que la plupart n’ont pas encore d’activité sexuelle. Certains pays ont commencé à vacciner les garçons, car la vaccination prévient également les cancers liés au PVH chez les hommes.

La vaccination contre le PVH ne remplace pas le dépistage du cancer du col de l’utérus. Dans les pays où le vaccin contre le PVH est introduit, les programmes de dépistage dans la population restent nécessaires pour identifier et traiter les lésions précancéreuses et le cancer du col de l’utérus afin de réduire l’incidence de ce cancer et les décès qui lui sont dus.

Dépistage et traitement des lésions précancéreuses du col de l’utérus

Le dépistage du cancer du col de l’utérus consiste à détecter l’infection par le PVH pour déceler les lésions précancéreuses et le cancer, puis les traiter selon qu’il convient. Le dépistage est effectué chez des femmes qui ne présentent aucun symptôme et qui peuvent se sentir en parfaite santé. Lorsque le dépistage permet de détecter une infection à PVH ou des lésions précancéreuses, celles-ci peuvent facilement être traitées et le cancer peut être évité. Le dépistage peut également détecter le cancer à un stade précoce et le traitement a alors un fort potentiel de guérison.

Avec ses lignes directrices mises à jour, l’OMS encourage désormais les pays à utiliser les tests de dépistage du PVH pour le dépistage du cancer du col de l’utérus, y compris les tests basés sur l’ADN et l’ARNm du PVH.

Les tests ADN du PVH détectent les souches à haut risque du PVH, qui sont à l’origine de la quasi-totalité des cancers du col de l’utérus. Les tests basés sur l’ARNm du PVH détectent les infections à PVH entraînant une transformation cellulaire.

Contrairement aux tests qui reposent sur une inspection visuelle, ces tests de dépistage du PVH sont des tests objectifs. Ils se sont avérés plus simples, permettent de prévenir davantage de lésions précancéreuses et de cancers, et de sauver plus de vies. Ils sont également plus efficaces à moindre coût que les techniques d’inspection visuelle ou la cytologie (test de Papanicolaou ou frottis vaginal).

Le dépistage devrait commencer à partir de 30 ans dans la population générale des femmes, avec un dépistage régulier moyennant un test PVH validé tous les 5 à 10 ans, et à partir de 25 ans pour les femmes vivant avec le VIH, qui doivent également être dépistées plus fréquemment, tous les 3 à 5 ans.

Le processus d’obtention d’un échantillon cervico-utérin par un professionnel de santé est similaire à celui d’une cytologie ou d’un test de dépistage du PVH. Cependant, l’OMS indique qu’il est possible de recourir à l’auto-prélèvement pour fournir les échantillons en vue des tests basés sur l’ADN du PVH (mais non pour les tests basés sur l’ARNm du PVH). Les femmes doivent bénéficier d’un soutien approprié pour se sentir en confiance lors du déroulement du processus.

Le dépistage doit être lié au traitement et à la prise en charge en cas de tests de dépistage positifs. Les femmes positives au PVH peuvent être traitées sans vérification du diagnostic dans les lieux où les ressources sont limitées. Il est nécessaire de pratiquer un test de dépistage et de triage des femmes positives au PVH (p. ex. par inspection visuelle à l’acide acétique) pour traiter les femmes infectées par le VIH.

Si un traitement des lésions précancéreuses est nécessaire et que les critères permettant d’en bénéficier sont remplis, le traitement recommandé est la cryothérapie ou l’ablation thermique. Les deux traitements sont tout aussi efficaces et sûrs et peuvent être effectués dans un service ambulatoire.

Lorsque les critères pour bénéficier du traitement ablatif ne sont pas remplis ou en cas de suspicion de cancer du col de l’utérus, les femmes doivent être dirigées vers le niveau de services de santé adapté, où une évaluation appropriée pourra être menée moyennant une colposcopie et des biopsies. Le traitement par excision (LLETZ) peut être proposé le cas échéant et, en cas de cancer, un plan de traitement individuel est conçu en fonction du stade de la maladie, de l’état de santé et des préférences de la patiente, et des ressources disponibles au sein du système de santé.

