Les entreprises minières chinoises en Zambie lancent une association pour renforcer les contributions du secteur

Les entreprises chinoises opérant dans l’industrie minière zambienne ont lancé mardi l’Association des entreprises minières chinoises en Zambie (CMEAZ), dont le but est de renforcer la contribution des entreprises au secteur minier dans le pays d’Afrique australe.

L’association a été officiellement lancée lors d’une cérémonie à laquelle ont assisté Han Jing, l’ambassadeur de Chine en Zambie, de hauts responsables du gouvernement zambien ainsi que des représentants des sociétés minières chinoises.

Le diplomate chinois a indiqué que la création de l’association était une étape importante dans les relations entre les deux pays dans le secteur de l’industrie minière qui ont débuté en 1998 lorsque des entreprises chinoises ont investi dans la mine de cuivre de Chambishi.

“Après plus de 20 ans de développement, la coopération minière sino-zambienne a connu une augmentation progressive du nombre d’entreprises participantes, une échelle en expansion et un niveau toujours croissant”, a-t-il déclaré.

Selon lui, il existe aujourd’hui plus de 20 entreprises minières financées par la Chine en Zambie, avec des investissements totaux de plus de 3,5 milliards de dollars.

La création de la CMEAZ, a-t-il poursuivi, est une manifestation vivante de la coopération gagnant-gagnant entre la Chine et la Zambie, ajoutant que la coopération dans le secteur minier est mutuellement bénéfique.

L’ambassadeur de Chine a également noté que la participation des entreprises chinoises au développement minier de la Zambie a non seulement permis de réaliser leur propre développement, mais a également pleinement profité à la société locale.

D’après les chiffres de l’association, les entreprises membres ont payé plus de 260 millions de dollars d’impôts en 2023 et emploient actuellement plus de 15.000 personnes locales.

M. Han a en outre indiqué qu’environ 1.000 travailleurs locaux recevaient une formation professionnelle chaque année au centre de formation professionnelle des employés de la CMEAZ.

De son côté, Li Zhanyan, le président de la CMEAZ, a déclaré que la création de l’association reflète également l’engagement des entreprises à contribuer à l’objectif de la Zambie d’atteindre trois millions de tonnes de production de cuivre.

Il a déclaré que les entreprises prévoient d’investir 5 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années et optimiseront le développement minier de la Zambie, créeront une plate-forme de haut niveau pour la coopération commerciale et approfondiront les échanges à plusieurs niveaux entre les départements gouvernementaux.

Paul Kabuswe, le ministre zambien des Mines et du Développement des minéraux, a pour sa part noté que le lancement de l’association marque une autre étape importante dans la promotion de la coopération avec le secteur minier pour faire progresser l’exploration minière et l’acquisition de droits miniers.

Dans une déclaration lue pour lui par Tobias Musonda, directeur de la planification et de l’information au ministère, le ministre zambien a affirmé que le nouveau groupement contribuera à l’objectif de la Zambie de produire 3 millions de tonnes de cuivre d’ici 2031.

“La formation de cette association dans le secteur minier renforce également les relations bilatérales de longue date entre la République de Zambie et la République populaire de Chine”, a-t-il dit, ajoutant qu’elle signale la volonté d’améliorer et d’approfondir la relation pour le bénéfice mutuel des deux pays dans le secteur minier.

La constitution de l’association est un parfait exemple des efforts de la Chine pour catalyser la valeur ajoutée dans le secteur minier, a conclu M. Kabuswe.




Afrique du Sud : ouverture du Africa Tech Festival 2024 au Cap

L’édition 2024 du festival Africa Tech s’est ouverte mardi dans la ville du Cap, capitale législative de l’Afrique du Sud. En réunissant les dirigeants, entrepreneurs et décideurs des secteurs des technologies et des télécommunications du monde entier, ce festival, qui est l’un des plus grands et des plus influents événements dans ces domaines en Afrique, a pour but de stimuler la transformation et l’innovation numériques du continent.

Cette 27e édition de l’Africa Tech Festival, organisée du 12 au 14 novembre au Centre de conventions international du Cap, comprendra quatre grands événements : AfricaCom, AfricaTech, AfricaIgnite, et Sommet sur l’IA du Cap. Elle devrait attirer plus de 15.000 personnes, plus de 300 exposants et 450 intervenants venus de tout le continent et d’ailleurs.

