Tshisekedi satisfait du lancement de la première exportation d’or de la production artisanale

Le Président de la République a, sur une note de satisfaction, informé les membres du Conseil que, pour la première fois depuis presque trois décennies, il venait de procéder, au lancement de la première exportation d’or de la production artisanale encadrée par la chaine de valeur mise en place et gérée par Primera Gold RDC SA, entreprise du portefeuille de l’Etat nouvellement créée, issue du partenariat entre la République Démocratique du Congo et les Emirats Arabes Unis.

Il y a lieu, pour le Gouvernement, de se réjouir d’une telle avancée qui vise à rendre formelle l’exportation des minerais issus des zones de l’Est de notre pays, où la production, la commercialisation et l’exportation des minerais étaient le fruit d’un pillage, souvent orchestré par des réseaux maffieux et de contrebande, a insisté le Président de la République.

Ce changement radical qu’il a initié et soutenu pour l’opérationnalisation d’une filière formelle d’exportation d’or, consacre ainsi la province du Sud-Kivu d’où provient cette première production exportée, dans une dynamique positive qui permettra à nos concitoyens travaillant dans la filière aurifère artisanale, de viabiliser et de disposer de leurs revenus en toute traçabilité.

Dans la perspective d’un contact au sommet avec son homologue le Président des Emirats Arabes Unis, le Président de la République a insisté qu’il est impératif que chacun des Ministres concernés dans la batterie de réformes, pose les actes de Gouvernement escomptés avec diligence.




Route Kinshasa-Kongo-Central : Nécessité de réhabiliter la voie ferrée et la route Kasangulu – Mvululu – Cecomaf – N’Djili Brasserie

Le Président de la République a invité le Gouvernement à initier de grandes réflexions sur la création, sur le moyen et le long termes, de nouvelles infrastructures routières et ferroviaires sur toute l’étendue du territoire national à la hauteur de l’ambition de notre pays, particulièrement, dans la province du Kongo Central, seule ouverture naturelle au monde extérieur par l’océan Atlantique.

Le Président de la République est revenu sur l’épineuse problématique de la route Nationale n°1 Kinshasa-Matadi qui avait été coupée en deux, après les dernières pluies, interrompant momentanément la libre circulation des personnes, l’approvisionnement de Kinshasa en biens de première nécessité en provenance du Kongo Central, ainsi que les flux logistiques au départ et à destination des ports maritimes situés dans cette Province.

Cette situation démontre à suffisance la nécessité de réhabiliter des axes diversifiés pour relier Kinshasa au Kongo-Central, en l’occurrence la voie ferrée et la route provinciale RP 118 Kasangulu – Mvululu – Cecomaf – N’Djili Brasserie qui permettra un accès plus direct pour le transport des conteneurs destinés aux entreprises localisées dans les zones d’activités industrielles de la Capitale, notamment dans les communes de Limete et de Maluku avec l’implantation de sa Zone Economique Spéciale.

Evoquant le principe sacro-saint « Gouverner c’est prévoir », le Président de la République a invité le Gouvernement à initier de grandes réflexions sur la création, sur le moyen et le long termes, de nouvelles infrastructures routières et ferroviaires sur toute l’étendue du territoire national à la hauteur de l’ambition de notre pays, particulièrement, dans la province du Kongo Central, seule ouverture naturelle au monde extérieur par l’océan Atlantique.

En effet, au vu de la démographie exponentielle qui caractérise les grandes agglomérations de notre pays et en prévision du flux de marchandises qui devrait provenir des activités du Port en eaux profondes de Banana, il est inconcevable d’entrevoir un quelconque dynamisme économique et un développement sans que soient créées de nouvelles voies de communications, en ce compris des autoroutes et des voies ferroviaires modernes.

Toutefois, à court-terme, il importe de lancer dans les plus brefs délais, les travaux de revêtement de la route provinciale RP 118 d’intérêt général qui est sous gestion de l’Office des Routes. Sur ce, il est attendu du Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, un projet d’aménagement, en urgence, de cette route.

 En outre, et toujours dans cette perspective de court terme, il revient de noter que le chemin de fer Matadi – Kinshasa constitue l’alternative la plus importante sur laquelle le Gouvernement devrait se concentrer. En effet, la modernisation de cette voie ferrée permettrait de proposer un transport sécurisé de biens et des personnes à un coût concurrentiel. Cela induira, ipso facto, un report d’une part importante du tonnage routier sur le rail et la préservation de la chaussée routière.

