Des sénateurs US soulignent le leadership régional continu du Maroc en faveur de la paix

Une délégation du Congrès américain, composée de sept membres représentant les partis démocrate et républicain, a mis en exergue, vendredi à Rabat, le leadership régional continu du Royaume en Afrique du Nord et à travers l’Afrique, en faveur de la paix, sous la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

 “Notre intérêt dans les jours à venir est de continuer à travailler pour la paix dans cette région, étant donné le leadership continu du Maroc en Afrique du Nord et à travers l’Afrique dans son ensemble”, a déclaré le sénateur républicain de l’Oklahoma, James Lankford, à l’issue des entretiens de la délégation US avec le ministre des affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

M.Lankford s’est également félicité de l’amitié qui lie le Maroc aux Etats-Unis d’Amérique qui date de plus de deux siècles, soulignant la volonté de son pays de raffermir encore davantage ces liens dans les prochaines années.

 Dans la même veine, le sénateur a indiqué que la visite de la délégation lui permettra de mieux s’informer et de rencontrer des responsables marocains pour développer une amitié “à très long terme”.

 De son côté, la sénatrice démocrate du Nevada, Jacky Rosen, a déclaré que le but de cette visite est d’examiner les moyens susceptibles de renforcer la paix et la prospérité dans la région avec l’aide du Maroc, exprimant la volonté des Etats-Unis d’approfondir et de consolider le partenariat avec le Royaume.

 La délégation du Congrès américain s’était entretenue, vendredi, avec le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, au sujet des relations distinguées unissant le Maroc et les Etats-Unis fondées sur un partenariat fort, ambitieux et diversifié.




Infrastructures : La commission d’audit de l’exécution du PDL-145 territoires à pied d’œuvre à Kabinda

Conduite par le chef d’Antenne du bureau central de contrôle “BCCO”, le professeur Ngindu Kalala, cette commission chargée de faire l’audit comptable et technique sur les infrastructures construites dans le cadre du programme de développement local de 145 territoires qui séjourne déjà dans la province de Lomami,  a été reçue par le Gouverneur de province Nathan Ilunga Numbi.

Pour le professeur Ngindu Kalala, il était dans leur devoir de présenter des civilités à l’autorité provinciale et lui dire l’ultime objectif principal de leur mission dans ce coin de la RDC.

« Il vont faire un travail d’audit. Audit comptable et technique sur toutes les infrastructures que nous avons déjà commencées dans la province de Lomami dans le cadre du PDL 145 territoires. Il y a déjà 24 infrastructures qui sont en construction dont 12 à Ngandajika et 12 à Luilu. Ils vont auditer pour se rendre compte du niveau d’exécution des travaux et voir si l’argent qui a été décaissé respecte le niveau d’exécution des travaux », a expliqué le professeur Ngindu Kalala.

À l’en croire, la délégation   venue de Kinshasa pour faire l’audit des travaux exécutés jusqu’ici dans deux territoires dont Ngandajika et Luilu, qui est composée d’un Chef de projet, un auditeur et deux ingénieurs. Le professeur Ngindu Kalala a par la même occasion révélé que l’ingénieur qui sera dans le territoire de Ngandajika, procédera en même temps au prélèvement des données cartographiques sur les routes qui seront construites prochainement pour le désenclavement de la province et l’interconnexion entre les centres de production et de négoce.

Au sujet des territoires de Kamiji, Lubao et Kabinda qui n’ont pas encore jusqu’ici bénéficié le début des travaux, le Chef d’antenne BCECO, maître d’ouvrage délégué du PDL 145 territoires à Lomami, a indiqué que d’ici la fin du mois de janvier, les travaux seront lancés dans les trois autres territoires. A noter que les travaux qui seront lancé dans ces 3 entités seront exécutés par les petites et moyennes entreprises et non les agences locales d’exécution comme dans les deux autres territoires.