Prise en charge du cancer invasif du col de l’utérus

Lorsqu’une femme présente des symptômes de cancer du col de l’utérus ou en cas de suspicion de cette maladie, elle doit être orientée vers un établissement adapté pour que des analyses plus poussées soient menées, pour obtenir un diagnostic et démarrer un traitement.

Les symptômes du cancer du col de l’utérus à un stade précoce sont les suivants : microrragies irrégulières ou saignements légers entre les règles chez les femmes en âge de procréer ; microrragies ou saignements après la ménopause ; saignements après les rapports sexuels ; et pertes vaginales accrues, parfois malodorantes.

Lorsque le cancer du col de l’utérus progresse, des symptômes plus graves peuvent se manifester, par exemple : des douleurs persistantes dans le dos, les jambes ou le bassin ; une perte de poids, de la fatigue, une perte d’appétit ; des pertes vaginales malodorantes et une gêne au niveau du vagin ; et un œdème sur une jambe ou les deux.

D’autres symptômes graves peuvent se manifester à des stades avancés en fonction des organes touchés par le cancer.

Un examen histopathologique permet de poser le diagnostic du cancer du col de l’utérus. Le stade est déterminé en fonction de la taille de la tumeur et de la propagation de la maladie. Le plan de traitement dépend du stade de la maladie et plusieurs options sont envisageables : chirurgie, radiothérapie et chimiothérapie. Les soins palliatifs constituent également un élément essentiel de la prise en charge du cancer afin de soulager les douleurs et les souffrances inutiles causées par la maladie.

Action de l’OMS

L’Assemblée mondiale de la Santé a adopté la Stratégie mondiale en vue d’accélérer l’élimination du cancer du col de l’utérus en tant que problème de santé publique. Pour un pays, éliminer le cancer du col de l’utérus signifie parvenir à ramener son incidence sous le seuil de 4 cas de cancer du col de l’utérus pour 100 000 femmes par an. Pour atteindre cet objectif d’ici la fin du XXIème siècle, l’OMS s’est fixé les cibles « 90-70-90 » qui devront être atteintes, et maintenues, d’ici 2030 (résolution WHA73.2) (4) : 90 % des filles sont entièrement vaccinées contre le papillomavirus humain à l’âge de 15 ans, 70 % des femmes bénéficient d’un dépistage réalisé à l’aide d’un test de haute performance à l’âge de 35 ans, et à nouveau à 45 ans ; et 90 % des femmes chez qui une maladie du col de l’utérus a été diagnostiquée reçoivent un traitement (90 % des femmes atteintes de lésions précancéreuses sont traitées ; 90 % des femmes atteintes d’un cancer invasif sont prises en charge).

L’OMS a élaboré des orientations et des outils sur la manière de prévenir et de combattre le cancer du col de l’utérus, par la vaccination, le dépistage et le traitement, et la prise en charge du cancer invasif. L’OMS œuvre de concert avec les pays et les partenaires afin d’élaborer et de mettre en œuvre des programmes complets conformes à la Stratégie mondiale.




Dédicace de l’année 2023 : Le pasteur François Mutombo lance un service de 30 jours

Du 05 janvier au 05 février 2023, les fidèles de la Communauté des Assemblées chrétiennes Voici l’homme (C.A.C/VH) de Kinshasa et du monde entier vont observer un service de 30 jours dénommé « Dédicace de l’année 2023 ». C’est le Représentant Légal de la CACVH, le Pasteur François Mutombo Voici l’homme qui a lancé ce service de 30 jours pour la dédicace de l’année 2023 allant du jeudi 05 janvier au dimanche 05 février et dont la clôture va intervenir à l’esplanade du Palais du peuple.

Dans son mot introductif, le Représentant légal de la CAC/VH a expliqué que le mot dédicace vient du verbe dédier, qui signifie, recommander quelque chose à une divinité. Et ce, pour un but. Ainsi, la chose recommandée va revêtir un caractère sacré. Et ce qui est sacré va exiger des procédures, surtout que n’importe qui ne peut y toucher. Une fois que vous y toucher sans respecter les principes, vous pécher et vous tomber dans la profanation.

