Agression de la Rdc par le M23 : Thierry Tshia Mumayi Kabunda sensibilise la jeunesse à s’enrôler dans les Fardc

Face à l’agression de notre pays par les rebelles du M23 à l’Est de notre pays, l’ancien conseiller de Joseph Kabila en charge des Mines et énergie appelle la jeunesse à s’enrôler massivement dans les forces armées pour défendre la nation. Dans une interview accordée à Okapinews ce lundi depuis l’Europe, Thierry Tshia Mumayi Kabunda estime que le pays va mal avec cette agression de plusieurs pays voisins qui cherchent comment piller nos minerais.

« J’appelle la jeunesse de barrer la route à cette barbarie de nos voisins. Pour le faire, ils doivent s’enrôler dans l’armée car nous n’avons que le Congo comme pays. Nous ne pouvons jamais accepter une humiliation d’un petit pays comme le Rwanda durant plusieurs années comme si nous n’avons pas une jeunesse capable de faire face à cette agression sans raison. J’appelle aussi le gouvernement à mettre les moyens à la disposition de nos forces armées régulièrement, car l’unique solution doit être militaire et non diplomatique », a estimé le notable du Kasaï, Thierry Tshia Mumayi Kabunda.

Face à un faible pourcentage d’enrôlement des électeurs au Kasaï, Thierry Tshia Mumayi Kabunda estime que la population boude l’opération, car il n’a pas confiance à la Ceni qui selon lui depuis 2006 ne publie pas les personnes réellement élues dans plusieurs circonscription électorales. Je pense que la population est fatiguée des élections qui après publication, les personnes réellement élues ne sont pas proclamées, et les personnes proclamées ne rendent jamais compte à la population et personnes ne travaille pour leur intérêt, ajoute l’un des élus de 2018 malheureusement non proclamé par la Ceni.

Face à la détérioration du tissu environnementale à Tshikapa ville et Luebo, manque d’eau potable dans la colline de Kele, l’ancien proche de Joseph Kabila parle d’une mauvaise gestion de la population par les dirigeants sans conscience. Comment un gouvernement peut tolérer de laisser une partie de la population durant 2 ans sans l’eau potable ? Comment ont peu laisser un ravin menacer une partie de la route principale d’un chef-lieu de la province, alors que la province à une régie financière qui fait entrer l’argent régulièrement ? Priver l’eau à une partie de la population est un crime, car pour rétablir l’eau à Kele ça ne demande pas des millions, regrette l’homme de la popularité à Tshikapa, avant d’ajouter qu’avec son argent, il a réhabilité l’hôpital général de Dibumba, j’ai attaqué le ravin se Sokajik dans les années 1990, alors comment un gouvernement peut manquer le faire ? Il y a un manque de volonté, conclu Thierry Tshia Mumayi Kabunda.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




À Butembo : Julien Paluku lance les travaux de la Zone économique spéciale de Musiene

Après la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, le ministre congolais de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya est arrivé ce dimanche en ville de Butembo.

Se confiant à la presse, au nom du Gouvernement, Julien Paluku Kahongya présenté un message de compassion aux habitants de Mukondi et Kirindera, victimes des dernières tueries ignobles des terroristes ADF ainsi qu’un message de solidarité aux déplacés de Rutshuru accueillis au sud du territoire de Lubero.

« Je suis à Butembo après Goma. Avant de révéler l’objectif de ma mission, j’ai d’abord adressé toute ma compassion à la population victime des tueries des ADF, dire que le Gouvernement suit de très près tout ce qui se passe et c’est le sens même de la présence du ministre de la Défense à Goma. Mais également toute ma compassion aux déplacés qui viennent de Rutshuru et le ministre des Affaires humanitaires est là pour gérer toutes ces questions-là », dit-il.

Par ailleurs, le Ministre de l’Industrie a annoncé la remise, ce lundi 13 mars du statut d’une ZES à l’Aménageur de la première Zone Économique Spéciale de la partie Est de la RDC, donc celle basée de Musiene dans le territoire de Lubero.