CENI : Les Centres d’inscription seront ouverts au public les lundi 16 et mardi 17 janvier 2023

Conformément à son communiqué de presse du 03 Janvier 2023, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique que les Centres d’inscription seront ouverts au public les lundi 16 et mardi 17 Janvier 2023, de 7h00 à 17h00, heures locales, sur l’ensemble des 10 provinces de la première Aire Opérationnelle (AO1).

Dans un communiqué signé par le Rapporteur Mme Patricia Nseya Mulela, la CENI invite les requérants remplissant les conditions exigées à se rendre aux Centres d’inscription de leurs ressorts.

Par ailleurs, la CENI rappelle, à nouveau, aux Membres des Centres d’inscription le respect strict des procédures d’enrôlement, notamment le remplissage du formulaire F01, la priorité accordée aux personnes vulnérables, la présence de trois témoins pour tout candidat électeur ne disposant d’aucune pièce exigée et la gratuité d’accès aux Centres d’inscription.




Fouzi Lekjaa: “priver l’équipe nationale de participer au CHAN est un acte très déplorable”

Le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, a assuré vendredi que le fait de priver la sélection marocaine de prendre part au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) des joueurs locaux, organisé en Algérie, est “un acte très déplorable”.

“Il est vraiment déplorable de priver de jeunes joueurs qui se sont préparés pendant un mois de participer à cette compétition sportive africaine”, a déclaré M. Lekjaa à la presse, en marge de la réception du président de la Fédération internationale de football (FIFA), Gianni Infantino et du président de la Confédération africaine (CAF), Patrice Motsepe, arrivés vendredi à l’Aéroport de Rabat-Salé afin d’assister à la cérémonie de tirage au sort de la Coupe du monde des clubs, prévue du 1er au 11 février au Maroc. La sélection marocaine de football, double tenante du titre du CHAN, était arrivée vendredi matin à l’aéroport Rabat-Salé en prévision de s’envoler vers Constantine pour y disputer ce tournoi, a expliqué M. Lekjaa.

Dans un communiqué rendu public jeudi, la FRMF a indiqué que la sélection marocaine n’était pas en mesure de faire le déplacement à Constantine en Algérie pour disputer la 7ème édition du CHAN et défendre son titre, dans la mesure où l’autorisation définitive de son vol Royal Air Maroc (RAM), transporteur officiel des sélections marocaines de football, de Rabat vers Constantine n’a pas été confirmée.

Suite à sa demande d’autorisation d’un vol RAM de Rabat vers Constantine, la FRMF a été informée en date du 22 décembre 2022 par la CAF, en tant qu’instance en charge de l’organisation du CHAN 2022, qu’une autorisation de principe avait été obtenue, note la même source.

Sur la base de cette autorisation de principe, la FRMF a communiqué les détails du plan et des coordonnées de vols de la sélection marocaine  afin d’obtenir l’autorisation définitive du vol RAM de Rabat vers Constantine et a poursuivi la préparation du voyage et de la participation de la sélection marocaine au CHAN, notamment le stage de préparation au Complexe Mohammed VI de Football à Salé du 6 au 10 janvier au cours duquel deux matchs amicaux contre l’Ethiopie ont été disputés, ajoute le communiqué.

Alors que le déplacement de la sélection marocaine  de Rabat vers Constantine est organisé par la FRMF et que le coup d’envoi du CHAN est prévu le 13 janvier, la FRMF “prend note avec regret que l’obtention de l’autorisation définitive du vol RAM de Rabat vers Constantine n’a malheureusement toujours pas été confirmée par la CAF”, conclut le communiqué.




Scpt/Nord-Kivu : Le Directeur Cyprien Kahundira fortement engagé pour relever le défi

C’est depuis son avènement à la tête de la direction provinciale de la Société congolaise des postes et télécommunications au Nord-Kivu, pratiquement deux ans que des changements et améliorations se font remarquer. Dans un entretien accordé à votre rédaction, Cyprien Kahundira a fait renaître la poste du Nord-Kivu de ses cendres, redorer son image d’entant ainsi que remettre tous les clients et partenaires de la poste en confiance vis-à-vis de l’amélioration de qualité de ses services et des performances observées dans ce secteur aussi important.