Lors de la cérémonie d’ouverture du festival mardi, le ministre sud-africain des Communications et des Technologies numériques, Solly Malatsi, a appelé à des efforts unifiés pour avancer vers l’avenir numérique de l’Afrique.

“Aujourd’hui, nous nous tenons sur le seuil d’opportunités de transformation. L’ère du numérique a ouvert les portes de la croissance et de l’inclusion sur tout le continent, créant de nouvelles voies vers le progrès économique et social”, a dit M. Malatsi.

Citant des études, M. Malatsi a fait valoir que réaliser une pénétration de l’Internet de 100% en Afrique sub-saharienne pourrait augmenter la croissance économique régionale de 1,5% supplémentaires chaque année, générant des millions d’emplois et favorisant l’inclusion économique. Une connectivité universelle en Afrique permettrait de sortir plus de 44 millions de personnes de la pauvreté extrême.

Outre ces événements phares, le festival de cette année accueillera également le sommet ministériel 2024 de l’AfricaCom, un événement à huis clos réservé aux invités de prestige (VIP) réunissant une dizaine de ministres d’Afrique et de pays extérieurs de secteurs critiques comme les technologies de l’information et de la communication, l’innovation, le commerce, la finance, l’éducation et l’entrepreneuriat.




Soudan : plus de 15 millions d’enfants déscolarisés à cause du conflit

Plus de 15 millions d’enfants au Soudan sont déscolarisés en raison du conflit qui se déroule actuellement dans ce pays, a annoncé mardi le Conseil national pour la protection de l’enfance de ce pays.

“Nous avons plus de 15 millions d’enfants déscolarisés”, a déclaré Abdul Qadir Abdullah Abu, secrétaire général du conseil, lors d’une conférence de presse à Port-Soudan, capitale de l’Etat de la Mer Rouge.

M. Abu a accusé le groupe paramilitaire des Forces de soutien rapide (RSF) de violations systématiques à l’encontre des enfants, affirmant que cette “milice” avait enlevé plus de 2.500 enfants. Près de 3.000 enfants ont été tués lors de déplacements forcés, et les RSF ont recruté plus de 8.000 enfants pour combattre dans leurs rangs, a-t-il ajouté.

Le 30 octobre, l’organisation Save the Children a indiqué que plus de 2,8 millions d’enfants de moins de cinq ans étaient confrontés à des conditions humanitaires terribles alors que le conflit se poursuit au Soudan. Selon cette organisation, les enfants représentent plus de la moitié des 11 millions de déplacés de ce pays, dont un grand nombre vivent dans des camps, des installations informelles et des écoles ou bâtiments publics surchargés.

Le Soudan est embourbé depuis la mi-avril 2023 dans un conflit opposant les Forces armées soudanaises et les RSF. Au 14 octobre, ce conflit avait fait plus de 24.850 morts, selon l’organisation Armed Conflict Location & Event Data, tandis que l’Organisation internationale pour les migrations estime que plus de 14 millions de personnes avaient été déplacées à l’intérieur du Soudan ou vers des pays extérieurs à la date du 29 octobre.




Le temps presse : relever le défi de la création d’emplois en Afrique subsaharienne  

Pour employer sa population croissante, la région doit opérer une transformation des emplois informels, abaisser les obstacles qui entravent l’expansion des entreprises et créer des conditions propices à la croissance de l’emploi dans des secteurs à haute productivité, en particulier dans les pays fragiles et à faible revenu.

Alors que le reste du monde subit un vieillissement démographique, la population africaine est en plein essor. D’ici 2030, la moitié des personnes qui se joindront à la population active mondiale viendront d’Afrique subsaharienne, ce qui nécessitera la création de jusqu’à 15 millions de nouveaux emplois par an.

Comme le montre le graphique de la semaine, ce défi est encore plus grand pour les pays fragiles ou touchés par un conflit et les pays à faible revenu. Ces derniers représentent près de 80 % des besoins annuels de création d’emplois de la région, mais ils sont à ce jour ceux qui peinent le plus à créer des emplois.

 

Ces pays enregistrent des taux de fécondité élevés, et le nombre de jeunes n’a pas encore atteint un pic. Le Niger, par exemple, un pays qui compte 26 millions d’habitants environ et où la proportion de jeunes ne devrait pas culminer avant 2058, devra créer 650 000 nouveaux emplois par an au cours des 30 prochaines années. En revanche, de nombreux pays à revenu intermédiaire comme le Botswana, le Ghana, la Namibie et Maurice ont déjà vu leur part de jeunes dans la population atteindre un pic et subiront des pressions moins fortes en matière de création d’emplois.