Julien Paluku a rappelé la théorie selon laquelle en même temps qu’on se bat, on doit penser développement. C’est ainsi qu’il a dit que cette ZES qui est mise en œuvre dans le cadre de la diversification de l’économie congolaise, est l’aboutissement d’un processus très long commencé sous le leadership du président de la République. La mise en place des Zones économiques spéciales.  Nous avons déjà fait cela à Kinshasa avec Maluku, dans le Sud-Ubangi, à Lubumbashi, Kishishe, Kin Malebo à Kinshasa avec l’entreprise ERICE, on a envie d’aller à Kolwezi.

Maintenant c’est le tour la partie l’Est du pays avec sa Zone économique spéciale dont les études ont été finalisées et tous les processus ont pris deux pour valider cette ZES. « Je viens pour qu’on remette les statuts à l’Aménageur de la ZES pour ouvrir cet espace à tous les investissements », pense Julien Paluku.

Côté Aménageur, donc la SOCITEQ Sarl, la remise de ce statut par le Gouvernement constitue une étape très décisive dans l’opérationnalisation de de cette Zone Économique Spéciale de Musienene à l’intérieur de laquelle les avantages fiscaux, parafiscaux et douaniers seront désormais accordés aux investisseurs.

« Demain (ce lundi) il y aura la première cérémonie de la Zone économique de Musienene. La cérémonie consiste en la reconnaissance et au lancement des travaux de la Zone économique spéciale de Musienene. L’État congolais accordera désormais le statut de Zone économique spéciale pour le site de Musienene, de même qu’ils l’ont fait pour Maluku et un autre site au Katanga », annonce-le PCA/SOCITEQ, Ise Maluona.

À l’en croire, Musienene dans le Nord-Kivu s’aligne en troisième position comme Zone économique spéciale. Cette reconnaissance av accorder tous les avantages liés à l’exploitation de la Zone économique spéciale dans notre pays au niveau des avantages douaniers : le matériel qui va être utilisé dans cette Zone sera exempte de tous les droits de douane, etc. Il y aura un guichet unique pour les différentes taxes dans la Zone. C’est une sorte de Zone franche qui va attirer beaucoup d’investisseurs pour nous aider à créer des emplois dans notre sous-région.

Signalons que le ministre sera en conférence-débat sans tabous, ce même lundi dans la grande salle Maria Mama.

 

 




Depuis 1960, la Rdc trahie par les Nations-unies ? (Un pamphlet de Magloire Paluku)

La République Démocratique du Congo est un pays béni, disait Mzee Kabila avant d’ajouter dans presque ces termes, il (le Congo) sortira toujours gagnant des vicissitudes que l’ont lui tend !

Joseph Kabila aussi disait que quand une guerre se termine il faut se préparer à affronter la suivante.
Il y a peu, le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI disait que la RDC sortira gagnante de cette agression barbare Rwandaise… !
En trois étapes, voyons maintenant ce que la République Démocratique du Congo vient de gagner depuis la prise de Kilolirwe et Kitshanga par les rebelles du M23:
1.Le Rwanda, par la Bouche de Paul Kagame disait en décembre 2022 et Janvier 2023 qu’il ne veut pas être le bouc émissaire du conflit Congolais et son pays ne peut porter indéfiniment le fardeau des réfugiés Congolais.
En d’autres termes, la crise Congolaise fabriquée par les occidentaux depuis 1994 en obligeant le Zaïre d’accueillir sur son sol des réfugiés, militaires et miliciens armés après le drame Rwandais, devient un dilemme à la même communauté internationale jouant au Ponce Pilate avec leur protégé.
2. Le Président Français Emmanuel Macron a lancé des mots et des phrases renvoyant toute responsabilité aux autorités (et aux populations) Congolaises sur la « stabilité » sécuritaire, administrative et militaire.
Tout le monde refuse d’accepter son tort ni prendre ses responsabilités, se réfugiant dans des petites actions humanitaires quasi insuffisantes et mal orientées sans connaître les vrais besoins des nécessiteux. Les occidentaux préfèrent des relations privées, privilégiées dans des intérêts économiques patronnés par des réseaux et des lobbies proches des escroqueries morales.
3.Le conseil de sécurité vient de marteler ce week-end du cessez-le-feu non respecté, que nous ne pouvons pas attendre d’elle une solution magique.
Je ne vois pas qui, depuis 1960, attend des Nations-Unies une solution miracle en RDC. Depuis l’Organisation des Nations-Unies au Congo (ONUC) , La Mission des Nations-Unies au Congo (MONUC) et la Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) le peuple Congolais a vu un Premier Ministre tué, un Président en fonction assassiné en plein exercice de ses fonctions et plus de dix millions de personnes massacrées sans compter les réfugiés et déplacés de guerre.
La RDC vient de gagner en se faisant rappeler qu’elle doit résoudre seule ses problèmes sous l’arbre à palabre avec une force militaire dissuasive.
La tradition Congolaise est plus forte que nos espoirs trahis. Les exemples sont légion depuis la Conférence Nationale Souveraine (CNS) en passant par le dialogue de Sun City et les rencontres de la Cenco que nous gagnons toujours, même si en politique il est permis de surprendre et de reprendre.