“Comme vous le savez, l’état de lieu de cet établissement était catastrophique. Vous-même vous voyez l’état des bâtiments, ça fait la honte, ça c’est 1 et de 2, on avait compris que la population de Goma avait oublié la valeur ou l’importance de la société de l’Etat, une société qui leur appartient même parce que tous les services qu’on peut offrir, c’est pour ses intérêts.

C’est pourquoi à notre avènement, nous avons fait comprendre à la population que c’est leur société. Nous sommes une entreprise qui envoie des colis, des lettres à un prix de l’Etat pour l’intérêt de la population. Seulement avec 6 dollars, vous envoyez une lettre de 5 grammes en Europe contrairement à des privés qui facturent à 100$”, a précisé cet ingénieur en génie télécom.

Très engagé dans l’amélioration de la qualité des services à travers un timing bien réduit lors de l’expédition des colis de plus ou moins deux kilos en Europe, il indique que le maximum de 15 jours vu la problématique ou alors les aléas techniques que connaissent les transporteurs.

Par ailleurs, ce technocrate rassure qu’il reste très déterminé à la relance du département de télécommunication longtemps resté en veilleuse. “Nous avons deux départements, celui de la poste et des télécommunications, mais celui postal et nous avons remarqué celui des télécommunications n’existait plus mais nous avons mis en place un projet pour ressusciter ce département, surtout avec l’avènement du Directeur général Didier Busete qui est aussi ingénieur et technicien”, rassure l’ingénieur Cyprien Kahundira.

Ce dernier conclu en précisant qu’il y a des nettes améliorations dans le département postal avec la récupération de plus de 400 boîtes postales actives sur les 605 qui existaient avant son avènement, mais que seule une vingtaine était alimentée.

Signalons que la ville de Goma compte à elle seule 1050 cases postales.

Marty Dacruz Olemba




Goma : L’hôpital Charité Maternelle doté d’un scanner

Il s’agit bel et bien d’un nouveau-né dans le monde de l’imagerie médicale dans les grands hôpitaux au standard moderne dans la ville de Goma, voire dans la province du Nord-Kivu. En présence des Messeigneurs Faustin Ngabo et Willy Ngumbi Ngengele, respectivement évêque émérite et actuel évêque du diocèse de Goma, ainsi que des officiels et le personnel soignant de l’hôpital général de référence Charité Maternelle, l’Abbé Protain Karangwa, gestionnaire de cette structure médicale a dans un premier temps vanté les services qui seront offerts dans cette chambre de la machine à précision pour des examens médicaux, puis expliquer les différents compartiments.

“Ce nouveau bâtiment va abriter le scanner 64 barrettes et il va aussi abriter au niveau de l’étage deux salles d’opérations, notamment pour l’orthopédie et traumatologie. C’est deux niveaux, il y a beaucoup de pièces, parce que là où il y a le scanner, il y a la salle de réception, l’accueil, le vestiaire, le bureau du technicien du scanner ainsi le bureau du radiologue médecin.

Le message est que notre hôpital a déjà atteint le standard international et la population peut nous faire toujours confiance”, a précisé l’Abbé gestionnaire Karangwa. Sentiment de satisfaction pour Monseigneur Willy Ngumbi Ngengele. Aux côtés des autres autorités apostoliques notamment l’évêque émérite Faustin Ngabu, l’évêque du diocèse de Goma a salué la mobilisation générale ainsi que l’accompagnement des autorités de la province.