Le Ministre ad interim aux Transports, Voies de Communication et de Désenclavement, doit présenter, en urgence, un projet de modernisation de cette voie ferrée. L’actualisation, par la Société des Transports et de Ports (SCTP), des études existantes éventuelles, permettraient de gagner du temps.




F. Tshisekedi salue la conclusion de la 3ème revue du FMI

Comme les perspectives macroéconomiques de 2023 s’annoncent favorables, avec une croissance économique attendue de l’ordre de 6,3%, le Gouvernement devrait créer de nouvelles opportunités commerciales et soutenir la diversification économique, notamment en favorisant de manière positive et durable l’environnement des affaires et la gouvernance.

Le Président de la République a salué la décision du Conseil d’administration du Fonds Monétaire International (FMI), intervenue depuis le mardi 20 décembre 2022, laquelle a conclu de manière satisfaisante la troisième revue de l’accord de Facilité Elargie de Crédit (FEC) en faveur de la République Démocratique du Congo.

Cette conclusion heureuse de la troisième revue devrait encourager le Gouvernement à redoubler d’efforts pour la mise en œuvre des politiques macroéconomiques crédibles et l’opérationnalisation accélérée de tous les projets suivis par le FMI dans le cadre du programme, notamment le Port en eaux profondes de Banana et le Plan de Développement Local des 145 Territoires.

L’achèvement avec succès de cette troisième revue a permis un décaissement immédiat équivalant à 152,3 millions de DTS (environ 203 millions de dollars américains) pour répondre aux besoins de la balance des paiements, portant le décaissement total à ce jour à 609,2 millions de DTS (environ 812,4 millions de USD).

Cela devrait permettre au Gouvernement de la République de poursuivre les réformes structurelles qui favorisent l’activité du secteur privé, mobilisent les investissements directs étrangers et renforcent la résilience face aux chocs externes.

Comme les perspectives macroéconomiques de 2023 s’annoncent favorables, avec une croissance économique attendue de l’ordre de 6,3%, le Gouvernement devrait créer de nouvelles opportunités commerciales et soutenir la diversification économique, notamment en améliorant nos systèmes d’éducation et de santé ; En favorisant de manière positive et durable l’environnement des affaires et la gouvernance ; En renforçant la connectivité de notre pays grâce aux développements des infrastructures routières et à l’intégration commerciale avec le reste du monde.

Sous la supervision du Premier Ministre, la troïka politique a été chargée de s’assurer de pouvoir œuvrer pour satisfaire à la quatrième et à la cinquième revue prévue en 2023, et de veiller au strict respect des engagements consignés dans le Mémorandum des Politiques Economiques et Financières.




Aimé Boji et Nicolas Kazadi encouragés à payer les rétrocessions des crédits budgétaires aux Entités Territoriales Décentralisés

Le président de la République a insisté pour la mise en place d’un programme de renforcement des capacités des cadres de ces Entités Territoriales Décentralisées (ETD) pour une compréhension commune des prérogatives constitutionnelles leur dévolues.

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé en visioconférence, la quatre-vingt-deuxième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 13 janvier 2023.

Il, a de prime abord, sensibilisé les membres du Conseil sur la nécessité de renforcer les capacités des cadres des entités territoriales décentralisées.

En effet, la récente désignation des nouveaux cadres de la territoriale, à savoir les Administrateurs des Territoires et leurs Adjoints, les Maires des Villes et les Bourgmestres des Communes ainsi que leurs adjoints respectifs, est l’expression de son engagement à faire de ces Entités, le socle du développement socio-économique à la base.

Ces nominations interviennent dans un contexte dynamique, caractérisé pour la première fois dans la vie politique de notre jeune démocratie, par la tenue prochaine des élections locales comme l’atteste le calendrier électoral publié par la Commission Electorale Nationale Indépendante.

Ce contexte dynamique devrait inexorablement pousser les animateurs des Institutions à prendre conscience que les acteurs de la territoriale d’aujourd’hui doivent pratiquer une gouvernance exemplaire, basée sur une gestion publique de proximité, clairement observable et mesurable par les résultats de leurs actions qui rythment la vie quotidienne de leurs administrés, notamment la sécurité des quartiers, la salubrité, les services de l’Etat-civil, l’organisation de la localisation et du fonctionnement des marchés.

