Suite à une très grande affluence de requérants : Denis Kadima prolonge de 10 jours l’enrôlement dans l’Aire opérationnelle 2

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique qu’il s’observe à la clôture des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs, prévue le 10 mars 2023, dans les 9 provinces et 3 pays pilotes de l’Aire opérationnelle (AO2), une très grande affluence de requérants devant les Centres d’Inscription.
Dans le souci permanent de préserver le caractère inclusif des opérations en cours, indique un communiqué publié à cet effet, la CENI accorde une période de rattrapage de dix jours afin de permettre à toute congolaise et à tout congolais remplissant les conditions requises d’obtenir la carte d’électeur et de figurer sur la liste électorale.
Les provinces et les pays concernés sont les suivants: Haut-Katanga, Haut-Lomami, Kasaï, Kasaï-Central, Kasaï-Oriental, Lomami, Lualaba, Sankuru, Tanganyika, Afrique du Sud, Belgique et France.
La CENI invite donc toute la population électrice de cette Aire Opérationnelle, à saisir cette opportunité offerte pour se rendre dans les Centres d’Inscription les plus proches de leurs résidences, à l’intérieur de leurs groupements ou communes pour ceux résidant sur le territoire national, d’une part, et aux ambassades pour les résidents à l’étranger, d’autre part.




Archevêché et cathédrale St Pierre et Paul : La CENCO condamne la présence d’un escadron armé de la GR et exprime sa proximité à Mgr Fulgence Muteba (Communiqué)

Présence Le 24 février 2023, des hommes lourdement armés se réclamant de la Garde Républicaine ont envahi de façon impromptue l’Archevêché et l’église Cathédrale Saints Pierre et Paul de Lubumbashi. Ces faits constituent une violation flagrante de l’Accord-cadre entre le Saint-Siège et la RD Congo sur des matières d’intérêt commun, signé le 16 mai 2020, indique la CENCO dans un communiqué publié ce 10 février 2023. Dans le même document, la CENCO condamne sans ambages ce comportement malveillant. Elle exprime sa proximité affective et effective Monseigneur Fulgence MUTEBA. Il est fort déplorable que ces faits incongrus surviennent à peine quelques 3 semaines après la visite apostolique du Saint-Père le Pape François en RD Congo, constate Mgr Marcel Utembi dans son communiqué. C’est l’occasion pour la CENCO de rassurer l’opinion nationale et internationale que les interventions, les déclarations ou les messages des Évêques ne sont nullement motivés par une course concurrentielle vers un quelconque pouvoir étatique. Les politiques ne devraient pas avoir peur de l’Eglise catholique. Ainsi donc, les insultes, les intimidations, les menaces ou toute forme de musellement, dirigées contre elle et ses Pasteurs, sont contre-productives pour leurs auteurs.