” Je suis très heureux aujourd’hui de pouvoir bénir cet hôpital et ce nouveau bâtiment surtout en compagnie des prêtres, des religieuses et l’évêque émérite, et particulièrement le vice-gouverneur de la province du Nord-Kivu, qui est notre partenaire qui nous a toujours soutenu pour garantir le bien-être de la population. Notre objectif est que les gens qui viennent ici, les malades qui viennent puissent repartir consolés et soulagés, surtout avec l’espérance et la joie de recouvrer encore leur santé”, a martelé le prélat catholique.

Même sentiment de satisfaction pour le vice-gouverneur du Nord-Kivu. Le commissaire divisionnaire Ekuka Lipopo Jean Romuluad s’est réjoui énormément de voir la province disposer à ces jours des plusieurs structures sanitaires répondant aux normes internationales. “Ma grande satisfaction est de savoir dans l’état où la province est, c’est-à-dire qu’elle est agressée, c’est-à-dire que des milliers des nordkivutiens et des milliers des frères et sœurs qui ont choisi le Nord-Kivu comme ressort territorial lorsqu’ils sont agressées, lorsqu’ils sont malades, lorsqu’ils meurent, lorsqu’ils sont blessés, qu’ il n’y a pas que l’hôpital général de l’état, qu’il n’y a pas que Cimak, qu’il n’y a pas que l’hôpital militaire voire de la police mais qu’il y a aussi l’hôpital général de référence Charité maternelle”, soutient le chef adjoint de l’exécutif provincial du Nord-Kivu.

Soulignons que les travaux de construction de ce bâtiment de deux niveaux sont chiffrés à plus ou moins 250 milles dollars et en dehors du scanner, cette grande structure médicale dispose également d’une usine de production d’oxygène qui sera opérationnelle dans un futur très proche.

Marty Dacruz Olemba




La mutinerie à l’UDPS

Depuis la promulgation du trop controversé mandat spécial, l’Udps dérive et se mue en une formation privée, une faction tribale où le fait de prince est la règle. Des pressions oh ! soyons corrects, des intimidations sont exercées pour dissuader, empêcher et conserver l’unité des séparatistes supremassistes.

 L’Udps de Papa, c’est fini. Nombreux ne l’ont pas compris à temps. D’autres prient et espèrent que la terre fera le mouvement inverse.

Les mutins de Kisantu, ont réalisé le coup de force. La faction de Kisantu, les putschistes qui n’ont que faire des règles civilisées, ni des textes de l’Udps, ont fait un braquage.

En fait ils ne sont plus de l’Udps, comment peuvent-ils se prévaloir des acquis et de label de l’Udps, sans en respecter les fondamentaux ? C’est une escroquerie. L’Udps est un concept, un tout global, holistique, l’Udps a un contenu, l’Udps se défini par son statut, ses règles, ses textes, sa doctrine, son projet de société, ses organes et structures et ses animateurs légaux. Se mutiner, autrement dit se révolter collectivement et publiquement contre les règles et les organes du parti et se constituer en une faction c’est-à-dire, se constituer en un groupe dont l’action est de renverser le pouvoir établi ou, dans le cas des conspirateurs de Kisantu, se livrer à une activité fractionnelle au sein du parti, en vue de prendre le pouvoir au mépris des statuts, c’est de la révolution.

Les mutins de Kisantu, les révolutionnaires devraient dès l’or trouver une autre dénomination. Ils doivent consommer leur hold-up. Personne ne peut nier qu’ils ont un chef et le chef ne peut non plus nier qu’il a une troupe et son lieutenant. Messieurs les mutins assumez-vous, vous n’êtes plus de l’Udps.

Dr Tambwe Mbuyi, Cadre du parti




CHAN 2022 : La CAF rejette des propos politiques tenus lors de la cérémonie d’ouverture

Selon ses Statuts et Règlements et ceux de la FIFA, la Confédération Africaine de Football (« CAF ») doit s’abstenir de s’impliquer dans la politique et rester neutre sur les questions de nature politique.