Pour tirer profit du potentiel de la forte croissance démographique en Afrique, il faut créer un grand nombre d’emplois productifs et de qualité qui permettent d’avoir des revenus supérieurs au niveau de subsistance, que ce soit avec des postes dans l’économie formelle ou par le biais du travail indépendant.

Trois défis majeurs doivent être relevés pour créer des emplois de qualité, mais les décideurs ont à leur disposition les outils nécessaires pour faire la différence.

Faire en sorte que l’emploi informel ne soit plus un piège mais un tremplin. Des mesures ciblées peuvent consister à stimuler la productivité du secteur informel au moyen de formations professionnelles bien adaptées, d’un meilleur accès au financement et d’incitations à l’emploi formel. Il est payant de créer des programmes en faveur du marché du travail qui aident les jeunes, en particulier les jeunes femmes confrontées à des obstacles supplémentaires, à se joindre à la population active, en veillant à les doter des outils nécessaires pour réussir.

Créer des conditions propices à la croissance de l’emploi dans des secteurs à haute productivité comme les services modernes et l’industrie manufacturière. Compte tenu du niveau limité des fonds publics, les pouvoirs publics peuvent privilégier des mesures bénéficiant à plusieurs secteurs, comme l’amélioration de la concurrence sur les marchés et la réalisation d’investissements efficients dans les infrastructures. Ils doivent appréhender avec prudence les politiques industrielles qui ciblent des secteurs spécifiques, car elles peuvent engendrer des coûts élevés, des distorsions et des risques de corruption.

Éliminer les obstacles à la croissance des entreprises dans le secteur privé. Le fait de privilégier les infrastructures importantes comme l’électricité, Internet, les routes et des transports publics abordables peut faciliter la circulation des biens et des services. La réduction des formalités administratives et l’enrayement de la corruption aideront également les entreprises à se développer. En attirant davantage d’investissements directs étrangers et en développant les marchés nationaux de capitaux, les pays peuvent accroître les financements disponibles. Et le renforcement de l’intégration régionale et des échanges commerciaux régionaux peut contribuer à l’expansion des marchés.

La communauté internationale a tout intérêt à ce que l’Afrique subsaharienne parvienne à stimuler sa création d’emploi. En plus d’être bénéfique aux pays et à la population de la région, une progression vigoureuse de l’emploi propulsera la croissance, la consommation et l’investissement pour l’économie mondiale. Un échec de la région dans ce domaine pourrait exacerber la pauvreté, aggraver l’instabilité et conduire à des migrations. Une réussite pourrait en revanche débloquer une source de prospérité pour l’Afrique et le monde entier. Les décideurs doivent s’évertuer à créer un changement significatif qui mettra des millions de personnes sur la voie d’un avenir plus prometteur sur le plan de l’emploi.

—Cet article de blog est inspiré de la note d’analyse Le temps presse : relever le défi de la création d’emplois en Afrique subsaharienne, tirée de l’édition d’octobre 2024 des Perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne, et préparée par Wenjie Chen, Khushboo Khandelwal, Athene Laws, Faten Saliba, Can Sever et Luc Tucker, du département Afrique du FMI. Pour plus d’informations, rendez-vous sur la séance du coin analytique présentée par Athene Laws et Faten Saliba lors des assemblées annuelles d’octobre 2024.




Le directeur régional de l’UNFPA en visite officielle au Cameroun

Le Directeur régional du Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, le Docteur Sennen Hounton effectue du 9 au 17 novembre 2024 une visite officielle au Cameroun. Au cours de cette visite il va engager un plaidoyer de haut niveau avec les autorités camerounaises en vue d’accélérer l’atteinte des objectifs de développement durable(ODD), en intégrant les priorités définies dans le pacte pour l’avenir non seulement dans ce pays mais également tous les pays de la sous-région.

Le directeur régional ira dans la région de l’extrême nord du pays pour toucher du doigt le travail que mène son organisation notamment dans les domaines de la santé de reproduction et la lutte contre la fistule obstétricale, l’autonomisation des femmes et des jeunes, la lutte contre les violences basées sur le genre et la réponse humanitaire.