Joseph Kabila : Le David du peuple congolais

Cette phrase prononcée par Maman Olive Lembe Kabila à Bukavu résonne encore dans les oreilles des Congolais. Chacun l’interprète à sa manière, d’autres d’ailleurs lui accolent des choses injustifiées. Mais tous n’ont pas même licence. Quel message a bien voulu faire passer Maman Olive Lembe Kabila par cette assertion ?

Comprendre le personnage de David est un premier pas pour la compréhension de ce sujet qui fait encore l’actualité. Qui est David et qu’a-t-il fait pour son peuple ?
Répondre à cette question peut paraître aisé, mais l’exercice devient nettement compliqué, quand il faut prendre l’homme dans toute sa dimension.
Fils de Jessé ou d’Isaïe, la bible n’a pas livré des détails sur sa maman. On sait qu’il était le dernier d’une fratrie composée de 8 personnes. Encore jeune, il faisait paître les troupeaux de son père. Selon son propre témoignage, il savait protéger son troupeau contre la témérité des lions et des loups. Il lui arrivait même de les arracher de leurs gueules. C’est un argument qui a laissé persuader le roi Saül, son prédécesseur, pour le laisser vaincre Goliath. Il l’a fait certes par amour à son Dieu dont le nom a été profané, mais aussi par pur patriotisme. David avait un grand amour pour Israël qu’il a presque fondé. On ne peut pas parler de l’histoire du peuple hébreux, sans prendre David pour épicentre. Qu’en est-il de la République Démocratique du Congo ?
Joseph Kabila et Fatshi : deux personnages aux antipodes
Comment Fatshi fait-il pour assister à des fêtes et survoler le monde entier, dans l’indifférence totale de ce que subit son peuple à l’est de notre pays ? On n’est pas loin de croire à un mépris. Même les femmes victimes des affres de la guerre n’ont eu droit qu’à la visite de maman Olive Lembe Kabila, pendant que la première dame, épouse de Fatshi, a marqué sa préférence pour la province minière, chez une certaine… Fify Masuka. Sa réputation sur la manière d’accueillir ses hôtes venus de Kinshasa est connue de tous les milieux avisés. En tout cas, maman Olive LEMBE KABILA a fait le choix des provinces menacées par la rébellion du M23.
En effet, envoyée par son époux pour ce périple, elle a touché le fond de la souffrance de ce peuple visiblement abandonné à son triste sort. Le commandant suprême a naturellement d’autres voyages prioritaires et son épouse a préféré le Lualaba de Fify Masuka. Est-ce que quelqu’un comprend maintenant les sentiments exprimés par Maman Olive Lembe Kabila ?
Cette femme a vécu les sacrifices de son mari pour le retour de la paix à l’est de notre pays. Elle sait comment cela avait même quelques fois impacté sur la vie de leurs familles. D’ailleurs, je me rappelle d’un événement qui s’est déroulé en 2013. Le président Joseph KABILA s’est tout simplement absenté du mariage de sa propre petite sœur pour se rendre à Kampala, dans une tripartite avec Kagame et Museveni. Fatshi l’aurait-il fait ?
Dès lors qu’elle a palpé les réalités d’une population victime de la guerre, sachant qu’elle a vu son époux se sacrifier pour mettre fin à ces atrocités, quel langage d’espoir pouvait-elle communiqué à la population de l’est qu’elle vient de visiter ?
Joseph Kabila dans le rôle de David, c’est tout simplement faire renaître la confiance à un peuple qui vit seul. Les tenanciers de l’actuel pouvoir sont ailleurs, dans les fêtes et les bruits.
En tout état de cause, les congolais qui constatent le gâchis de 5 ans de Fatshi sont invités à se ranger derrière Joseph Kabila pour un nouveau départ. David est là, pas de panique.