Pour ce faire, le Président de la République a d’une part chargé le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières de développer et de mettre en œuvre un Programme de renforcement des capacités des cadres de ces Entités Territoriales Décentralisées (ETD) pour une compréhension commune des prérogatives constitutionnelles leur dévolues.

D’autre part, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, et le Ministre des Finances, ont été encouragés à pratiquer, dès l’entame de l’exercice budgétaire 2023, la régularité et l’exhaustivité des rétrocessions des crédits budgétaires alloués aux Entités Territoriales Décentralisés pour permettre à ces dernières de remplir valablement leurs missions




Reçu par Olivier Mwenz Mukaleng : L’honorable Miguel Kashal pour le respect des règles de la sous-traitance par les entreprises du secteur de l’énergie

Mettre fin à la souffrance des entrepreneurs congolais afin de booster la classe moyenne congolaise selon la vision du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi, telle est la motivation du Directeur général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé (ARSP), l’honorable Miguel Kashal Katemb à travers sa ronde entreprise auprès des ministères clés interagissant avec la sous-traitance.

C’est dans ce cadre que le Directeur général de l’ARSP, l’onorable Miguel Kashal a été reçu en audience par le ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité Olivier Mwenz Mukaleng.

Les deux hommes d’Etat ont parlé de l’exigence faite par la Loi aux sociétés étrangères opérant dans les différents secteurs dont celui de l’électricité et de l’eau de se conformer aux exigences des lois du pays en vue de protéger et sécuriser les sociétés de Droit congolais qui contribuent à l’assiette fiscale du pays.

A la sortie de l’audience, le DG de l’ARSP a expliqué les contours de cet entretien. « Il y’a une forte concurrence étrangère. Il y a des sociétés étrangères qui vendent de l’électricité directement à partir de leur pays au Congo, et qui ne veulent pas collaborer avec les sociétés de Droit congolais, ce qui fait que le domaine de l’électricité n’évolue pas dans le secteur privé et le peu d’entrepreneurs qui sont dans ce domaine, nous devons les encourager et les protéger sinon ils vont disparaître”.

L’honorable Miguel Kashal Katemb a souligné par ailleurs que la libéralisation dans le secteur de l’électricité et de l’eau constitue un atout majeur pour promouvoir la sous-traitance dans le secteur privé tel que voulu par le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

“Le président de la République qui a aujourd’hui voulu promouvoir la sous-traitance locale, a mis un accent sur ce point et que nous devons développer à travers nos sous-traitants, les protéger et les sécuriser pour que leurs sociétés puissent se développer.”

Il sied de noter que le Directeur général de l’ARSP a su arracher les assurances du patron du secteur de l’énergie pour un accompagnement efficient des actions envisagées en vue de l’émergence de la classe moyenne congolaise




L’UDPS/Tshisekedi : Un espoir déçu

Hier, dans l’opposition un espoir de tout un peuple, aujourd’hui au pouvoir, transforme en Tshintu Tshietu se retrouve en conclave à Kisantu. La tragédie de la République Démocratique du Congo, c’est l’élite qui a des difficultés de se départir du tribalisme, l’Udps /Tshintu Tshietu en est un exemple. C’est aussi la “scandaleuse impunité” qui protège ses élites, responsables du pillage systématique des ressources de leurs pays.

Un petit groupe, un petit clan contrôle l’économie d’un pays et se met au-dessus de la loi. Ce phénomène d’oligarchie se développe avec arrogance. Ces oligarchies ruinent notre pays et se drapent dans la fidélité de façade au Président de la République pour ne pas rendre compte à leurs propres populations.

L’élite regroupée emport de notre parti par des passions tribales, d’enrichissement rapide n’a que penser des textes organiques du parti. À la manière des bananiers qu’elle cautionne, elle se mélange et perd sa vertu.

Une élite sans valeur, incapable de trouver des solutions aux problèmes du parti, elle se couche à plat ventre devant un quidam, oubliant qu’elle est la crème supposée du parti, croyions-nous, attachée aux principes et règles du parti.

Vous bafouez aujourd’hui les textes du parti, parce que vous usez abondamment du trafic d’influence, le parti survivra demain avec les disciples du Sphinx.