COMMUNIQUE DE LA CENCO CONCERNANT L’INTRUSION D’UN ESCADRON ARMÉ A L’ARCHEVÊCHÉ DE LUBUMBASHI

<< Ah! si en ce jour tu avais compris le message de paix » (cf. Luc 19,42)
1. La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) suit avec grande attention et indignation les tristes événements survenus dans l’Archidiocèse de Lubumbashi à la suite d’une présence insolite d’un escadron armé à l’Archevêché et à la Cathédrale Saints Pierre et Paul de Lubumbashi, le vendredi 24 février 2023.
2. La publication ce 9 mars 2023 du mémorandum de Son Excellence Monseigneur Fulgence MUTEBA, Archevêque Métropolitain de Lubumbashi et Administrateur Apostolique de Kamina, adressé aux pouvoirs publics et aux Institutions de la République, a éclairé l’opinion tant nationale qu’internationale sur les péripéties de ces événements. L’on sait mesurer la gravité des faits perpétrés par des hommes lourdement armés se réclamant de la Garde Républicaine qui ont envahi de façon impromptue l’Archevêché et l’église Cathédrale Saints Pierre et Paul de Lubumbashi. Ces faits constituent une violation flagrante de l’Accord-cadre entre le Saint-Siège et la RD Congo sur des matières d’intérêt commun, signé le 16 mai 2020, notamment en son article 6, §§ 2 et 3 qui stipule: $2 « Dans le cadre de sa législation, la République Démocratique du Congo assure l’inviolabilité des lieux de culte églises, chapelles, oratoires, cimetières et leurs dépendances »; §3- « Ces lieux de culte ne peuvent être destinés à d’autres usages de façon permanente ou temporaire, que pour des motifs graves et avec l’accord explicite de l’Autorité diocésaine dont ils dépendent ».
3. De ce fait gravissime, aucune explication plausible, à même de rassurer la population, n’a été donnée par les pouvoirs et les institutions publics censés être les garants de la sécurité des personnes et de leurs biens.
4. La CENCO condamne sans ambages ce comportement malveillant. Elle exprime sa proximité affective et effective à Son Excellence Monseigneur Fulgence MUTEBA.
5. Notre indignation est d’autant plus grande parce que, alertées par la déclaration des membres de la Curie de l’Archidiocèse de Lubumbashi qui a dénoncé cette forfaiture le 25 février 2023, saisies par écrit et même verbalement par l’Archevêque Métropolitain lui-même, les Autorités compétentes en matière de sécurité n’ont pas réagi pour diligenter une enquête et fournir des explications à la population congolaise, qui a été et reste encore profondément scandalisée et traumatisée par la présence inattendue d’un escadron armé à l’Archevêché de Lubumbashi.
5. Notre indignation est d’autant plus grande parce que, alertées par la déclaration des membres de la Curie de l’Archidiocèse de Lubumbashi qui a dénoncé cette forfaiture le 25 février 2023, saisies par écrit et même verbalement par l’Archevêque Métropolitain lui-même, les Autorités compétentes en matière de sécurité n’ont pas réagi pour diligenter une enquête et fournir des explications à la population congolaise, qui a été et reste encore profondément scandalisée et traumatisée par la présence inattendue d’un escadron armé à l’Archevêché de Lubumbashi.
6. La visite de compassion de Son Excellence Monsieur le Gouverneur du Haut-Katanga à Son Excellence Monseigneur l’Archevêque, les messages et gestes de soutien moral et de réconfort spirituel exprimés par le Presbyterium de Lubumbashi et les fidèles, prouvent à suffisance que les catholiques et tant d’autres personnes de bonne volonté sont sous le choc. L’absence d’une enquête de la part des autorités publiques frise l’indifférence face au danger que court un Archevêque, responsable d’une portion considérable de la population.
7. Par contre, l’Église Catholique se mobilise et mène des plaidoyers pour endiguer la violence et l’insécurité qui écument la partie Est de notre pays, notamment les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. On se souviendra, par exemple, de la marche patriotique organisée sous la houlette des Evêques par les fidèles catholiques et les personnes de bonne volonté en décembre 2022 dans tous les Chefs-lieux et paroisses des 48 diocèses catholiques de la RD Congo, pour dénoncer la guerre d’agression de la RD Congo, sous le camouflage de M23, pour dire « NON à la Balkanisation de notre pays », et pour rendre hommage aux compatriotes qui servent dans les FARDC, consentant des sacrifices énormes au prix du sang et de leur vie, pour défendre l’intégrité du territoire national. Point n’est besoin de souligner que les projets socio- économiques à impact visible exécutés dans tous nos diocèses sont expression de l’esprit de partenariat dans lequel l’Eglise veut travailler avec l’Etat congolais pour le bien de la population. Cet engagement de l’Eglise en RD Congo a été foulé aux pieds par un escadron armé funeste qui s’est évertué à importer l’insécurité à l’Archevêché de Lubumbashi.
8. Il est fort déplorable que ces faits incongrus surviennent à peine quelques 3 semaines après la visite apostolique du Saint-Père le Pape François en RD Congo. « Ah! si en ce jour tu avais compris toi aussi le message de paix » (Lc 19, 42). La CENCO saisit la présente occasion pour nous exhorter, une fois de plus, les uns et les autres, à intégrer dans tous les secteurs de notre vie les enseignements, riches et pertinents, donnés par le Pape François lors de sa visite dans notre pays. Aussi, en appelle-t-elle à une enquête sérieuse pour élucider la situation et infliger des sanctions subséquentes aux commanditaires.
9. La CENCO rassure l’opinion nationale et internationale que les interventions, les déclarations ou les messages des Évêques ne sont nullement motivés par une course concurrentielle vers un quelconque pouvoir étatique. En vertu de la mission prophétique leur confiée par Jésus-Christ, les Évêques proclament les droits des personnes (cf. Gaudium et Spes, n. 41) et il est juste qu’ils puissent partout et toujours prêcher la foi avec une authentique liberté, enseigner la doctrine sociale de l’Église, accomplir sans entraves leur mission parmi les êtres humains, porter un jugement moral, même en des matières qui touchent le domaine politique, quand les droits fondamentaux de l’homme ou le salut des âmes l’exigent (ef. Gaudium et Spes, n. 76).
10. Les politiques ne devraient pas avoir peur de l’Eglise catholique. Ainsi done, les insultes, les intimidations, les menaces ou toute forme de musellement, dirigées contre elle et ses Pasteurs, sont contre-productives pour leurs auteurs. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende (Mt 11, 15). 11. Que la Vierge Marie, Notre-Dame du Congo, intercède pour l’Archidiocèse de Lubumbashi et pour notre pays, et nous obtienne la paix de la part du Seigneur.