La CAF a été informée de certaines déclarations politiques émises lors de la cérémonie d’ouverture du Championnat d’Afrique des Nations (« CHAN ») TotalEnergies Algérie 2022 le vendredi 13 janvier 2023 à Alger.

Ces déclarations politiques ne sont pas celles de la CAF et ne reflètent ni un point de vue ou une opinion de la CAF en tant qu’organisation politiquement neutre.

La CAF va mener des investigations pour établir si et dans quelle mesure les déclarations politiques et les événements de la cérémonie d’ouverture du CHAN TotalEnergies Algérie 2022 violent les Statuts et Règlements de la CAF et de la FIFA. Elle fera part de ses conclusions en temps opportun.




CHAN: Quand le racisme décomplexé en Algérie prend en otage le football africain

Vendredi 13 janvier 2023, le stade Nelson Mandela, théâtre de l’ouverture du CHAN, a connu un déferlement de haine et de racisme dont seul le régime algérien, fasciste et antisémite, a le secret. Ce n’est pourtant pas une première.

Depuis 2019, l’Algérie se trouve dans un contexte socio-politique tendu avec la montée en puissance du mouvement Hirak qui exige la tête de tous les dignitaires du régime.

Pour contrer la colère de la rue, la junte au pouvoir à Alger a d’abord usé de la force et arrêté plusieurs militants. Une méthode qui a montré ses limites puisque les manifestations dans toutes les villes du pays se sont multipliées de façon exponentielle.

Il fallait donc trouver un autre moyen pour mettre un terme à cette polarisation politique qui menace l’appareil militaire qui gouverne d’une main de fer le pays.

Et la solution est toute trouvée: diaboliser un pays proche géographiquement, faire de lui un ennemi et mettre sur son dos tous les maux qui frappent l’Algérie.

C’est ainsi que le régime algérien a rompu unilatéralement ses relations diplomatiques avec le Maroc le 24 août 2021, fermé son espace aérien le 23 septembre suivant, avant de fermer le Gazoduc Maghreb-Europe une semaine plus tard, soit le 1er novembre de la même année.

Depuis, tous les moyens possibles et imaginables sont utilisés pour nuire au voisin, endoctriner la population, développer la propagande et surtout vulgariser la haine et le racisme, deux leviers bien enracinés dans le Système.

Le foot otage de la junte

Et le foot ne déroge pas à cette règle. Ce sport universel, qui unit les peuples et permet à des cultures diverses de se découvrir, se retrouve pris en otage par la junte qui l’utilise à des fins purement politiques. Dernier exemple en date: le refus des autorités algériennes d’accorder une autorisation à l’avion de Royal Air Maroc (RAM), transporteur officiel des équipes nationales, d’emmener les Lionceaux de l’Atlas à Constantine, ville hôte de leurs rencontres au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN).

«Il est vraiment déplorable de priver de jeunes joueurs qui se sont préparés pendant un mois de participer à cette compétition sportive africaine», a déclaré vendredi Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), en marge de la réception du président de la Fédération internationale de football (FIFA) et du président de la Confédération africaine de football (CAF). Gianni Infantino et  Patrice Motsepe étaient en effet arrivés vendredi à l’aéroport de Rabat-Salé afin d’assister à la cérémonie de tirage au sort de la Coupe du monde des clubs, prévue du 1er au 11 février au Maroc.

«Cela m’attriste, je veux que le Maroc aille en Algérie, je veux que ces jeunes garçons représentent le peuple marocain et l’ensemble de l’Afrique. J’ai passé les derniers jours à faire tout mon possible», a regretté pour sa part Motsepe, précisant que le gouvernement algérien en avait fait «une affaire de souveraineté».

«C’est un grand problème pour la CAF. Il faut aussi garder en tête qu’il y a une CAN qui arrive. Nous voulons voir les joueurs marocains, mais aussi leurs supporters. Ces derniers sont essentiels. Nous ne voulons pas que la politique s’invite dans le football, il y a un règlement et des règles. Nous avons des obligations et des engagements à respecter», a ajouté le patron du football africain.