Comment comprendre ses élites, regroupées dans différents cercles de réflexion : collectifs des cadres, membres d’honneur, Tshisekedistes légalistes et autres patati patata, hier réclamant à cor et à cri le respect des textes du parti, alléchées par de fallacieuses promesses d’un poste d’Etat au prochain et probable remaniement du gouvernement. Cette élite dépravée qui ne respecte ses propres textes, que va-t-elle faire au gouvernement.?

À Kisantu, sans se soucier des textes légaux du parti, cette fameuse élite, dans une association des malfaiteurs, créée d’une façon spontanée par insémination, prend des résolutions insensées et accorde des pouvoirs magiques à leur gourou pour liquider demain le parti UDPS, le fleuron de la démocratie en République Démocratique du Congo.

L’UDPS survivra !

Tambwe Mbuyi Manu, cadre de l’Udps




En perspective de l’arrivée du pape François : L’Hôtel de ville lance l’opération coup de point

Si l’arrivée imminente du pape François va obliger Kinshasa de revêtir sa plus belle robe, l’Hôtel de ville pense pour sa part que c’est le moment indiqué pour rendre propre le tronçon compris entre l’aéroport international de Ndjili jusqu’à la 1ère rue Limete où règne un désordre diabolique et où le pays offre sa plus mauvaise image. C’est dans ce sens qu’une opération coup de point va être lancée ce lundi 09 janvier, dans le but notamment d’éradiquer les marchés pirates. Sinon, la question reste de savoir, comment pérenniser cette mesure dans la durée, pour offrir à Kinshasa une belle image ? Mieux, y-a-t-il un plan d’urbanisation que l’Hôtel de ville veut mettre en place ? Car il est prouvé qu’en l’absence d’un vrai plan d’urbanisation ou d’assainissement de ce tronçon, les populations seront réellement chassées, avant d’y revenir.

La Rdc, mieux le chef de l’Etat attend un hôte de marque. Il s’agit du pape François, celui-là même qui avait déjà annulé son voyage en Rdc l’année dernière, avant de le reprogrammer en 2023. Comme il en est de coutume, Kinshasa doit revêtir sa plus belle robe. C’est dans ce sens que le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a visité tous les chantiers devant accueillir le pape François, afin de faire des ajustements nécessaires.

De même, dans le souci de préserver un climat assaini à la population, la Ville de Kinshasa à travers son Gouverneur Gentiny Ngobila informe l’opinion, qu’elle procèdera au lancement d’une Opération coup de poing à dater de ce lundi 9 janvier 2023, sur le Boulevard Lumumba en son tronçon compris entre les périmètres de l’aéroport international de Ndjili en passant par Kingasani ya Suka, Pascal, Marché de la Liberté, Debonhomme, le Pont Matete, le Quartier Banunu et l’Echangeur jusqu’à la 1ère Rue dans la Commune de Limete.

Celle-ci consistera à l’éradication des marchés pirates, enlèvement des épaves et véhicules mal garés, destruction des kiosques et terrasses de fortune, garages pirates, l’interpellation des vendeuses et vendeurs de l’eau conditionnée dans des sachets plastiques communément appelée – eau pure, la délocalisation des parkings des véhicules et arrêts de bus, mais aussi de l’évacuation des points noirs ou décharges pirates des déchets pour assurer l’assainissement des lieux.

A cet effet, il est strictement interdit à toutes les marchandes et marchands d’étaler leurs marchandises sur les emprises publiques, les trottoirs et autres espaces non indiqués le long du Boulevard Lumumba.

Par ailleurs, les récalcitrants seront appréhendés par les éléments de la Police ou sanctionnés par les Opj de l’Unité Spéciale pour la Protection de l’Environnement (USPE). Les Bourgmestres des Communes de Kimbanseke, Masina, Ndjili, Matete et Limete ainsi que les Commandants de la Police des Districts de Tshangu et Mont-Amba et ceux de leurs CIAT et S/CIAT respectifs sont instruis d’appliquer sans faille toutes ces mesures.

En outre, la Commissaire Général en charge de l’Environnement et Aménagement de la Ville, le ministre provincial des Transports et Voies de Communication, le Ministre Provincial de l’Intérieur, Sécurité et Justice ainsi que le Commissaire Provincial de la Police/Ville de Kinshasa sont chargés de la coordination, accompagnement et suivi de ces instructions pour leur bon aboutissement.

Il est à noter que cette première opération est un acte fort qui pose le premier jalon d’une série d’actions pérennes, appelées à se poursuivre dans toutes les Communes.