Dans le cas d’espèce, pense le Pasteur François Mutombo, notre divinité, c’est Jésus-Christ. Pour bien commencer ce service, il s’est appuyé sur Actes 13, 1-2, pour expliquer qu’il n’y a pas une œuvre de Dieu sans sacrifice, sans jeûne. Ici, il a insisté pour dire que tu ne peux pas rendre sacré quelque chose si toi-même tu n’es pas sacré. Et on ne peut pas dire qu’on a dédié l’année si nous-mêmes nous ne nous sommes pas dédiés.

Signalons que ce service concerne toute la grande communauté CACVH ainsi que tout celui qui veut commencer l’année 2023 avec Dieu peu importe sa confession. C’est ainsi qu’il a été recommandé à tout le monde de dormir par terre, de suivre la discipline de jeûne selon le programme donné par le pasteur chaque jour, se priver de certaines choses qu’on aime faire très souvent, sortir de la distraction et rester concentré et l’éternel Dieu ne manquera pas de se manifester puissamment dans nos vies.




En sa qualité de présidente du Conseil des ministres de l’OHADA : Rose Mutombo prend part à la cérémonie de déclaration solennelle des cinq nouveaux juges de la CCJA

Mme Rose Mutombo Kiese, ministre d’Etat, ministre de la Justice et garde des Sceaux, a pris part à Abidjan, en Côte d’Ivoire, en sa qualité de Présidente du Conseil des ministres de l’OHADA durant l’année 2023, à la cérémonie de déclaration solennelle des cinq nouveaux juges de la CCJA.

Parmi ces juges, figure le congolais Kanguma Nsula Jean-Marie, qui fait la fierté de la RDC. Lors de cette grande cérémonie, Rose Mutombo a prononcé une vibrante allocution qui a annoncé les couleurs du mandat de la RDC à la tête de cette grande Organisation africaine qu’est l’OHADA.

“Je n’ai pas hésité un seul instant à répondre favorablement à l’invitation de la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage, tant est importante la place de cette haute juridiction régionale au sein du système institutionnel de l’OHADA.

En effet, la CCJA constitue la clé de voûte de la sécurité juridique et judiciaire qui est au cœur de la mission de l’OHADA. L’uniformisation et la modernisation des règles appelées à encadrer la vie des affaires seraient réduites à néant si les normes secrétées devaient être mal appliquées ou diversement interprétées.

C’est pourquoi le rôle de la CCJA est absolument fondamental dans le processus de construction de l’intégration juridique de nos États”, a dit la Ministre d’Etat dans son mot.

Et d’ajouter : “Elle reste, à ce jour, un exemple unique que le monde entier nous envie : une Cour suprême commune à 17 Etats indépendants, dotée de compétences supranationales et fondée sur un transfert inédit de compétences juridictionnelles régaliennes.

Une juridiction si originale et si importante ne peut remplir convenablement sa mission que si elle est animée par un personnel suffisamment outillé. Sans oublier le personnel auxiliaire, je voudrais m’appesantir sur les Juges, dont le statut et les qualités méritent une attention particulière”.

En tant que Magistrate, Rose Mutombo Kiese qui connait suffisamment la délicatesse de la mission qui incombe aux nouveaux juges, a indiqué que : “cette mission est d’autant plus contraignante qu’en sus des aspects éthiques et déontologiques incombant à tout Juge, leur statut de Juge communautaire comporte des exigences spécifiques.

Il est particulièrement important de souligner que le Juge élu à la CCJA ne siège pas en tant que représentant de son Etat d’origine, et encore moins comme défenseur des intérêts de cet Etat. Comme la Cour elle-même, les Juges doivent demeurer, dans l’exercice de leur mission, indépendants vis-à-vis des Gouvernements qui détiennent le pouvoir de désignation”.

A elle de poursuivre : “En effet, c’est ici le lieu de rappeler que les candidats aux postes de Juge sont certes présentés par les États, mais que les Juges sont élus par le Conseil des Ministres de l’OHADA.

Le non-renouvellement du mandat de Juge de la CCJA, la règle de l’égalité des Juges et celle de l’inamovibilité tendent à conforter cette indépendance nécessaire à une saine distribution de la Justice.

Il convient de souligner, précisément, que l’indépendance qui protège la Cour et les Juges a été instituée dans le seul intérêt d’une bonne administration de la Justice”.