Fait à Kinshasa, le 10 mars 2023
Mgr Marcel UTEMBI TAPA
Archevêque de Kisangani




Haut Katanga : Quelques femmes de la Rdc et d’Afrique du Sud en conférence sur les mines

Les femmes de la Rdc et d’Afrique du Sud dans les mines, sont dans une conférence de 2 jours soit du 10 au 11 mars 2023, à l’hôtel Pullman Karavia de Lubumbashi.
Venues de différentes provinces du pays de Félix Tshisekedi et de la République sud-africaine de Cyril Ramaphosa, ces femmes spécialisées dans le secteur minier, réfléchissent sur le thème : ” explorer une future industrie minière intelligente avec une perspective de genre afin d’assurer l’inclusion et le développement économique “.


Intervenant pour la circonstance, la consule générale de l’Afrique du Sud à Lubumbashi Nosicelo Mbele, a reconnu l’engagement de tous, à poursuivre l’équité des genres et le développement dans le secteur minier.
Dans son mot d’ouverture, le vice-gouverneur du Haut Katanga Jean-Claude Kamfwa Kimimba au nom de l’autorité provinciale Jacques Kyabula Katwe, a précisé que d’ici une décennie, la RDC en général et le Haut Katanga en particulier, comptera un nombre important des femmes influentes dans le domaine minier, pilier stratégique pour le développement du pays.
Ont également pris parole lors de cette première journée, les gouverneurs de Tanganyika, du Haut Lomami et du Lualaba. Toutes les 3 autorités provinciales, ont présenté les opportunités qu’offrent leurs entités au monde et en ont profité pour appeler les investisseurs à s’en approprier.

Roger Ngandu wa Mitaba




Face-à-face Denis Kadima-Chasper Sarott : La Suisse disposée à apporter son soutien au processus électoral

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, a échangé avec l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Suisse en République démocratique du Congo, Chasper Sarott, sur les défis du processus électoral en cours.


À l’issue de cette entrevue, le chef de mission diplomatique suisse en a fait la restitution.
“C’est ma première visite à la CENI depuis mon accréditation en République démocratique du Congo. C’était une occasion pour moi de faire la connaissance du Président Denis Kadima et j’en ai profité pour échanger sur les défis du processus électoral. Comme vous le savez, 2023 est une année électorale en RDC, il y a certainement beaucoup de questions qui se posent. C’était une excellente opportunité pour moi de connaître les défis auxquels la CENI fait face”, a déclaré Chasper Sarott.
Avant de renchérir : “Ce tout premier contact m’a permis d’en savoir un peu plus. Et si la CENI exprime un besoin, nous pouvons apporter un soutien malgré que les élections relèvent tout d’abord de la responsabilité du gouvernement congolais. Mais nous, en tant qu’observateur, nous avons l’intérêt de voir la RDC demeurer stable et prospère”.