L’archange Papy Tamba,
Le Papy le plus célèbre de la RDC.




Au-delà du contrat sino-congolais malmené par l’IGF: De quelle Rdc parle l’UE pour proposer « un partenariat stratégique sur la chaîne de valeur des minerais » ?

« Quel que soit la durée de la nuit, le soleil apparaîtra » : voici une citation à (se) recommander pour bien circonscrire la question « Sicomines » au travers du contrat sino-congolais. Le 4 mars 2023, dans la suite du président français Emmanuel Macron, les analystes avertis ont perçu la présence des commissaires européens Jutta Urpilanen, en charge des Partenariats internationaux, et Thierry Breton, en charge du Marché intérieur. Dans le communiqué conjoint publié à l’occasion, la Commission européenne et la RDC ont envisagé un partenariat qui soit « une opportunité de renforcer les liens entre les deux parties autour d’intérêts et d’objectifs communs, notamment la mise en place en RDC de la chaine de valeur responsable des minéraux critiques ». Il est question de signature « d’un protocole d’entente (MOU) gagnant-gagnant dans ce domaine ainsi que l’établissement d’une feuille de route autour des projets de coopération et d’investissements ».

Question pertinente : de quelle RDC est-il question ? Car, les analystes avertis, eux, savent que depuis quasiment les années 1985, les Européens et les Américains n’ont plus investi en République Démocratique du Congo. Ils ont profité de la crise institutionnelle surgie à partir de 1990, dans la foulée de l’enclenchement du processus démocratique (appelé aussi Transition) pour se désengager davantage.
Les Congolais, Zaïrois à l’époque, se souviennent de la suspension de la coopération structurelle décidée au détriment des entreprises publiques comme Regideso pour l’eau, Snel pour l’électricité, Office des routes pour les routes, Rvf pour le transport fluvial et lacustre, Rva pour le transport aérien, Rvm pour le transport maritime, Onatra et Sncz pour le transport ferroviaire, fluvial et lacustre, et même Gécamines pour l’exploitation minière !
A la base, le massacre des étudiants survenu sur le campus de l’Université de Lubumbashi en mai 1990 que tous les gouvernements occidentaux, informés par leurs services de renseignements, savaient pourtant faux.
Voici dont près de 40 ans que les Américains et les Européens ont décidé de substituer à la coopération structurelle (qui développe des pays) l’assistance humanitaire (qui détruit totalement des pays).
Revoir les Occidentaux tenter un retour en territoire congolais qu’ils semblent avoir mis en jachères à quelque chose d’interpellateur.
En effet, que serait devenue la RDC si la Chine avait suivi en 2008 le conseil des Occidentaux de ne pas y investir au motif d’un pays non éligible à l’accès au marché international des financements ?
Les faits, vérifiables, sont rapportés par des Congolais mobilisés en 2007 pour convaincre les investisseurs étrangers des opportunités en affaires. Ces Congolais avaient été amenés à constater la non-tenue, par l’Union européenne, de la promesse faite aux Congolais du retour de grands investisseurs en contrepartie de leur participation massive au référendum constitutionnel de 2005 et aux élections de 2006.
En Europe, en Amérique et même en Asie, les investisseurs occidentaux avaient dit niet !
Seuls les Chinois avaient accepté de s’y risquer. D’où le contrat sino-congolais conclu en 2008 et qui a permis à la RDC de se redresser pour redevenir un pays fréquentable.
Comme le dit d’ailleurs si bien un connaisseur dudit contrat ayant recommandé au Gouvernement « le renouvellement de ce modèle de collaboration, toutefois en prenant soin d’y insérer les améliorations », l’entrée en lice des Chinois aura servi de « garantie aux autres partenaires qui sont venus investir dans notre pays. Ils se disent que si les partenaires chinois investissent une enveloppe de 6 milliards de dollars, cela signifiait que le pays est fréquentable et un bon climat des affaires ».