Des cris racistes contre les Marocains

Patrice Motsepe pensait traiter avec des personnes saines d’esprit qui respectent leurs engagements ainsi que le cahier des charges de la CAF. Le Sud-Africain vient de l’apprendre à ses dépens: les promesses n’engagent que ceux qui y croient.

Ces mêmes Tebboune et Chengriha, qui l’ont accueilli avec le sourire, jeudi dernier lorsqu’il a atterri à Alger en compagnie du président de la FIFA, Gianni Infantino, l’ont humilié 24 heures après devant le monde entier en lui faisant regretter son déplacement express à Rabat.

Le régime algérien a apprêté des bus pour remplir le stade avec des personnes embrigadées qui n’ont pas cessé, tout au long de la cérémonie et durant le match d’ouverture Algérie-Libye, d’insulter les Marocains qui n’avaient rien à voir avec la rencontre. Ce «public», visiblement chauffé par la propagande du régime d’Alger, a scandé: «Donnez-lui des bananes, donnez-lui des bananes, le Marocain est un animal».

La FRMF n’a pas tardé à réagir pour dénoncer les agissements malveillants et les manœuvres abjectes de la junte. «La FRMF rejette les propos racistes prononcés par des supporters présents à la cérémonie d’ouverture à l’égard du public marocain connu à travers le monde entier pour son civisme», a écrit l’instance présidée par Lekjaa dans un communiqué publié sur son site officiel, précisant qu’elle a adressé une correspondance à la CAF qui est appelée à «assumer toute la responsabilité face à ces transgressions flagrantes qui n’ont aucun lien avec les principes et valeurs du ballon rond».

Le racisme, une politique d’Etat assumée en Algérie

Le racisme en Algérie n’est pourtant pas nouveau. Les autorités algériennes ont été prises en flagrant délit de discours haineux à l’égard des Subsahariens si fréquemment qu’il ne subsiste plus aucun doute sur le caractère assumé de ces dérives au plus haut sommet de l’État.

En 2016, alors qu’Alger venait d’organiser une grande rafle de Subsahariens, qualifiée par les ONG de «plus grande chasse à l’homme noir» depuis l’indépendance, un conseiller de la présidence en matière de droits de l’homme (sic) en a profité pour insulter les ressortissants des pays africains résidant en Algérie. Farouk Ksentini, puisque c’est de lui qu’il s’agit, avait alors dit que «nous (les Algériens) sommes exposés au risque de propagation du Sida, ainsi que d’autres maladies transmissibles à cause de la présence de ces migrants».

Le pire, c’est qu’après avoir tenu de tels propos dans un quotidien arabophone, Assawt El Akher en l’occurrence, ce conseiller de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, a choisi de les assumer en renchérissant. Lors d’une interview quelques jours plus tard sur le site Tout sur l’Algérie, il déclarait: «La présence des migrants et des réfugiés africains dans plusieurs régions du pays peut causer plusieurs problèmes aux Algériens». Puis d’ajouter: «Ces maladies sont considérées comme quelque chose d’habituel et de normal par cette communauté». Comme si cela ne suffisait pas, il avait poursuivi, le visage empli de haine: «J’ai dit la vérité, ces migrants ont été porteurs de beaucoup de maladies en Algérie».

Les mesures et actes xénophobes contre les Subsahariens, cautionnés par les officiels, se sont même intensifiés. En juin 2017, cette haine contre les migrants s’était propagée sur les réseaux sociaux avec une campagne de hashtags racistes (#NonauxAfricainsenAlgérie, #Nettoyerlesvilles) qui avait provoqué l’indignation de certains intellectuels, de responsables des droits de l’homme et d’ONG.