La patronne de la Justice de la RDC a révélé que : “le Conseil des Ministres a pris acte, lors de sa récente session, de la nécessité de redynamiser le système d’arbitrage institutionnel de la CCJA, et instruit le Secrétaire Permanent de mettre diligemment en œuvre les recommandations formulées. Je puis vous assurer qu’au nom du Conseil des Ministres, je tiendrai fermement la main à l’exécution scrupuleuse de ces instructions, afin que la CCJA retrouve toute la place qui lui revient dans le marché toujours plus florissant de l’arbitrage commercial international et même de l’arbitrage d’investissement”

Signalons que pour remplacer les Juges sortants, le Conseil des Ministres de l’OHADA, réuni le 15 avril 2022 à Niamey, en République du Niger, a procédé à l’élection de cinq nouveaux Juges. Il s’agit de Messieurs GBILIMOU Joachim de la République de Guinée, NIAMBA Mathias de la République du Burkina

Faso, BEASSOUM Casimir de la République du Tchad, SANCA Adelino Francisco de la République de Guinée-Bissau et KAMBUMA NSULA Jean-Marie de la République Démocratique du Congo.

BM




« L’espace du Grand Kasaï livre un spectacle désolant » (L’archange Papy Tamba)

À qui la faute ? Y-a-t-il des saints à gauche et des diables à droite ? Retour sur un dossier macabre qui n’épargne personne.

  1. Étape noël et bonne année 2021-2022

Fatshi était le 24 décembre 2021 à Mbuji Mayi et le 1er janvier 2022 à Kananga. Une semaine de périple qui a permis au monde de faire la découverte de l’espace du grand Kasaï. L’état de la déliquescence des infrastructures de base a même plongé le cortège présidentiel plusieurs fois dans du bourbier.

On le sait, il a séjourné du 24 au 25 décembre à Mbuji-Mayi. Puis à Lusambo et Lodja, les deux villes de la nouvelle province du Sankuru du 25 au 26 décembre. Il est par la suite revenu à Mbuji-Mayi pour Kabinda où il a séjourné du 27 au 28 décembre.

Après cette étape, il a emprunté la route de Kananga le 29 décembre. Le 30 décembre il était au territoire de Dibaya pour vivre de visu l’état d’avancement des travaux des Chutes de Katende devant abriter un barrage hydroélectrique de 64 MW. Le 31 décembre, il a visité la route Kalamba Mbuji, longue de 260 kms. Il revient à Kananga le premier jour de l’an 2022. Puis vint l’étape de Tshikapa.

Pendant cette tournée, on a assisté à une grande mobilisation de la notabilité de l’espace du grand Kasaï qui laissait croire aux naïfs qu’un nouveau cap était mis pour le développement de cette partie de la république. Certains ont même justifié leur transhumance au nom d’un développement communautaire. Nenni, 2023 sonne avec un constat encore plus malheureux.

En effet, pour le réveillon 2022-2023, les soupçons de détournement étaient encore plus importants que l’année précédente. Forum des As titre dans son édition du 3 janvier 2023 : #Les chantiers de Fatshi pâtissent du détournement systématique des fonds#. D’autres journaux aussi ne sont pas allés sur le dos de la cuillère. L’espace du grand Kasaï tourne !

Les faiblesses de la gouvernance mashi a mu menu

Deux fêtes de fin d’année successives pour un même constat. Ceci laisse quelques questions sans réponse…

Parlons de quelques cas

  1. Le barrage de Katende.

C’est un projet qui remonte à 1979, mais dont le début de réalisation a été sous le Président Joseph KABILA en 2014. Avant de quitter le pouvoir en janvier 2019, ce projet confié aux indiens a atteint un niveau d’espérance remarquable pour son aboutissement. Mais il fallait attendre 2021 pour qu’une modique somme de 6 millions des dollars soit financée sous la supervision de la présidence de la république. Mais pour quelle finalité ?

À l’arrivée de Fatshi sur ce lieu fin 2021, il s’étonna en ces termes : Tout ce qui a été fait avec cet argent, c’est juste le désherbage et le remplacement des batteries d’engins roulants! (sic). . Avec une telle somme, je crois que ce désherbage a été fait avec un canif…

Sur ces entrefaites, l’absence des sanctions administratives et judiciaires pourtant promises lance un discrédit sur tout le régime. Un chef de l’Etat s’exclame et l’igf est ailleurs. Ceci rappelle l’histoire du capitaine Haddock, personnage inventé par Hergé dans les aventures de Tintin et Milou. Saperlipopette, saperlipopette, saperlipopette !