Après l’échange avec Sama Lukonde : Le Conseil de sécurité n’exclut pas de sanctionner le M23 et le Rwanda

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a eu une séance de travail, ce vendredi 10 mars 2023 à l’immeuble du gouvernement, avec une forte délégation de tous les 15 pays membres du Conseil de Sécurité des Nations-Unies. Ces derniers sont venus à Kinshasa pour écouter, palper du doigt et comprendre les réalités de la guerre qui sévit, depuis plusieurs décennies, dans l’Est de la RDC, en vue d’agir dans le sens de trouver des réponses aux causes profondes. Tous les services et tous les membres sectoriels du gouvernement congolais, et quelques membres du cabinet du Premier Ministre ont également pris part à cette rencontre, dont la restitution a été faite par Nicolas de Rivière, Représentant permanent de la France au Conseil de Sécurité des Nations-Unies et Co-président de la délégation, Michel Xavier Biang, Représentant du Gabon au Conseil de Sécurité des Nations-Unies et également Co-président de la délégation, ainsi que Christophe Lutundula, Vice-premier Ministre, Ministre congolais des Affaires étrangères.

Nicolas de Rivière reconnaît une situation très difficile dans l’Est de la RDC avec l’action des groupes armés et dit la détermination des Nations-Unies d’aider le pays à y mettre fin.
” Le Conseil de sécurité n’était pas venu en RDC depuis 2018. Il était temps qu’on retourne à nouveau dans ce pays. La situation est très difficile, notamment dans l’Est avec l’action des groupes armés. On a évoqué avec le Premier Ministre cette situation dans l’Est. On a dit notre solidarité avec la RDC et la détermination des Nations-Unies de l’aider. Nous avons aussi évoqué le rôle de la Monusco.

Comment la Monusco peut contribuer de manière encore plus efficace à la réalisation de son mandat et à la sécurisation de la RDC, à la réforme du secteur de sécurité et à toutes les autres parties de son mandat. Et puis, nous avons évoqué aussi la préparation des élections qui doivent se tenir avant la fin de l’année”, a-t-il dit, avant de passer la parole à Michel Xavier Biang qui, en réponse à une question de la presse sur les sanctions à infliger au M23 et au Rwanda, a affirmé n’exclure aucune possibilité dans l’objectif de ramener la paix dans l’est de la RDC.
” Nous avons eu une interaction productive avec le Premier Ministre et les membres du Gouvernement de la République démocratique du Congo. L’objectif de nos échanges est la paix et la sécurité en RDC. Nous sommes conscients de l’ampleur des enjeux sécuritaires, humanitaires, et politiques. C’est pourquoi, il est important, et nous sommes convaincus que pour trouver des réponses aux causes profondes de la situation qui prévaut, il faut écouter. Il faut dialoguer. Il faut surtout comprendre et agir. C’est pourquoi nous sommes là pour écouter, pour toucher du doigt et surtout trouver des réponses. Les sanctions sont un levier d’action du Conseil de Sécurité. Mais au-delà des sanctions, il y a d’autres leviers. Nous envisageons toutes les possibilités dans l’objectif de rétablir la paix et la sécurité dans l’est de la RDC”, a confié Michel Xavier Biang.




Goma : Un avion-cargo livre des fournitures médicales et des équipements vitaux pour les déplacés de guerre

Un avion cargo contenant plus de 72 mètres cubes de fournitures médicales de l’UNICEF destinées aux personnes déplacées a atterri vendredi (10 mars) à Goma, en République démocratique du Congo. Le matériel a été livré à Goma par un vol Humanitarian Air Bridge organisé par l’Union européenne, avec le soutien de la France.
Le matériel d’urgence contient 50 000 sachets de sels de réhydratation orale (SRO) qui joueront un rôle vital dans la lutte contre la diarrhée et le choléra. Les sachets seront principalement distribués à des milliers de personnes déplacées par les récentes violences dans la région de Goma, au Nord-Kivu. La menace du choléra dans les camps surpeuplés où elles vivent est de plus en plus préoccupante. Le choléra, la rougeole et le paludisme sont des problèmes de santé majeurs dans tout l’est de la RDC, en particulier dans les zones touchées par d’importants mouvements de population.
Parmi les fournitures sanitaires et nutritionnelles livrées ce vendredi, des kits sanitaires d’urgence contenant des médicaments et des équipements seront aussi distribués dans plusieurs centres de santé.
Cela permettra de fournir du matériel sanitaire et nutritionnel à des dizaines de milliers de personnes dans les zones touchées par la résurgence de la violence.
En outre, le vol transporte d’importantes quantités de suppléments de vitamine A qui seront distribués à 300 000 enfants afin de renforcer leur système immunitaire, de prévenir la malnutrition et d’atténuer les effets de la rougeole.
Bien que la majeure partie de la cargaison soit livrée à Goma, certains équipements, notamment des kits pour sages-femmes, seront livrés dans l’ensemble des provinces de l’Est