Soulignons qu’au moment de la visite du Dr Sennen Hounton au Cameroun, cette agence des Nations unies a mis en œuvre son 8è programme de coopération pour la période 2022-2026.

 

Prince Yassa




Mpox : l’OMS va réunir son comité d’urgence le 22 novembre

Alors que le nombre de cas de variole simienne montre une tendance générale à la hausse sur le continent africain principalement due aux cas signalés en République démocratique du Congo (RDC), au Burundi et en Ouganda, le Comité d’urgence de l’Agence sanitaire mondiale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) se réunira le vendredi 22 novembre 2024.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il s’agit de la deuxième réunion du comité d’urgence concernant la recrudescence du Mpox en 2024 afin de déterminer si la recrudescence de la variole simienne continue de constituer une urgence de santé publique de portée internationale (PHEIC) et, dans l’affirmative, de proposer des recommandations temporaires aux États parties pour faire face à l’événement.

 

Cette réunion, précise la source, se penchera sur les efforts mondiaux en cours pour surveiller et répondre à la recrudescence de la maladie sur le continent africain.

L’OMS examinera les données épidémiologiques les plus récentes, l’évolution mondiale du virus depuis sa première réunion le 14 août 2024, et les activités de réponse entreprises par les pays touchés.

 

En attendant, le dernier décompte établi le 3 novembre dernier fait état de 11.148 cas confirmés, dont 53 décès (taux de létalité de 0,5 %) cette année dans 19 pays du continent africain. Le pays le plus touché reste la République démocratique du Congo (8.662 cas confirmés, 43 décès), suivie du Burundi (1.726 cas confirmés, aucun décès) et de l’Ouganda (359 cas confirmés, un décès).

 

Léger ralentissement dans la propagation du virus

 

Les données de ces dernières semaines pour la République démocratique du Congo pourraient suggérer que le nombre total de cas déclarés se stabilise. Mais pour l’OMS, cela doit être interprété avec prudence, étant donné les retards probables dans la déclaration et les ruptures de stock récurrentes des fournitures de test dans le pays, qui entravent la capacité de confirmer les cas de variole.

Les flambées de variole en RDC sont dues à des souches de MPXV des clades Ia et Ib, qui ont été détectées dans différentes provinces du pays. Jusqu’à présent, le clade Ib du MPXV a été détecté dans les provinces du Sud-Kivu, du Nord-Kivu, de Kinshasa, du Kasaï, de la Tshopo et du Tanganyika.

En RDC, le nombre total de nouveaux cas de variole signalés semble atteindre un plateau dans le Sud-Kivu, qui continue de signaler le plus grand nombre de cas dans le pays.  Alors que des tendances à la baisse sont observées dans le Sud-Kivu, qui continue de représenter la plupart des cas suspects dans le pays, avec plus de 700 cas suspects au cours de la dernière semaine pour laquelle des données complètes sont disponibles, cette tendance pourrait être influencée par des retards dans la notification et doit être corroborée dans les semaines à venir.

 

Au Burundi, l’épidémie reste largement concentrée dans et autour de Bujumbura

 

Des tendances stables, avec moins de 200 nouveaux cas suspects par semaine, ont également été observées ces derniers mois en Équateur, qui a toujours été la province la plus touchée par la variole dans le pays. Dans plusieurs provinces du pays, les difficultés de dépistage persistent, ce qui empêche de comprendre l’évolution de l’épidémiologie.

 

Au Burundi voisin, l’épidémie continue d’être alimentée par le clade Ib, avec plus de 200 cas confirmés en laboratoire au cours de chacune des deux dernières semaines. Depuis le début de l’épidémie de variole en juillet 2024 jusqu’au 3 novembre, le Burundi a signalé au total 1.726 cas confirmés de variole, mais aucun décès jusqu’à présent.

 

L’épidémie reste largement concentrée dans et autour de la ville de Bujumbura, avec deux principaux groupes d’âge principalement touchés, similaires à ce qui est observé dans le Sud-Kivu (jeunes enfants <5 ans et jeunes adultes entre 20-29 ans), ce qui suggère une dynamique épidémique similaire.

 

Des transmissions locales hors d’Afrique ont été observées au Royaume-Uni

 

L’épidémie s’étend rapidement en Ouganda, où plus de 100 nouveaux cas confirmés de variole ont été signalés la semaine dernière. Entre juillet et le 3 novembre 2024, ce pays d’Afrique de l’est a signalé 359 cas confirmés et un décès dans les 19 districts touchés.