Ils noseront pas relever ce défi

Que les Américains (en marge du sommet Etats-Unis/Afrique en décembre 2022) et les Européens (en mars 2023 à Kinshasa) cherchent à rentrer en RDC comme on revient sur le lieu du « crime », et qu’ils se trouvent pour cela des Congolais au cour bon disposés à les accueillir à bras ouvert, c’est dans l’ordre normal des choses.
L’ordre anormal commence toutefois lorsque les premiers conseillent aux seconds de participer à une sorte de battue dont le gibier est le contrat sino-congolais, cela via la Sicomines.
Symbolique forte : pour l’organiser, les commanditaires ne s’embarrassent pas d’utiliser, eux, les infrastructures aménagées ou réaménagées par les Chinois dans le cadre du même contrat ! Et comble de perfidie, ils s’appuient sur les mêmes réseaux qui les avaient aidés entre 1990 à 2022 à affaiblir tous les gouvernements qui se sont succédé en RDC, réseaux ayant mis le pays à la merci notamment des groupes armés et de leurs supplétifs intéressés tous à l’exploitation artisanale minière (celle qui ne rapporte pas grand-chose à l’Etat congolais), pendant qu’ils s’opposent à l’exploitation industrielle (celle qui rapporte beaucoup de moyens aux Pouvoirs publics).
C’est peut-être le moment de demander à ces Occidentaux : peuvent-ils rendre compte aux Congolais de ce que l’exploitation minière leur a rapporté depuis la colonisation, et combien ont-ils mis dans le développement du pays jusqu’à 1985, année d’arrêt de leurs investissements !
Même en disposant de statistiques fiables en la matière, ils n’oseront pas relever ce défi.




Signature d’un accord de coopération entre l’Algérie presse service (APS) et l’Agence congolaise de presse (ACP)

Un protocole de coopération sur des échanges des services d’information entre l’Algérie presse service (APS), média officiel de la République d’Algérie et l’Agence congolaise de presse (ACP), média officiel de la République démocratique du Congo a été signé le dimanche 12 mars 2023 à Alger, a constaté une équipe de l’ACP.

Ce sont respectivement les Directeurs généraux de ces deux médias officiels d’Algérie et de la RDC, à savoir M. Gaid Samir et Bienvenu Bakumanya qui ont signé ce protocole de coopération. C’était au siège de l’APS situé sur 54, avenue des Frères Bouadou Bir Mourad Rais, à Alger en Algérie.
Pour le Directeur général de l’APS, Gaid Samir, ce protocole s’inscrit dans le cadre de la politique de prise en charge de l’actualité africaine.
“Nous voulons consolider le développement durable sur les questions relatives à notre continent”, a-t-il déclaré. Et de poursuivre : “L’APS est en pleine mutation en matière de législation en vue de répondre à la nouvelle vision de l’Agence qui est d’être un média global”.
M. Samir a également relevé que la matérialisation de cette signature d’accord de coopération répond de la solidarité africaine, choix politique opéré par l’Etat Algérien. Dans ce cadre, a-t-il indiqué, “les deux agences de presse vont échanger les contenus médiatiques, consolider la communication des deux pays, échanger des expériences et contribuer à la formation”.
Pour sa part, le directeur général de l’ACP, Bienvenu-Marie Bakumanya a déclaré que “c’est le premier protocole de coopération que l’Agence congolaise de presse signe sous mon mandat. J’ai tenu à ce que ce soit avec un pays africain. C’est le sens de cette signature avec Algérie Presse service. Pour moi l’objectif est atteint. La valeur ajoutée est que désormais, nous aurons des informations de l’Algérie et de la région. Des informations sourcées, fiables que nous publierons pour nos abonnés sans hésitation parce que nous avons confiance en la source qu’est l’APS”.
Par ailleurs, “les agences de presse africaines aujourd’hui devront donner la parole à l’Afrique. Il ne faudrait pas toujours que l’histoire de l’Afrique soit racontée par d’autres qui viennent d’ailleurs, de l’occident et même aussi de l’orient. Il faudrait qu’aujourd’hui les informations africaines soient données au nord tout comme au sud et au centre et partout par des Africains. C’est l’objectif poursuivi par l’Agence congolaise de presse de s’adresser aux frères africains pour cheminer la main dans la main et donner la bonne information de l’Afrique par les Africains eux-mêmes “, a poursuivi le DG de l’ACP.
Cet accord de coopération qui porte sur l’échange gracieux des services d’information qui comprend les dépêches, reportages audiovisuels, photos, infographie contient entre autres clauses de ne souffrir d’aucune altération des contenus.
Aussi, cet accord facilitera les visites périodiques des personnels respectifs des deux agences pour échanger leurs expériences.
ACP