Y-a-t-il un plan d’urbanisation ?

C’est la question que tout le monde se pose car, on ne peut pas entreprendre les travaux d’une telle ampleur sans avoir un véritable plan d’urbanisation ou d’assainissement de la ville. Sinon, quelle est la vision de Gentiny Ngobila pour ce tronçon compris entre l’aéroport international de Ndjili et la 1ère rue Limete ? Que pouvons-nous attendre après ce coup de balai ? Va-t-il entreprendre les mêmes travaux d’embellissement que ce qu’il a fait à Limete ? C’est autant de questions que les Kinois se posent et voudraient être fixés.

Les Kinois habitués à voir ses autorités fréquenter l’Europe et d’autres pays africains, ne demandent qu’une chose : dupliquer ce que vous avez vu ailleurs, pour changer l’image de la ville de Kinshasa. Les Kinois en profitent pour demander à Ngobila de sortir de son complexe, mieux de son salon huppé pour s’occuper des vrais problèmes de Congolais.

C’est comme si l’Hôtel de ville tolère certains Congolais qui ont construit sur les emprises qui sont à la base des inondations ? Pourquoi l’Hôtel de ville est-il incapable de démolir les constructions anarchiques à la base des inondations au rond-point Huileries, par exemple ? Et pourtant lorsqu’il pleut, l’avenue Kabambare offre un spectacle très désolant qui n’est pas digne de la grande capitale qu’est Kinshasa ! Pourquoi est-ce qu’on attend que la situation pourrisse, pour intervenir en retard et catastrophe ?

Jean-Marie Nkambua




C.A.C/VH : Le Pasteur François Mutombo baptise 2023 « l’année du témoignage » C’

Le premier réveillon de la traversée au temple de Kalembe-Lembe, siège de la Communauté des Assemblées chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH), que dirige le Pasteur François Mutombo, le Représentant légal de cette nouvelle communauté,  s’est déroulé dans la prière et l’action de grâce. Si au réveillon de l’année passée, il fallait suivre le pasteur en direct à l’écran et qu’on n’avait aucune idée sur son bulletin de santé, en 2023, le Pasteur François Mutombo Voici l’homme a personnellement dirigé ce culte, en présence d’une foule immense, reconnaissante envers Dieu.

Comme dans ses habitudes, Kalembe-Lembe a refoulé du monde. L’objectif n’était pas de veiller, mais veiller où et recevoir la bénédiction de qui ? C’est avec raison que les fidèles ont accouru pour recevoir la bénédiction de leur Pasteur. Et selon des témoignages de la sécurité, les baffles de l’Eglise pouvaient retentir jusqu’au niveau de l’avenue Croix Rouge dans la commune de Kinshasa. Il nous revient aussi que tous ceux qui étaient dans les environs de l’avenue Luvungi, dans la même commune, pouvaient facilement suivre ce culte ponctué de beaucoup de bénédictions de l’homme de Dieu.

C’est dans ce sens que 2023 a été baptisé « l’année du témoignage », pour permettre aux fidèles, à l’instar de leur pasteur qui a été guéri miraculeusement, de témoigner en 2023 pour les bienfaits que le Dieu de Voici l’homme aura réalisé dans leur vie.

Revenons au culte proprement dit pour dire que tout a commencé par l’intercession spéciale de ce jour de fête, sous la modération du Serviteur Moïse Kalala ‘’Le puissant’’, relayé par un autre Serviteur communément appelé  Papa Alidor, alias ‘’Char de feux’’. Il s’agit d’une intercession focalisée sur l’action de grâce envers Dieu qui nous a gratifiés de ce moment, mais aussi une occasion pour lui dédier cette nouvelle année.

Bien avant minuit, le Pasteur a conduit toute l’Eglise dans une action de grâce et une adoration, en expérimentant Apocalypse 4, 8-9, où les 4 êtres vivants ne cessent de dire jour et nuit saint saint et saint. A travers les deux versets, Voici l’homme en a sorti deux éléments communs : les quatre être vivants et les êtres vivants, preuve qu’il y a la vie et ceux qui vivent, doivent rendre grâce à Dieu. « Peut-être que tu es en prison, malade, en difficulté, en manque d’enfants, de mari ou de femme, …il y a encore de l’espoir pour tous ceux qui vivent. Le souffle de vie, c’est plus que des milliards. Et la vie n’a pas de prix », explique le Représentant légal de la grande communauté CAC/VH.