Ce n’est qu’en m’exprimant avec modération et retenue que je pourrais qualifier tout ceci de scandaleux. Sinon, plus qu’un scandale, ça paraît un crime de faire le constat de l’immunité absolue des mashi a mu menu. Heureusement que les ténèbres ne régneront pas toujours.

  1. L’argent destiné à la construction des écoles et des routes est présumé détourné. Les mots sont pesés par pure prudence en l’absence des décisions de la justice. Sinon, même des journaux ne se privent pas de parler de détournement. Mais que peut faire l’impuissante IGF devant ce genre de dossiers ? Ab amicis honesta petamus, disent les latinistes. Comprendre : À un ami, on ne doit demander que ce dont il est capable. Toko mesana, nous disent-ils par pure méchanceté…

Ce qu’il faut retenir…

En deux voyages successifs de fin d’année, Fatshi ne peut pas nous laisser croire qu’il a été floué par son entourage, quand on sait que personne n’a été sanctionné jusqu’à ce jour. Marcellin Bilomba dont le nom était cité a été nommé à la tête d’une entreprise minière. Fatshi n’a même pas lui-même mis à exécution ses propres menaces. Ceci de un.

De deux, ces deux voyages successifs de fin d’année dans un espace considéré comme étant son milieu d’origine dans un pays qui compte 26 provinces posent un sérieux problème de justice nationale. Quelques fois, les frustrations deviennent légitimes. Le père de la nation ne joue pas le bon jeu et c’est bien dommage.

Le plus excellent symbole du peuple, c’est le pavé. On marche dessus jusqu’à ce qu’il vous tombe sur la tête. Victor HUGO

L’archange Papy TAMBA,

Le Papy le plus célèbre de la RDC




Visite du Pape François en RDC : Sama Lukonde échange avec le Nonce apostolique Mgr Ettore Balestrero

Juste après sa descente sur le terrain pour une visite d’inspection des travaux d’aménagement des sites choisis pour les activités du Souverain pontife à Kinshasa, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu en audience, à la Primature, Monseigneur Ettore Balestrero, Nonce Apostolique qui était accompagné de Monseigneur Carlos Ndaka, Vicaire Général de Kinshasa, et de Monseigneur Donatien N’shole, Chapelain du Pape et Secrétaire général de la CENCO.

Il était question, non seulement, de confirmer la visite du Souverain pontife en RDC, mais aussi et surtout, d’échanger avec le chef du Gouvernement sur la réussite totale de la visite du Pape François en République démocratique du Congo, à en croire le Nonce apostolique.

” On s’est rencontré pour l’objectif de l’année qui est marquée par la venue du pape. On s’est rencontré pour faire le point de tout ce qui a déjà été fait et ce qui manque à faire pour accueillir le Pape dans la joie et bien préparer sa venue qui est prévue le 31 janvier. La venue du pape est confirmée. Il va arriver par l’aéroport de N’djili vers l’après-midi et il se rendra directement au Palais de la Nation pour rencontrer le Président de la République “, a dit brièvement Monseigneur Ettore Balestrero.

Sur invitation du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Pape séjournera à Kinshasa du 31 janvier au 03 février 2023. À son arrivée, après la visite de courtoisie au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, il rencontrera les autorités, la société civile et le corps diplomatique au Palais de la Nation et y prononcera un discours. Le lendemain, le 1er février, il célébrera la messe à l’aéroport de Ndolo dans la matinée. Dans l’après-midi, il rencontrera des victimes des violences dans l’Est du pays. Le 2 février, une rencontre entre le Pape, les jeunes et les catéchistes est prévue au Stade des martyrs et dans l’après-midi, il participera, dans la cathédrale notre dame du Congo, à une rencontre de prière avec les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et les séminaristes.

 




Arrivée du Pape François en RDC : Sama Lukonde fait une visite d’inspection des travaux d’aménagement des sites choisis

Le Chef du Gouvernement a voulu s’assurer de derniers aménagements qui doivent être faits à Ndolo, au Stade des Martyrs, à la cathédrale Notre dame du Congo où encore au Centre interdiocesain de Kinshasa, siège de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo).