Le silence de Joseph Kabila Kabange, un grand coup de balais dans sa cour

Voilà un peu plus de 4ans, que Joseph Kabila est resté en marge de la scène politique. L’homme vit reclus depuis la rupture de la coalition FCC-CASH.
Cette interruption brusque et unilatérale de la part du régime en place, a laissé apparaître des grosses fissures au sein de la classe politique congolaise. L’opposition d’hier incarnée par l’UDPS minoritaire dans les institutions, s’est octroyée par des manœuvres inappropriées, une majorité qui, au départ n’était pas la sienne. Une méthode que les sciences politiques auraient bien du mal à expliquer. De la minorité à la majorité, l’Union sacrée se tape la part du lion dans toutes les institutions de la République au profit de la transhumance politique, de la corruption à ciel ouvert par l’achat de la conscience malgré le silence interrogatoire de l’autorité morale du Front Commun pour le Congo. Joseph Kabila qui en avait appelé à la résistance des membres de sa famille politique, avait, en matière des futurs événements politiques une longueur d’avance de la lecture politique. Il savait que plusieurs sollicitations de débauchage déstabiliseraient sa famille politique. Bravo ! L’UDPS a réussi son coup de débaucher les caciques du FCC qui ont pourtant tout obtenu pendant le règne de Joseph Kabila. L’argent, le pouvoir, le prestige… les avantages ces caciques en ont eu. Cependant, à la place de demeurer reconnaissant, loyal et fidèle, c’est plutôt de la trahison que récolte Joseph Kabila.
N’avons-nous pas donné raison à l’artiste musicien Madilu Système qui chantait : Merci ba pesa na mbwa.
Sans vergogne, nombreux disent avoir quitté Kabila et s’ouvrent au nouveau maître non par conviction mais par opportunisme. Je ne parle même pas du suivisme pathologique, de la transhumance. Quelqu’un qui était Kabiliste pure et dure peut en 48heures devenir, Tshisekediste plus pure et dure encore. Encore il vous dit, mon cher frère, la politique il faut être réaliste. J’ai créé ce parti ici pour rester à l’opposition ? dixit Jacques Ndjoli qui ironisé tous les nouveaux chantres de Felix Antoine Tshilombo Tshisekedi.
Doit-on dire que l’homme politique congolais n’a ni éthique, ni sens d’homme d’Etat, ni sens d’honneur, moins encore de la culture politique, avait dit Abdoulaye Wade. La cause de cette transhumance est le silence de Joseph Kabila Kabange. Accusé à tort par le nouveau maître de faire ombrage à son action gouvernementale, Joseph Kabila s’est résigné de s’effacer et ne pas prétexter l’échec et l’incompétence de son successeur.
Pourtant, sans bien connaître l’homme de Kingakati, devenu Recteur de l’Université de Kara, son silence est un grand coup de balais dans sa cours. Il en profite pour se débarrasser de vieilles casseroles n’ayant plus à préparer une nourriture comestible. Devenue la blanchisserie de plupart des anciens gestionnaires, l’Union sacrée, un monstre à plusieurs têtes est en embuscade politique, économique et sociale par rapport à ses promesses fallacieuses. Mais, les élections devenues hypothétiques suscitent des interrogations dans le chef des transhumants dans la quête d’un siège au futur parlement.
Que deviendraient-ils, ces transhumants par rapport à la position du Front Commun pour le Congo ; de la Cenco; de l’ECC et de l’ensemble de l’opinion nationale d’organiser les élections sans la Commission Électorale Nationale Indépendante de Denis Kadima ni la Cour Constitutionnelle de Dieudonné Kamuleta, tous estampillés proches de l’UDPS et de Felix Antoine Tshilombo Tshisekedi ?
Si ces transhumants ont tout obtenus de Joseph Kabila et l’ont trahi, qu’obtiendraient-ils de l’actuel pouvoir dont les promesses sont le leitmotiv de leur gestion ?
Si j’étais Adolphe Lumanu; Lambert Mende; Evariste Boshab; Célestin Tunda Ya Kasende; Alphonse Ngoyi Kasanji; Charles Lola Kombe; Léonard She Okitundu; Claude Nyamugabo, Âggé Matembo Toto, Constant Mutamba, Thierry Monsenepwo ; Ernestine Nyoka; Julien Paluku; Pius Mwabilu, Modeste Bahati Lukwebo; Marie Ange Lukiana, Christophe Mboso Kodia Mpwanga, y compris les gouverneurs FCC transhumants…toutes ces grandes figures de la politiques qui sont devenus de Tshisekedistes, je n’hésiterais de m’enterrer vivant. Je présume que si le pouvoir basculait en défaveur de Felix Antoine Tshilombo Tshisekedi, cette même classe politique sans culture politique s’identifierait au nouveau maître sans vergogne ni remise en cause de leur passé sulfureux. *Je n’ai pas créé ce parti pour rester dans l’opposition*, dixit Jacques Ndjoli.
Du moins, les élections sont hypothétiques et la remise en cause de la Cour Constitutionnelle et de la Ceni est une évidence et à l’ordre du jour.
Effectivement, le silence de Joseph Kabila est une épreuve et énigme difficile à discerner. Le temps est le meilleur allié de la raison. Joseph Kabila est une énigme et un livre qu’il faut lire à tout prix pour meilleur diriger le Congo.
Depuis Kaziba, dans le Sud-Kivu
Pius Romain Rolland