Contrairement à d’autres Eglises, à Kalembe-Lembe, aucun repos n’est permis et d’ailleurs, c’est ce 05 janvier que va être lancée la dédicace, pour recommander l’année 2023 entre les mains de l’Eternel et lui demander de marcher avec son peuple tout au long de cette année.  Cette période de prières et sacrifices vise à supplier Dieu pour que le peuple de Dieu vive les miracles en 2023. La clôture de ce service interviendra le 05 février à l’esplanade du Palais du peuple, à Kinshasa/Lingwala.

Le pasteur François Mutombo lance la dédicace de l’année 2023

Du 05 janvier au 05 février 2023, les fidèles de la Communauté des Assemblées chrétiennes Voici l’homme (C.A.C/VH) de Kinshasa et du monde entier vont observer un service de 30 jours dénommé « Dédicace de l’année 2023 ». C’est le Représentant Légal de la CACVH, le Pasteur François Mutombo Voici l’homme qui a lancé ce service de 30 jours pour la dédicace de l’année 2023 allant du jeudi 05 janvier au dimanche 05 février et dont la clôture va intervenir à l’esplanade du Palais du peuple.

Dans son mot introductif, le Représentant légal de la CAC/VH a expliqué que le mot dédicace vient du verbe dédier, qui signifie, recommander quelque chose à une divinité. Ici, notre divinité, c’est Jésus-Christ. Et ce, pour un but. Ainsi, la chose recommandée va revêtir un caractère sacré. Et ce qui est sacré va exiger des procédures, surtout que n’importe qui ne peut y toucher. Une fois que vous y toucher sans respecter les principes, vous pécher et vous tomber dans la profanation.

Dans le cas d’espèce, pense le Pasteur François Mutombo, notre divinité, c’est Jésus-Christ. Pour bien commencer ce service, il s’est appuyé sur Actes 13, 1-2, pour expliquer qu’il n’y a pas une œuvre de Dieu sans sacrifice, sans jeûne. Ici, il a insisté pour dire que tu ne peux pas rendre sacré quelque chose si toi-même tu n’es pas sacré. Et on ne peut pas dire qu’on a dédié l’année si nous-mêmes nous ne nous sommes pas dédiés.

Signalons que ce service concerne toute la grande communauté CACVH ainsi que tout celui qui veut commencer l’année 2023 avec Dieu peu importe sa confession. C’est ainsi qu’il a été recommandé à tout le monde de dormir par terre, de suivre la discipline de jeûne selon le programme donné par le pasteur chaque jour, se priver de certaines choses qu’on aime faire très souvent, sortir de la distraction et rester concentré et l’éternel Dieu ne manquera pas de se manifester puissamment dans nos vies.

JMNK




La diplomatie pacifiste fait sonner le glas de l’omerta : Tshisekedi triomphe !

Par les USA, le Royaume-Uni puis l’Union européenne, la Communauté internationale condamne, enfin, ouvertement le Rwanda pour son invasion du territoire de la République démocratique du Congo par le M23. C’était le dernier acte du drame congolais de l’année 2022.  Cela, après près de 30 ans de la stratégie de victimisation des tutsis qui a fait du génocide rwandais son fonds de commerce pour voiler l’extermination des Congolais perpétré par le régime sanguinaire de Paul Kagame soutenu par la communauté internationale qui en tirait profit pour ravitailler ses multinationales en ressources minières principalement. Pire que tous les génocides de l’histoire humaine, du haut de ses plus de 12.000.000 de morts, l’holocauste congolais était, jusque-là, frappé de l’omerta. Mais Grâce aux efforts de la diplomatie pacifiste de Tshisekedi, la loi du silence a été brisée. Le Triomphe.

Parti du besoin d’espace pour contenir la cancéreuse explosion démographique rwandaise, les atrocités dans l’Est de la RDC est devenu l’outil de choix pour piller les richesses naturelles de la RDC, le ‘scandale géologique’.  Le discours ésotérique ubwenge (entendez, art de la diversion et du mensonge) de Kagame, qui fait de la protection des Banyamulenge, ‘menacés de génocide ‘ par des  génocidaires hutus, enjoliva le massacre  atroces de  plus de 12 millions des congolais innocents.