Ainsi, le 9 juillet 2017, Ahmed Ouyahia, ministre d’État et surtout directeur de cabinet du président algérien Abdelaziz Bouteflika et plusieurs fois Premier ministre, faisait des déclarations scandaleuses, décrétant que «ces étrangers en séjour irrégulier amènent le crime, la drogue et plusieurs autres fléaux», avant d’ironiser en ajoutant: «On ne dit pas aux autorités, jetez ces migrants à la mer ou au-delà des déserts».

Pour les Algériens, aucun doute, le message était venu d’«en haut», sachant qu’Ouyahia était considéré comme l’une des figures proéminentes du système.

Juste après les propos scandaleux d’Ouyahia, c’était au tour du ministre des Affaires étrangères, l’inénarrable Abdelkader Messahel, de renchérir le 11 juillet en demandant au gouvernement algérien des «mesures urgentes» face au «flux en Algérie de migrants subsahariens».

Nommé au poste de Premier ministre, Ouyahia obtient «carte blanche», si ce n’est l’ordre de mission pour peaufiner et exécuter sa «solution finale»: plus de migrants subsahariens en Algérie, légaux ou illégaux.

La CAN 2025 en Algérie, à vos risques et périls

Et depuis, régulièrement, les migrants subsahariens ont fait l’objet de persécutions et d’expulsions massives vers le Niger et le Mali voisins. Au cours des cinq dernières années, la méthode n’a pas changé: rafle des migrants, regroupements dans des camps et finalement direction le désert du Sahara.

Car une fois à Tamanrasset, située à près de 2.000 km au sud d’Alger, ils doivent parcourir plusieurs dizaines de kilomètres à pied dans le désert pour espérer arriver au premier village nigérien, situé après la frontière algérienne. Affamés, déshydratés, nombreux sont ceux qui n’y arrivent pas.

L’antisémitisme est aussi haussé au rang de politique d’Etat en Algérie. En atteste une vidéo glaçante, datant de 2015, dans laquelle pour galvaniser les troupes lors d’un exercice de marche ordonnée de la gendarmerie nationale algérienne, on entend un appel à massacrer les juifs! «Oh Arabes, fils d’Arabes. Marchez et pointez vos armes vers les Juifs. Pour les tuer. Les abattre. Les écorcher. Les égorger…», y chantent à tue-tête des éléments de la gendarmerie algérienne.

Cette politique de xénophobie d’Etat avait poussé les autorités algériennes à bannir purement et simplement les Subsahariens des transports interurbains reliant certaines villes. Une discrimination honteuse qui rappelle à la fois les pires moments du racisme aux Etats-Unis et la politique d’apartheid en Afrique du Sud.

Qui peut croire que cette même Algérie abrite, en ce moment, le CHAN et espère organiser la Coupe d’Afrique des Nations 2025? La CAF ne doit même plus se pencher sur le dossier de candidature de ce pays raciste qui ne mérite qu’une seule chose: des sanctions à la hauteur de ses crimes.

La balle est désormais dans le camp de la CAF qui a le devoir de sévir sévèrement contre le pouvoir qui encourage dans des stades des cris haineux et racistes contre le peuple marocain.

Par Adil Azeroual




CHAN 2022 : la RDC ne réussit pas son entrée !

Faux-départ pour la RD Congo. Vainqueurs du tournoi à deux reprises, les Léopards A’ ont été accrochés par l’Ouganda (0-0) ce samedi à Annaba pour leur entrée en lice au CHAN 2022. Dans ce derby d’Afrique centrale, les hommes d’Otis Ngoma ont été considérablement gênés par le pressing adverse en première période.

Les Congolais ont pu davantage s’exprimer au retour des vestiaires mais le bloc ougandais est resté solide et n’a jamais craqué, les hommes de Milutin Sredojević se procurant même la meilleure opportunité. Pas de vainqueur donc dans cette affiche, les congolais espèrent faire mieux face à la côte d’ivoire mercredi.