Samedi 11 mars au Jardin Moto na Moto de Bandal: Gokyo pulvérise Kuntuala 4-0 et remporte le titre de l’entente Lukunga 2022-2023

C’est dans une ambiance électrisée que s’est déroulée la finale du championnat par équipe de l’entente urbaine de judo de Kinshasa Lukunga, le samedi 11 mars 2023 au Jardin Moto na Moto Abongisa de Bandal. Pour la circonstance, Gokyo de Delvaux a pulvérisé Kuntuala de Delvaux également par un score sans appel de 4-0.

A l’issue de cette finale, l’entente Lukunga a procédé à la remise des médailles aux meilleurs de la saison. Me Mwanza, secrétaire exécutif de cette entente nous communiquera des détails sur les meilleurs de la saison de son entité.
Antoine Bolia




Samedi 11 mars à Brazzaville: Police Taekwondo Congo s’est jointe à la marche de l’association des Femmes Pratiquantes des Arts Martiaux et Sports de combat

Comme prévu, l’Association Congolaise des Femmes pratiquantes des arts martiaux et sports de combat a organisé une marche sportive dédiée au mois de la femme le samedi 11 mars 2023 à Brazzaville.

Police Taekwondo Congo a eu l’insigne honneur d’accompagner l’Association Congolaise des Femmes pratiquantes des arts martiaux et sports de combat à cette activité.
A cet effet, l’on a noté la présence de Me Morel Ntalani, Secrétaire Général, du Colonel Mokoki Jean Claude (Trésorier Général), Colonel Ndzenga (représentant de la Direction Générale des Finances et Equipement de la Police au bureau national) et certains membres de la Direction Technique Nationale.


A propos de l’itinéraire, cette marche avait débuté au Rond Point Moungali comme point de départ et comme point de chute le gymnase Nicole Oba de Brazzaville. Sur ce dernier lieu on a eu une petite cérémonie à l’américaine suivie d’une partie riche en démonstrations.
L’Association Congolaise des Femmes Pratiquantes est représentée au niveau de l’Union Africaine des femmes pratiquantes des arts martiaux et sports de combat par l’Association Congolaise des judokas du Congo et est conduite par la maître Akouala Carine. Au niveau de l’Union Africaine, la République du Congo est représenté par la maître Tchiapi Cynthia, plusieurs fois championne en judo.
Antoine Bolia




Boxe, A cause de la pluie : Tous les combats de samedi 11 mars à la 31è édition du championnat national à la Place Commerciale 7è rue Limete sont reportés

Le samedi 11 mars 2023, les amoureux de la boxe n’ont pu vivre le spectacle qu’ils vivent depuis le 8 mars dernier à la Place Commerciale 7è rue dans la commune de Limete à cause de la pluie.