Le règne durant plus d’un quart de siècle d’une diplomatie asymétrique basée sur le mensonge ne sera pas éternel. Présenter le Rwanda comme victime, cela pendant des décennies, avec un génie diabolique, est désormais vu sous son vrai jour : Kagame est l’agresseur du Congo. Le triomphe de la vérité sur le mensonge, grâce à la diplomatie pacifiste menée sous la houlette de Félix Antoine Tshisekedi.

Le bras prédateur des richesses tant  foncières  que minières  de la RDC, devient nu à la face du monde, grâce à la stratégie diplomatique basée sur la sincérité ainsi que la manifestation de la vérité basée sur la recherche de la paix.

 L’administration Félix Antoine Tshisekedi a fini par sonner le glas de l’omerta sur la monstruosité de l’agression rwandaise de la Rdc.

Que de vies sacrifiées sur l’autel du silence complice de la communauté internationale! Que d’atrocités couvertes par le monde ‘civilisé’ !  Profitant   des richesses minières arrosées du sang congolais versé par le Rwanda et l’Ouganda, au profit de leurs multinationales, les bénéficiaires anglo-saxonnes, chinoise, européennes, russes, turques et autres pays émergents dont le Brésil, Afrique du Sud, Inde, etc. …la Communauté internationale ne pouvait que se murer dans l’omerta.  Un complot mondial contre la RDC. Après  4 années de la passation pacifique et civilisée du pouvoir entre Joseph Kabila Kabange et Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le mensonge rwandais touche son fond.

 L’occasion est désormais  tout indiquée de penser aux objectifs pour les années à venir sur  la sécurité dans la partie est de la RDC  qui demeure la principale préoccupation de la nation mosaïque de 450 tribus. Pour bien se projeter dans le futur, le passage en revue de la genèse du prétexte  du prétendu menace d’un génocide Banyamulenge, cheval de Troie de Kagame, est un phare pour l’avenir.

Schéma de l’ethnicité, monture de la prédation du bassin du Congo

La communauté internationale qui, à Berlin en 1885, a conçu et fiché ‘propriété privée’ de Léopold II, tout le bassin du Congo sous le nom pompeux de l’Etat indépendant du Congo (EIC), et en a fait zone de libre exploitation au cœur de l’Afrique, continue d’y perpétuer son pillage. Pour se faire, il utilise  les organisations internationales, les voisins de la RDC et  les affairistes politico-militaires dans les institutions nationales. Pour la Communauté internationale, le Congo semble n’être qu’un coffre-fort mondial des richesses naturelles. Elle change les ‘codes de déverrouillage’ via des élections téléguidées de l’extérieur en fonction de l’évolution de la géostratégie mondiale.

 A la fin de la guerre froide, Mobutu sera remplacé par les leaders du tutsipower Kagame et Museveni qui vont infiltrer les institutions congolaises. Quand vint l’ère de la transition énergétique suivie des convulsions de la mondialisation à la suite de la pandémie du Covid-19 puis vint la guerre de l’Ukraine, le curseur géostratégique du monde pointe alors sur l’éjection de Paul Kangame. L’omerta sur Holocauste congolais n’est plus bénéfique pour les prédateurs, ils dénoncent pour se faire une peau neuve, des défenseurs de droit de la dignité humaine.

Est-ce le début de la fin de la prédation? Non. L’ex-puissance coloniale est toujours dans son schéma de l’ethnicité qui se décline en suprématisme communautaire (que le Pr Marcel Lihau qualifia de coterie ethnico-tribale) et la  haine tribale. Comme il est dit dans son hymne national, les 450 tribus du bassin du Congo ‘unis par le sort’ ayant une  culture politique en pivot sur les affinités tribales et la base sociologique, communautaire, sont poussées à s’afficher supérieures et finissent par frustrer les autres tribus s’estimant méprisées. Ce qui créé des clivages et des divisions favorisant la prédation.

Séquelles d’une décolonisation ratée

Le cycle des violences actuelles dans l’Est de la RDC, n’est qu’un corollaire de la décolonisation ratée conforme au principe de la causalité historique. Il est donc important de se plonger dans les abysses de la colonisation pour comprendre la raison de l’existence actuelle de la crise sécuritaire actuelle dans l’est de la RDC.

« Il faut remonter au contentieux frontalier entre le Roi Léopold II, propriétaire de l’EIC et l’Allemagne, puissance colonisatrice du Rwanda et du Burundi pour comprendre le péripéties des conflits communautaires dans l’est. Bien que ce contentieux fut régler en 1910 par des accords conclus à Londres  et signés par l’Allemagne, l’Angleterre et la Belgique”, pensent certains historiens.

