LDC féminine de la CAF (Maroc-2024): L’AS FAR s’offre le FC Masar (2-1), retrouve la finale

Deux ans après…L’AS FAR retrouve la finale de la Ligue des Champions d’Afrique féminine de la CAF, en domptant le club égyptien de FC Masar (2-1), mardi au Stade El Abdi à El Jadida.

Favorites sur le papier, les championnes du Maroc en titre étaient bien déterminées à poursuivre l’aventure. Pas question de laisser quoi que ce soit au hasard ! Dès le coup d’envoi de la rencontre, elles se sont montrées très concentrées.

Cette intensité s’est rapidement traduite sur le terrain. À la 11-ème minute, les Militaires ont ouvert le score par Safa Banouk.

Relâchées, un peu trop, après cette ouverture du score, les protégées d’Amine Alioua se sont faites surprendre. Sandrine Niyonkuru, bousculée dans la surface de réparation par Hajar Said, a obtenu un pénalty. Son face à face avec Kahdija Er-Rmichi a tourné en faveur de la Marocaine qui a splendidement repoussé la tentative de l’avant-centre burundaise de FC Masar.

L’AS FAR a failli creuser l’écart, mais ses actions dangereuses ont été détournées par la défense égyptienne. Doha El Madani et Sanaa Mssoudy ont été dynamiques mais ont manqué de réalisme.

Sans avoir l’air de trop forcer, les coéquipières de Nouhaila Benzina, sereines et expérimentées, ont parfaitement géré la deuxième mi-temps. Le FC Masar bien encore combatif, n’a guère trouvé la faille qui mène droit au but.

Elles ont joué en profondeur, attaqué de gauche et de droite, mais le bloc défensif militaire, assez agressif et compact, a exercé un bon pressing sur la porteuse du ballon, avant que le milieu de terrain ne donne le ton pour le sortir.

Au temps additionnel, l’arbitre de la rencontre, la Namibienne Antsino Twanyanyuwa a accordé, après recours à la VAR, un pénalty aux Egyptiennes transformé par Maya Ehab.

Ne baissant pas les bras après ce but inscrit contre le cours du jeu, les Militaires ne vont attendre que quelques secondes pour doubler la mise par la “Goleador” Doha El Madani à la transformation d’un coup franc splendide du côté gauche.

En finale, l’équipe de la Capitale retrouve le TP Mazembe coaché par la Marocaine Lamia Boumehdi. Les deux formations s’étaient rencontrées au premier tour. La victoire était marocaine (3-1).

C’est la deuxième fois que les Militaires se qualifient en finale après 2022 au Maroc… Leur année de sacre. Elles auront, ainsi, l’occasion, d’égaler le record de titres détenu par les Sud-Africaines du Mamelodi Sundowns (2).




La Chine et la France doivent assumer des responsabilités communes face à l’évolution de la situation internationale, déclare Xi Jinping

La Chine et la France, en tant que grands pays, ont pour responsabilité commune d’amener la communauté internationale à unir ses efforts pour relever les grands défis mondiaux face aux nombreux nouveaux changements qui se produisent dans la situation internationale, a affirmé mardi le président chinois Xi Jinping.

M. Xi a fait ces remarques lors de sa rencontre avec le président français Emmanuel Macron en marge du sommet des dirigeants du G20 à Rio de Janeiro, au Brésil.

Les relations sino-françaises ont une valeur stratégique unique et une importance mondiale, car les deux nations sont de grands pays indépendants, matures et responsables, a noté M. Xi. En mai de cette année, M. Macron et lui ont présenté leur vision pour les 60 prochaines années des relations sino-françaises, et se sont exprimés sur les grands défis mondiaux et les questions les plus sensibles, ce qui a eu un large impact positif sur la scène internationale, a-t-il ajouté.

Il a exhorté les deux pays à approfondir leur communication stratégique, à renforcer leur soutien mutuel, à maintenir une dynamique de développement stable et positive dans leurs relations bilatérales, et à contribuer davantage au développement des relations sino-européennes ainsi qu’à la paix et à la stabilité dans le monde.

M. Xi a réaffirmé que la Chine était disposée à continuer à renforcer ses échanges de haut niveau avec la France, et à approfondir leurs échanges et coopération dans des domaines tels que la culture, l’éducation, la jeunesse et au niveau des collectivités locales afin de promouvoir les échanges humains entre les deux pays.

La troisième session plénière du 20e Comité central du Parti communiste chinois (PCC) a lancé un nouveau cycle de réforme et d’ouverture en Chine, créant de nouvelles opportunités pour la coopération sino-française et élargissant le champ de leur coopération pratique, a-t-il affirmé.

M. Xi a exprimé son espoir que les deux parties feraient bon usage de mécanismes comme le Dialogue économique et financier de haut niveau et le Comité mixte de coopération économique et commerciale afin d’exploiter au mieux le potentiel de leur coopération, de renforcer la complémentarité de leurs atouts respectifs, de résoudre correctement leurs différends et d’obtenir des bénéfices mutuels et des résultats gagnant-gagnant.

De son côté, M. Macron a évoqué la visite réussie de M. Xi en France en mai dernier, au cours de laquelle les deux chefs d’Etat ont célébré conjointement le 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la Chine.