En effet, ils s’y déroulent en plein air des combats pendant la journée (1ère session) et d’autres la nuit (2è session) comptant pour la 31è édition du championnat national de boxe. L’ambiance est toujours de grande fête car les pugilistes de différentes provinces rivalisent d’ardeur. La journée de vendredi 10 mars 2023 était marquée par des combats comptant pour les 1/8è de finale. La suite des 1/8 de finale devait intervenir samedi, avortée, elle est reprogrammée ce dimanche 12 mars 2023.
1ère session
Hommes 1/8 de finale
Catégorie des mouches -51 kg
1. Kolongo Bakora (Haut-Katanga) vs Ntoto (Kasaï) :
Catégorie des coqs -54 kg
2. Tshibangu Mamba (Kwango) vs Mujinga Meschack (Lualaba)
3. Debwa Meschack (S-Ubangi) vs Liweli Bondelinga (Kinshasa)
4. Koyanzili Nambi (Kongo Central) vs Muntu Biakulowa (Léopard)
5. Kialuka Antoine (Equateur) vs Mampio Masemo (Tshuapa)
6. Ntambu Lubaki (Mai-Ndombe) vs Lukama Chadrack (N/Kivu)
7. Kongolo Docy (Sankuru) vs Kasalida Marocain (Kasaï-Or)
8. Bituni Sony (PNC) vs Kabongo (Kasaï)
9. Nzafe Mbula (N/Ubangi) vs Bokili Ezechiel (Tshopo)
Catégorie des Plumes -57 kg
10. Ntumba Danny (PNC) vs Keto Ravel (Kinshasa) :
Catégorie des Légers -60 kg
11. Kabantu Kabantu (Kinshasa) vs Matala Tala Jeampy (Tshopo) :
Catégorie des Welters -67 kg
12. Mpiana Rocky (Kasaï Or) vs Kabasele Tdshite (Sud-Ubangi) :
Catégorie des Mi-Moyens -71 kg
13. Bashonga Issa (Equateur) vs Manzongo Peguy(Kinshasa) :
2è session 1/8 de finale
Hommes : 1/8 finale
Catégorie des Moyens -75 kg
1. Tshama DaVid (Léopard) vs Kena Kalala (Haut-Katanga)
2. Mukendi (Kinshasa) vs Ebuta Tony (Tshopo)
3. Nzelo Lisala (Mongaa) vs Tshala Idriss (Mai Ndombe ) 4. Djuma Enrys (N/Ubangi) vs Mabengi Mitterand (FARDC)
5. Kalunga Kayembe (Kongo Central) vs Mundadi Willy (Kasaï-Or) :
6. Bitangila Rigo (PNC) vs Maneno Bulala (S/Ubangi) :
7. Askari Mayenge (Maniema) vs Mboma Sindani (Tshuapa) :
Catégorie des Mi-Lourds -80 kg
8. Longoma Lebeau (Kongo Central) vs Tshibangu Léon (Kwango) :
9. Bondo Pepe (PNC) vs Madila Kanda (Maniema) :
10. Tumba Mukala (Kasaï Or) vs Itete Zapata (Haut-Uele) :
11. Mulueke Kevin (Tshuapa) vs Ilunga Mardoche (Equateur) :
Catégorie des Lourds Legers -86 kg
12. Sanga Evander (Kwango) vs Mwamba Grâce (Lualaba) :
13. Matete Landry (Kinshasa) vs Mpiana David (Equateur) :
14. Kabwika Bea (Kasaï Or) vs Kaba David (N/Ubangi) : 15. Mama Masebe (Huele) vs Kabota Kabo (S/Ubangi) :
16. Landu Nathan (Kongo Central) vs Mbenga Nsaka (H.Katanga) :
Antoine Bolia