Il importe donc de comprendre les subtilités historiques du schéma de l’ethnicité pour apporter des solutions humainement et politiquement acceptables.

Voilà pourquoi, la commission Vangu de la CNS, dans son rapport en 1992 relevait ‘la démarche préconisée par l’étude développée par le Professeur Kenyan Mazrui, qui consiste à revoir les tracés des frontières des Etats sur base des affinités ethniques pour aboutir à l’émergence de l’Empire Hima (Tutsi) à l’Est du Continent Africain. Ce qui certains pensent être l’objectif que poursuit la force régionale est africaine (EAC) déployé dans l’Est de la RDC l’accuse de vouloir créer une zone tampon à léguer malicieusement au M23, c’est-à-dire préparer l’émergence de l’empire Hima.

Selon Me Gérard Kamanda Wa Kamanda, « ce projet était très bien connu des institutions internationales comme l’ONU, l’OUA (actuellement Union Africaine) », ce qui fait penser à ceux qui sont contre l’adhésion de la RDC dans la Communauté est africaine que « sûrement l’EAC, dont la force régionale déployée dans l’Est de la RDC et piloter par le Kenya, pays de l’initiateur des travaux des retraçages des frontières héritées de la Conférence de Berlin, est aux parfums du projet Hima ». Cela n’engage qu’eux.

Toutefois, à l’aube de cette année électorale, il est temps pour le congolais, de mettre tout en œuvre, tirant leçon des ‘subtilités historiques’ de la région des grands lacs, de s’éloigner du schéma de l’ethnicité  afin d’éradiquer la prédation du bassin du Congo. « Quittez le schéma de l’ethnicité » pourrait-on dire en paraphrasant le Président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso.

Willy Makumi Motosia




Dès ce 09 janvier 2023 : Gentiny Ngobila annonce l’évacuation des commerçants et autres occupants des emprises publiques

Ce travail partira du mur de la RVA au quartier Badara jusqu’à la 1ère rue Limete Funa. Les arrêts de bus devront être délocalisés vers certaines avenues pour laisser libre la circulation sur le Boulevard.

Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a réuni, jeudi 5 janvier 2023 dans la salle de conférence  de l’Hôtel de ville, les différents commandants des districts de la Tshangu, les bourgmestres des communes qui longent le Boulevard Lumumba partant de l’aéroport international de Ndjili jusqu’à Limete ainsi que les services urbains concernés par le secteur de l’environnement et de la salubrité.

En présence du vice-gouverneur et du Commissaire Provincial de la police, le Patron de la Ville de Kinshasa a commencé par dresser un tableau sombre  du désordre qui caractérise le long du Boulevard Lumumba: stationnements anarchiques des bus, taxis-bus et motos- taxis, étalages des marchandises à même le sol, prolifération des marchés pirates, des immondices qui pullulent partout malgré les efforts d’assainissement des équipes de Bopeto.  Une situation qui, selon l’autorité urbaine, traduit l’incapacité des services de maintien de l’ordre à faire appliquer la loi.

De ce fait, le Gouverneur de la ville de Kinshasa a rappelé à l’ordre les bourgmestres des communes concernées (Masina, Ndjili, Kimbanseke, Matete et Limete) ainsi que les commandants de police du district de Tsangu.

Gentiny Ngobila Mbaka a, par ailleurs, annoncé que dès ce lundi 9 janvier,   tous les services concernés devraient se mettre à pied d’œuvre, sous la supervision de la ministre provinciale de l’Environnement, pour procéder à l’évacuation définitive de tout ce qui encombre  et pollue le Boulevard Lumumba.

Tout en fustigeant le laxisme des agents de l’ordre dans l’application de la loi sur la gestion des emprises publiques,  Gentiny Ngobila Mbaka a néanmoins reconnu les efforts dans le secteur de l’assainissement de la ville.  “Il y a quelques années Kinshasa était classée 2e dans la liste des villes les plus sales au monde par le prestigieux magazine Forbes. Mais aujourd’hui,  la capitale RD-Congolaise a disparu du classement”, a-il relevé.

Dura lex  sed lex dit- on, les commerçants véreux ont jusqu’à lundi prochain pour libérer les emprises publiques!