Requin Do: La FECOREK s’est enrichi de 17 nouveaux instructeurs

La Fédération Congolaise de Requin Do Kick Punch ‘’FECOREK’’ s’est enrichie depuis le 5 mars 2023 de 17 nouveaux instructeurs ayant reçus missions de former des pratiquants dans cette discipline sportive Requin Do Kick Punch d’origine congolaise.

L’ouverture de ce séminaire était effectuée le 5 février 2023 à l’église Elimo Santu par M. Mbambi Makaya Christian, président de la Ligue de Requin Do Kick Punch de Kinshasa. Pour en savoir davantage sur cette formation, nous avons approché le DTN de la FECOREK Me Mukwanseke Conan Didier alias 6600 volts, CN 6è degré pour nous en dire davantage. L’on doit retenir que ledit séminaire s’est effectué pendant 4 dimanches. C’est le président de la Ligue de Kinshasa qui a également procéder à sa clôture, le dimanche 26 février. La remise des brevets de ces instructeurs formés est intervenue, le 5 mars 2023 toujours sous la présidence de M. Mbambi Makaya Christian.
Ce séminaire a connu la participation des pratiquants de plusieurs disciplines sportives des arts martiaux.

C’est notamment : mukumbusu, ju-jitsu, judo, Tang Soo Do, Lutte avec une forte participation. Le séminaire était basé sur l’initiation des instructeurs. Dans l’ensemble, tout s’était très bien passé car l’assimilation des matières était bonne et les gens étaient très contents. Ils ont manifesté leur contentement. Comme retombée, la Fecorek a enregistré l’adhésion de 4 complexes ou clubs qui se sont ajoutés dans la liste de ceux qui pratiquent le Requin Do Kick Punch : Facochères (Campus de l’Unikin dans l’amphithéâtre), à Righini il existe un club qui pratique le Requin Do et a mis ou consacre deux séances (Lundi et samedi) par semaine pour la pratique du Requin Do, Jaguar du côté de Kindele et au sein d’Elimo Santu où s’est tenu le séminaire on pratique depuis longtemps le Requin Do. Bref, c’était vraiment très bénéfique pour la vulgarisation et l’épanouissement de la pratique du Requin Do Kick Punch. Pour tout dire, les participants ont été émerveillés et très contents. Ils ont été rassurés et convaincus de ce qu’ils ont entendu du Requin Do et ce qu’ils ont vécu eux-mêmes.
Pour la petite histoire, le Requin Do Kick Punch est un style des arts martiaux créé par le congolais Gd Me Tshibambe Mwimba Dieudonné alias Gd Me chinois. Ce style a plusieurs particularités notamment que toutes les appellations sont en langues nationales. Le tatami dans le Requin Do Kick Punch est en forme d’un cercle (on l’appelle Lontena). On a deux sortes de combat : le Nguvu et le Nvita.
Antoine Bolia




Epfkin: Bilan de la 21è journée Pool B jouée ce vendredi 10 mars 2023

On a joué ce vendredi 10 mars 2023 pour compte de la 21è journée du championnat de l’Entente Provinciale de Football de Kinshasa ‘’Epfkin’’.