Toutes les batteries sont mises en marche par le Gouvernement de la République pour une réussite totale de la visite du Pape François en République démocratique du Congo. L’accueil du Pape en RDC est prévu du 31 janvier au 03 février 2023 à Kinshasa, sur invitation du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. C’est dans cette lancée que le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, s’est rendu ce jeudi 5 janvier dans les sites choisis pour accueillir les différentes activités du Souverain pontife, notamment les célébrations eucharistiques et d’autres rencontres importantes avec les jeunes et les religieux.

Le Premier ministre Sama Lukonde était à la tête d’une importante délégation constituée des quelques membres du Gouvernement, du Chapelain du Pape, du Gouverneur de la ville province de Kinshasa, du Commandant de la PNC ville de Kinshasa, du Responsable de l’entreprise choisie pour exécuter les travaux et de plusieurs autres acteurs impliqués.

Le Premier Ministre a visité tour à tour le site de Ndolo, le stade des Martyrs, la Cathédrale Notre-Dame du  Congo ainsi que les installations de la CENCO.

Se confiant à la presse, à la dernière étape de sa visite à la CENCO, le Premier Ministre s’est dit satisfait du bon déroulement des travaux. Il a assuré que tout est bien mise en œuvre pour réserver un accueil chaleureux au Souverain pontife.

“Nous sommes là dans le cadre de cette visite papale en réponse à cette invitation qui avait été faite par son Excellence Monsieur le Président de la République. Nous travaillons conjointement avec l’Eglise après avoir reçu justement cette confirmation depuis le mois de décembre, de l’arrivée du Pape le 31 janvier de cette année 2023. Donc, on a visité tous les sites, y compris la cathédrale et la CENCO pour nous assurer ici aussi que les travaux qui sont prévus dans le cadre de cette visite se poursuivent et seront livrés dans le temps. C’est beaucoup plus une visite que nous faisons pour le respect de calendrier et de chronogramme. Nous le faisons aujourd’hui ce 05 janvier parce que nous sommes à quelques jours francs de cette arrivée. Et ce même 5 janvier où de l’autre côté, nous savons qu’il il y a cet événement des obsèques du Pape Émérite Benoît 16. C’est aussi l’occasion d’avoir une pensée pieuse à son égard et rappeler que c’est prévu qu’une messe puisse avoir lieu ici même à Kinshasa. Nous espérons y participer.

Le but principal c’était vraiment de nous assurer que les travaux vont bon train et que nous serons prêts pour cet accueil que nous voulons de grande envergure où nous avons invité toute la population congolaise à s’approprier cette visite que nous n’avons pas eu comme je l’ai rappelé depuis 1985. Nous avons voulu être, dans le cadre de cette visite, avec tous les intervenants. D’abord, au niveau de tous ceux qui sont impliqués dans les travaux, dans la sécurisation mais aussi avec les représentants de la ville.

Nous sommes avec le gouverneur parce que ça reste la ville qui va accueillir non seulement toutes les délégations qui vont venir du Congo mais aussi celles d’ailleurs ici en Afrique pour accueillir le Pape ici à Kinshasa. Donc, nous lui souhaitons encore la bienvenue et nous allons nous assurer d’être prêt”, a dit en substance le Premier Ministre Sama Lukonde.

Il faut préciser que selon le programme déjà rendu public, le mardi 31 janvier 2023, le Pape quittera Rome pour Kinshasa. À son arrivée, après la visite de courtoisie au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, il rencontrera les autorités, la société civile et le corps diplomatique au Palais de la Nation et y prononcera un discours. Le lendemain, le 1er février, il célébrera la messe à l’aéroport de Ndolo dans la matinée. Dans l’après-midi, il rencontrera des victimes des violences dans l’Est du pays. Le 2 février, une rencontre entre le Pape, les jeunes et les catéchistes est prévue au Stade des martyrs et dans l’après-midi, il participera, dans la cathédrale notre dame du Congo, à une rencontre de prière avec les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et les séminaristes. Le souverain pontife bouclera son séjour le 3 février 2023.




Sama Lukonde visite quatre sites devant abriter l’arrivée du Pape François

Le Premier ministre Sama Lukonde en compagnie d’une délégation composée du porte-parole du gouvernement et de quelques ministres, a visité ce jeudi 05 janvier 2022, les quatre sites devant abriter l’arrivée du Pape François.