Selon l’OMS, la transmission est favorisée par des contacts intimes étroits, notamment sexuels, et par les réseaux de prostitution. La grande majorité des cas signalés concernent des adultes.

Par ailleurs, une transmission locale du clade Ib du MPXV a été signalée pour la première fois en dehors de l’Afrique, au Royaume-Uni où trois (tous) membres du ménage du cas initial (qui avaient voyagé dans les pays d’Afrique de l’Est touchés par le clade Ib) ont été confirmés comme étant atteints du Mpox.

Outre ce pays européen, deux autres pays supplémentaires ont confirmé des cas de clade Ib MPXV liés à des voyages depuis le dernier rapport de situation : la Zambie et le Zimbabwe.

Prince Yassa




États généraux de la justice: Evariste Ejiba Yamapia appelle le gouvernement à un traitement équitable de toutes les confessions religieuses

Intervenant aux travaux des états généraux de la justice, ce lundi 11 novembre 2024 au centre financier, dans un panel spécial consacré aux confessions religieuses de la RDC, l’archevêque président et représentant légal de l’église du réveil du Congo et président de la plateforme des chefs des confessions religieuses de la RDC, Évariste Ejiba Ya Mapia a appelé l’Etat congolais à octroyer les différents privilèges à toute les confessions religieuses, en lieu et place d’avoir un traitement sélectif favorisant une ou deux confessions au détriment des autres du reste sont très représentatives en RDC.

Le numéro 1 de l’église du réveil du Congo a également invité le gouvernement congolais à établir une nette différence entre les églises missionnaires et celles qui sont battues et fondées par les fils du pays sans aucune aide ni appui extérieur. Avant de souligner que l’église du réveil du Congo reste la seule et grande confession religieuse actuellement en RDC regorgeant un bon nombre des fidèles et assemblées à travers le pays. « Il suffit de parcourir nos rues pour compter le nombre des églises qui sont implantées ça et là vous comprendrez que l’église du réveil est une force », a-t-il déclaré.

Osée Kalombo




DGI : Bientôt une session d’information en ligne pour les fournisseurs de système de facturation d’entreprises et les entreprises utilisant leurs propres système de facturation




65 ans d’une relation bilatérale riche et dynamique : La Russie invitée en Rdc pour célébrer en 2025   

La Ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner, a entamé une tournée européenne. Le dimanche 10 novembre 2024, elle a participé à la 1ère conférence ministérielle du Forum de Partenariat Russie-Afrique.

Cette conférence qui réunit les ministres des Affaires étrangères de la fédération de la Russie et des États africains membres de l’ONU, intervient après le sommet des BRICS d’octobre dernier à Kazan, le plus grand événement organisé en Russie depuis la guerre avec l’Ukraine.

Elle vise également à évaluer les exigences des deux déclarations adoptées lors de deux autres sommets russo-Afrique dont l’objectif était de déterminer les perspectives futures de Coopération afin de mieux répondre aux exigences et aspirations africaines.

 

Développement de la coopération russo-africaine

A Saint-Pétersbourg en juillet 2023, une résolution avait été adoptée en vue d’une Coopération accrue dans les domaines de l’approvisionnement alimentaire, de l’énergie et de l’aide au développement.

Plus tôt à Sotchi 2019, il avait été question de fixer les objectifs et orientations de développement de la coopération russo-africaine dans toutes ses dimensions : politique, sécuritaire, économique, scientifique et technologique, culturel et humanitaire.

Au cours de cette nouvelle grande rencontre, une déclaration générale et des déclarations sectorielles ont été adoptées sur plusieurs thèmes notamment la sécurité internationale, l’information de la lutte contre le terrorisme et de la prévention d’une course aux armements dans l’espace.

En marge de cette conférence, la Ministre d’Etat a eu une rencontre bilatérale avec son homologue russe Sergei Lavrov, au cours de laquelle elle a relevé la qualité excellente des relations entre la République Démocratique du Congo et la Russie.

La Cheffe de la Diplomatie congolaise a réitéré le souhait de la RDC d’amplifier cette coopération à travers de nombreux partenariats et investissements plus importants.