Ci-dessous le bilan complet des rencontres jouées :
Au Terrain Ujana
1.FC Mweka vs AC Kayolo : 0-0 (0-0 à la mi-temps)
L’équipe de FC Mweka est entrainée par l’ancien capitaine de l’AS V. Club Luende alias Ya Mombombo tandis que Eder Bondo, ancien gardien du DCMP entraine AC Kayolo
2. FC Aigle Royal vs OC Les Elites : 2-2 (1-1 à la mi-temps)


Au but réussit par Pita Lukuvika à la 20’ pour les Elites, Tshebue Tshebue a égalisé au temps additionnel avant la mi-temps.
3. Nouvelle Vie B FC vs OC Dumez : 1-3
Buteurs : Kundenga Ndele, Lokoy Afankoy et Etambe Bokombo pour OCD et Mampila Mbiyavanga sur penalty 81’ pour Nouvelle Vie
4. RC St Etienne vs AC Normands : 1-0 (1-0 à la mi-temps)
But d’Abilawu Munungu 5’ pour St Etienne
Au Terrain PNC de Lemba
1.FC Lokolo Moto vs AS Mbudi : 0-1 (0-1 à la mi-temps)
Le but de la victoire est l’œuvre de Batolanga Mayamba à la 3’
2. AS PJSK vs FC Standard : 1-0 (0-0 à la mi-temps)
But de Soke Banza à la 84’
3. FC Pharmagros vs TP Les Croyants : 0-3 (0-1 à la mi-temps)
But de Basembe Enono 42’, Isola Mardoche 52’ et Ngufulu Nsingani 74’ pour Les Croyants
4. FC Systèmes vs AF Anges Verts : 0-1 (0-1 à la mi-temps)
But d’Ediba Lungu 1’

Antoine Bolia




Face à la délégation du Conseil de sécurité: Mboso demande le vote des sanctions contre Kigali

Les bureaux de deux Chambres du Parlement congolais, conduits respectivement par Christophe Mboso pour l’Assemblée nationale et Eddy Mundela, 1er vice-président du Sénat, ont eu, ce vendredi 10 mars 2023 dans la salle des Banquets du Palais du peuple, des échanges fructueux et houleux en même temps avec l’importance délégation du Conseil de sécurité en visite en RDC.

Christophe Mboso n’a pas fait dans la dentelle. Il use d’un langage direct et sans circonlocution avec la délégation du Conseil de sécurité en lui rappelant que la RDC est agressée par le Rwanda et les Nations unies disposent de toutes les preuves irréfutables et documentées de cette agression rwandaise. Laquelle entraîne un drame humanitaire sans précédent, des cas de viol des femmes et jeunes filles, les populations en errance. Et cela avec la complicité des hommes d’affaires occidentaux.
A la lumière de ce tableau, Christophe Mboso a simplement demandé au Conseil de sécurité de voter des sanctions contre le régime de Paul Kagame, afin qu’il applique de force la feuille de route de processus conjoints de Luanda et Nairobi.
Excédé par la situation de guerre imposée injustement à la RDC, le speaker de la Chambre basse du Parlement a brisé tout protocole diplomatique en déclarant ce qui suit : « Si vous ne soutenez pas, nous serons obligés d’aller voir ailleurs, comme cela se passe en Ukraine ».
Le speaker Mboso a néanmoins remercié le Conseil de sécurité et le gouvernement américain pour leur soutien à la RDC depuis 1960 ; lequel soutien est matérialisé par la présence des troupes de la Monusco sur le sol congolais.
De manière particulière, Christophe Mboso a rendu hommage à l’administration Biden qui a condamné le Belge exploitant l’or de sang en RDC et pour avoir indexé le Rwanda comme Etat agresseur de la RDC.
De son côté, Michel Biang, chef de la délégation du Conseil de sécurité, s’est exprimé en ces termes : « Nous avons eu le privilège d’échanger, de façon franche et productive, avec le président de l’Assemblée nationale et les bureaux de deux Chambres du Parlement. Le message a été extrêmement clair face à la situation sécuritaire, humanitaire, celle qui prévaut en RDC, surtout à l’Est de la RDC. Nous, notre message est clair. Le Congo n’est pas seul ».
Mais quelle l’essence de cette visite du Conseil de sécurité en ce moment où le cessez-le-feu décidé dans le cadre des processus des paix de Luanda et Nairobi est non appliqué, la coalition M23/RDF continue d’attaquer les forces loyalistes ?
A cette préoccupation, Michel Biang répond comme suit : « Le Conseil de sécurité est venue en RDC pour s’enquérir, discuter, échanger avec les autorités congolaises, les forces vives, la classe politique, de façon à apporter une réponse et des solutions claires aux différents défis qui se posent à la RDC. Notre échange nous a permis d’avoir la perception nationale. Fort de cette perception, nous allons poursuivre nos échanges et voir de façon plus claire, comment apporter des réponses à cette situation ».
Encore des appels et échanges de la part du Conseil de sécurité alors que sur le terrain, la coalition M23/Rwanda ne décolère pas.
Pour le Gabonais Biang, c’est même l’essence de la présente visite du Conseil de sécurité. « Les sanctions sont un levier du Conseil de sécurité, mais d’autres leviers existent également, notamment la négociation. Mais pour venir à l’action, nous devons pouvoir écouter, nous devons comprendre, nous devons toucher du doigt, et surtout nous enquérir de l’ampleur de la situation. Nous sommes là parce que décider à New York est une chose, pouvoir toucher du doigt en est une autre. Et nous sommes pour pouvoir interagir avec l’ensemble des forces vives de la RDC », a-t-il expliqué par ailleurs.