Avec les différentes commissions impliquées dans l’organisation de cet événement, il est allé s’assurer l’évolution des travaux et le respect de la remise des ouvrages dans le délai. Car, chaque partie prenante dans l’organisation a un rôle à jouer.

Le ministre de la Communication et Médias dans son rôle de porte-parole du gouvernement est tenu à se rassurer que la médiatisation de cet événement se fera en temps réel et dans les normes. D’ailleurs, dans les jours qui viennent, il est prévu une grande communication sur le programme et le déroulé de la visite de sa Sainteté à Kinshasa après plusieurs années, soit depuis 1985.

Aussi, pour le ministre de la Santé, de veiller aux dispositifs sanitaires; celui de la défense et sécurité, de s’assurer que tous les invités et la population puissent communier dans la quiétude et le gouverneur de Kinshasa de veiller à la salubrité.

Cette tournée a concerné quatre sites :

1° Site de Ndolo Aéro

Ici, un hangar est en pleine construction et les travaux sont déjà avancés. Un podium dont la structure est déjà bien posée, est visible. Des travaux de finissage se poursuivent encore. Un ascenseur est même prévu pour la mobilité de sa sainteté le Pape. Des chaises avec effigie du Pape sont aussi disponibles et n’attendent que le jour J pour être utilisées.

2° Stade des Martyrs

Sur place, le Premier ministre a donné quelques instructions au gouverneur de la ville de Kinshasa concernant la salubrité de ce site et ses alentours. Il s’est également assuré que les voies d’accès de ce stade seront tous opérationnels pour éviter tout problème de bousculade.

3° Cathédrale Notre Dame du Congo

Avec les responsables de cette cathédrale, la délégation s’est rassurée que les travaux prévus en ce lieu sont bel et bien exécutés.

4° Cenco

Une petite réunion a permis aux parties prenantes de se rassurer que tout sera mis en oeuvre pour réserver un accueil chaleureux à cet invité de marque. À l’issue de cette visite, le Premier Ministre Sama Lukonde a expliqué le sens de cette visite sur terrain.

“À quelques jours de la visite de sa Sainteté le Pape François qui a bien voulu confirmer son arrivée à Kinshasa, nous, au niveau du gouvernement en collaboration avec l’église catholique, nous nous mobilisons pour accueillir le Pape dont la dernière visite date de 1985. Nous voulons nous assurer des derniers aménagements qui doivent être faits. Un chronogramme assez précis a été donné sur ces travaux pour la tribune et tous les aires tout autour”.

Le Premier Ministre a saisi cette occasion pour lancer un appel à la population en général et aux chrétiens catholiques en particulier.

“Je lance un appel d’appropriation de cet événement, car, nous aurons non seulement les délégations venant de provinces, mais aussi des autres pays d’Afrique. Je lance aussi un appel à la conscience de tous ceux qui sont impliqués dans les travaux pour le bon déroulement de cet événement, de respecter le chronogramme que nous nous sommes donnés. Car, l’équipe d’avance du Pape sera à Kinshasa le 23 janvier prochain et nous devons déjà être prêts avant cette date”, a expliqué Sama Lukonde à la presse présente sur ces sites.

Pour sa part, Mgr Nshole a exprimé sa gratitude envers le Chef du gouvernement pour son implication dans cet événement.

“Je suis content de voir que ce qui a été prévu, ne l’est pas seulement pour la sécurité du Pape et son entourage, mais aussi de la population. D’abord en termes d’accès, il y aura 34 voies d’accès, de toilettes et de l’eau. Bref, une organisation qui tiendra compte de la grande masse qui y sera présente”, a indiqué le Chaplin du Pape François en RDC.

Rappelons que c’est une mise à jour des travaux, car cette visite initialement prévue au mois de juillet 2022, avait été reportée à la suite de problème de santé de sa Sainteté. Et cette fois-ci, elle est programmée du 31 janvier au 03 février. Au lendemain de son arrivée, soit le 01 février une grande messe lithurgique aura lieu sur le site de Ndolo.

Plusieurs délégations sont attendues notamment celles qui viendront de provinces de la RDC et des pays voisins.