Tout en reconnaissant le rôle prépondérant joué par la Russie, membre influent du Conseil de sécurité des Nations Unies dans les questions africaines et particulièrement, celles de la RDC. Thérèse Kayikwamba Wagner a relevé le caractère stratégique pour la RDC de participer aux discussions autour de l’avenir du monde.

C’était l’occasion de rappeler les enjeux liés à la candidature de la RDC comme pays africain au poste de membre non permanent au Conseil de sécurité pour le mandat 2026-2027, avec entre autres objectifs de promouvoir le respect du multilatéralisme de toutes les parties et le respect des réalités de l’heure.

La Cheffe de la Diplomatie congolaise a adressé officiellement une invitation à la Russie de venir célébrer à Kinshasa en 2025, les 65 ans d’une relation bilatérale riche et dynamique. Un anniversaire qui sera, par ailleurs, célébré dans les deux pays à travers plusieurs événements commémoratifs.

Moscou, qui est sorti de son isolement, est actuellement la plaque tournante de l’émergence d’un ordre multipolaire en incarnant le rôle alternatif de l’ordre international au 20ème siècle.

L’organisation intergouvernementale BRICS joue un rôle majeur dans le renforcement du multilatéralisme pour le développement et la sécurité mondiale.

 




Errance politique polluante 

Qui a maudit les politiciens congolais ? Qui les a créés ? Telles sont les questions qui ne mériteront, peut-être pas, des réponses dans l’immédiat. Du moins pour ceux qui scrutent leurs divers faits et gestes. Qui consistent à accéder aux postes de responsabilité politique pour bénéficier de l’enrichissement illicite et sans cause, de la bombance financière, des privilèges de juridictions et d’autres avantages indus, comme il est de coutume dans la sphère politique congolaise. Une fois portés au sommet, c’est la fête…

 

De leur côté, les « déçus », dont le ciel n’a pas été clément recourent sans transition aux armes, en intégrant la marmaille de groupes armées qui écument le pays, surtout dans sa partie Est. En trahissant leur propre Pays, leur propre Nation, en tuant leurs propres familles, ils le font sans remords ni honneur.

 

Comme en République Démocratique du Congo, surtout ces cinquante dernières années, bien de citoyens se fractionnent pour s’arroger les strapontins politiques. Malheureusement, ils sont portés par le souverain primaire qui, au finish, ne trouve jamais son compte, la politique étant devenue une aubaine pour eux. On les voit arpenter les allées du pouvoir pour des postes. Le partage du gâteau se fait de façon péremptoire pour satisfaire épouses, époux, enfants, tantes paternelles et maternelles, cousins germains, garçons de course. Le peuple, qui les a portés au perchoir, est relégué au dernier plan.

 

Comme allier l’acte aux paroles, le discours change. Le social, la santé, l’éducation, bref le développement du pays tant évoqué lors des campagnes électorales, on en connaît plus. Il est rabroué. En lieu et place, c’est plutôt le gain, le goût du lucre qui comptent. La fête autour du gâteau national, autour du banquet avec leurs maîtres à penser qui sont enjôlés, vénérés et qui reçoivent des saluâtes dignes d’un dieu. Difficilement vaincus, certains rampent même, par leurs discours, par leurs interventions frivoles à travers les médias, pour défendre la cause de leurs maîtres. Tout se passe pour le meilleur du monde.

 

Mais, dès que la roue tourne, c’est la trahison. Ils sont nombreux et se comptent par centaine. Ceux-là qui pactisent et bouffent avec le pouvoir le jour, mais préparent leur lit pour aller passer la nuit dans la rébellion ; non contents d’avoir accès au faste festin. En âme et conscience, ils abandonnent leurs anciens lieutenants pour se rallier aux ennemis de la République. La rhétorique est toujours la même : « le pays est mal dirigé ». Une errance qui pollue l’environnement politique, car, ils renient tout. Ces revirements spectaculaires donnent de la nausée aux esprits lucides qui croient qu’il faut renouveler la classe politique congolaise.

 

Si j’étais cet ancien ministre congolais des Sports, j’aurai dit ceci : « ceux qui quittent le camp du pouvoir pour la rébellion sont des adultes. Ils le font en âme et conscience. Ils préfèrent prouver leur adultère dans la rébellion, après avoir amassé avantages et privilèges ».

 

Mais, sont-t-ils au courant du sort qui les attend ?

Willy Kilapi