Élections 2023 : l’UE met l’accent sur l’inclusivité et à la transparence des scrutins à venir

Le premier Vice-président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Bienvenu Ilanga Lembow a eu une séance de travail, dans la salle Abbé Appolinaire Malumalu, au siège de la CENI, avec une délégation de l’Union européenne (UE), conduite par Yamina GUERFI, chargée du groupe Afrique au Service européen pour l’action extérieure.


Le Secrétaire Exécutif National, Thotho Mabiku Totokani ainsi que le Directeur de cabinet du Président de la CENI, Dieudonné TSHIYOYO participaient également à cette rencontre.
Composée de 34 personnes, la délégation de l’Union européenne est venue s’enquérir de l’évolution du processus électoral en cours, en accordant une attention particulière au caractère transparent et inclusif des élections prévues en décembre 2023.
D’entrée de jeu, le premier Vice-président de la CENI a, au nom du Président Denis Kadima (empêché), fait l’état de lieux du processus électoral en cours, en mettant en avant les réalisations accomplies à mi-parcours notamment l’adoption du Plan stratégique opérationnel, l’élaboration de la Feuille de route, la mise en place des cadres de concertation avec les parties prenantes, la publication du calendrier électoral et l’opération de Révision du Fichier Électoral.
Il s’en est suivi des échanges au cours desquels les délégués de l’Union européenne ont, à travers les diverses questions posées, voulu en savoir un peu plus. Le premier Vice-Président de la Centrale électorale s’est employé à apporter l’éclairage nécessaire à travers les éléments de réponses fournis.
Au sortir de l’audience, la délégation s’est exprimée en ces termes :
“Nous sommes le groupe qui prépare au niveau de Bruxelles les décisions de l’Union européenne au compte de l’Afrique subsaharienne. Comme vous le savez, l’Union européenne attache beaucoup d’importance à l’inclusivité et la transparence des élections. Donc, c’était une séance de travail pour voir comment la CENI prépare concrètement la tenue des élections de décembre 2023”, a confié Yamina Guerfi à l’issue de ces moments d’échanges.
Et de poursuivre : “Nous avons eu une très bonne discussion. Les autorités de la CENI nous ont fait part du processus d’enrôlement qui est en cours, mais aussi de la possibilité pour la première fois, d’intégrer les Congolais résidant à l’étranger, dans une phase pilote qui comprend cinq pays. Nous avons aussi visité plusieurs endroits dans les locaux de la CENI tels que la Direction des archives, la Direction Informatique, la salle où sont collectées les données. Nous avons une impression positive du travail que la CENI est en train d’effectuer actuellement”.
Pour rappel, l’opération d’identification et d’enrôlement des Congolais résidant à l’étranger permettra à ces derniers de voter exclusivement pour la Présidentielle en se rendant aux ambassades de la RDC dans les pays concernés par cette phase pilote (Afrique du Sud, la Belgique, la France, le Canada et les États-Unis d’Amérique).