*Cellule de communication*




Vice-ministre à la Justice : Amato Bayubasire visite les établissements pénitentiaires du Sud-Kivu

M.Amato Bayubasire Mirindi, vice-ministre de la Justice a effectué à la demande du Premier ministre, une visite d’inspection dans des établissements pénitentiaires de la province du Sud-Kivu. Il a terminé sa visite à la Prison Centrale de Kabare dans le territoire qui porte le même nom. C’était après les alertes des morts intervenues dans les prisons de la province notamment à Kamituga.

« Il est vrai que le cas de Kamituga a des difficultés particulières. Il y a lieu de dire que des mesures ont été prises. Je dois annoncer que le chef de division a ouvert une action disciplinaire à l’encore du gardien de la Prison Centrale de Kamituga qui a démontré ses défaillances notamment la libération des prisonniers qui circulent et qui rentrent en prison. Pour ce motif, le chef de division à ma demande, a décidé de lui ouvrir une action disciplinaire », a déclaré Amato Bayubasire.

Et d’ajouter que : « je ne pouvais pas quitter Bukavu sans visiter la prison de cette ville et de Kabare qu’on présente comme un mouroir. Vous voyez avec moi comme l’image de la prison de Kabare. C’est même le modèle parce que non seulement je dois féliciter le chef de division, Mme la Gardienne, j’ai avec moi l’image de la production pénitentiaire de la Prison de Kabare. Le chou, le maïs, les patates douces et le haricot qui  sont produits à la Prison de Kabare qui est connue conne une terre fertile. J’étais à la Prison Centrale de Bukavu, j’ai appris qu’elle obtient des légumes qui viennent de la Prison de Kabare. C’est ça que veut le président de la République qui tient à l’humanisation des maisons carcérales ».

Le Premier ministre instruit Mme la ministre d’Etat, ministre de la Justice et de Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese et le vice-ministre de la Justice Amato Byubasire pour que les conditions carcérales puissent être améliorées.

Les prisonniers ont droit à manger, ils ont droit aux soins de santé et à la bonne qualité de l’alimentation.

« La Prison de Kabare vient de démontrer un exemple. Je porte à votre connaissance que Kabare est devenue désormais une prison pour les condamnés. C’est comme ça que pour la province du Sud-Kivu, Kabare va accueillir les prisonniers condamnés qui viennent de partout. C’est une prison ultrasécurisée. Je félicite les services, tous les gardiens, tous les surveillants et tous ceux qui travaillent dans les conditions parfois difficiles. Ils s’adonnent comme des patriotes pour que ceux qui sont ici soient bien gardés », a-t-il fait observer.

BM




Enrôlement des électeurs : Joséphine Ngalula salue le bon fonctionnement de l’opération dans la commune de Selembao

 Mme Joséphine Ngalula, Membre de la plénière de la CENI, a entamé ce mardi 03 janvier  la ronde dans quelques centres d’inscription situés dans la commune de Selembao, en vue de s’enquérir de la réalité sur terrain. Le collège Pierre Bouviert marque le point de départ du périple de ce membre de la Centrale électorale congolaise. Sur place, elle a observé le déroulement de tous les exercices auxquels sont soumis les requérants pour se procurer la nouvelle carte d’électeur.

Ici, ces opérations se déroulent en toute sérénité sous la satisfaction de potentiels électeurs qui fréquentent ce centre. Sa tournée l’a conduit ensuite à l’Ecole Saint Ignace où un souci technique retarde l’opération. Il s’agit de l’état de la machine affectée à l’enrôlement qui s’éteint par moment.

En bonne mère, Joséphine Ngalula a apaisé certains esprits surchauffés, toute en promettant de transmettre leurs desideratas à la hiérarchie.

Elle s’est par ailleurs dirigée au complexe scolaire Marie la Reine de la paix où elle a soulevé le problème de la gestion de files d’attente et de la liste des requérants. L’enrôlement de nouveaux majeurs en est une autre paire de manches.

A cette étape, elle a eu droit à une salve d’applaudissements suite à son dévouement de rechercher l’harmonie entre requérants et agents de la CENI. Sa visite au collège Sainte Angèle dans le quartier  Badiadingi a bouclé sa tournée où les opérations se déroulent avec succès.