Notant que le monde actuel est plein d’instabilité et d’incertitudes, M. Macron a déclaré que la France était prête à travailler avec la Chine pour mettre en œuvre le consensus de vues atteint par les deux chefs d’Etat, continuer à renforcer leurs échanges de haut niveau, améliorer les échanges entre les deux peuples, perpétuer leur amitié traditionnelle et forger un nouveau type de relations entre Etats.

La France défend le concept d’autonomie stratégique, et est disposée à dialoguer et à coopérer avec la Chine dans un esprit de respect mutuel, à gérer de manière appropriée leurs différends économiques et commerciaux, à maintenir un développement stable et sain de leurs relations économiques et commerciales bilatérales, et à renforcer leur coopération dans les domaines du changement climatique, de la gouvernance mondiale de l’IA et dans d’autres secteurs, a-t-il déclaré.

Les deux parties ont échangé des vues sur la crise ukrainienne. M. Xi a noté que la position de la Chine sur la crise avait toujours été constante, et que la partie chinoise espérait que le conflit s’apaiserait.

La Chine ne souhaite ni débordement ni escalade du conflit, et continuera à jouer un rôle constructif à sa manière afin d’obtenir un cessez-le-feu et la fin du conflit, a-t-il ajouté.




Pakistan : 12 soldats tués lors d’un affrontement dans le nord-ouest

Douze soldats pakistanais ont été tués mardi lors d’un affrontement avec des combattants dans la province de Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest), a annoncé mercredi l’armée dans un communiqué.

L’incident s’est produit dans le district de Bannu où des terroristes “ont tenté d’attaquer un poste de contrôle conjoint” de l’armée pakistanaise et des forces paramilitaires du Frontier Constabulary, a indiqué le service de presse de l’armée.

L’attaque a provoqué un échange de tirs, au cours duquel six terroristes ont été abattus. Leur tentative de pénétrer dans le poste a été efficacement contrecarrée par les forces de sécurité, poussant alors les terroristes à projeter un véhicule piégé contre le mur d’enceinte du poste, a ajouté l’armée.

Selon elle, cette attaque suicide a entraîné l’effondrement d’une partie du mur d’enceinte et endommagé l’infrastructure adjacente, ce qui a entraîné la mort des soldats.

Une opération de nettoyage était en cours dans la zone.




Le MAE iranien dénonce la politique du “deux poids deux mesures” de l’UE et du Royaume-Uni en matière d’exportation d’armes

Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a condamné mardi l’approche du “deux poids deux mesures” de l’Union européenne (UE) et du Royaume-Uni en matière d’exportations d’armes et de droits de l’Homme, après qu’ils ont imposé des sanctions à l’Iran en raison d’allégations de fourniture d’aide militaire à la Russie.

Il a indiqué sur le réseau social X que l’UE et le Royaume-Uni avaient accusé l’Iran de fournir des missiles balistiques à la Russie et imposé des sanctions aux compagnies aériennes et au secteur du transport maritime du pays sans présenter aucune preuve à l’appui de leurs affirmations.

M. Araghchi a aussi cité un média britannique selon qui Londres n’avait pas entièrement suspendu ses licences d’exportation vers Israël et continuait à envoyer des composants d’avions de chasse F-35 et d’autres articles à ce pays. Le chef de la diplomatie iranienne a dit que le Royaume-Uni continuait d’exporter ces armes tout en sachant qu’elles étaient utilisées par Israël dans le cadre de “graves violations du droit humanitaire international”.

Il a ajouté que le gouvernement britannique justifiait la poursuite de ses exportations d’armes vers Israël par “le maintien des liens avec les Etats-Unis et l’OTAN”, notant que le “comportement contradictoire de Londres met en évidence sa politique du ‘deux poids deux mesures’ et son abdication de la responsabilité à l’égard des droits de l’Homme”.

L’UE et le Royaume-Uni ont imposé lundi des sanctions contre des entités et des personnes iraniennes, dont la compagnie Islamic Republic of Iran Shipping Lines et son directeur, Mohammad-Reza Modares Khiabani, ainsi que la compagnie aérienne nationale Iran Air, pour avoir transféré des missiles balistiques à la Russie dans ses combats contre l’Ukraine.




Le Venezuela dénonce le projet de loi américain visant à renforcer les sanctions

Le Venezuela a rejeté mardi un projet de loi approuvé par la Chambre des représentants des Etats-Unis visant à intensifier les sanctions contre le pays sud-américain.

Le Venezuela a rejeté mardi un projet de loi approuvé par la Chambre des représentants des Etats-Unis visant à intensifier les sanctions contre le pays sud-américain.

“Cet instrument cherche à empêcher les liens économiques et la coopération entre le Venezuela et les Etats-Unis dans différents domaines (…) en violation flagrante de la Charte des Nations Unies”, a déclaré le ministère vénézuélien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le projet de loi en question s’ajoute aux plus de 930 “mesures coercitives unilatérales”, ou sanctions, déjà imposées par Washington, a indiqué le ministère, accusant des segments de l’opposition politique vénézuélienne d’avoir encouragé l’adoption du projet de loi.

“Cette nouvelle attaque est vouée à l’échec, comme toutes les mésaventures ridicules auxquelles ils ont soumis”, a déclaré le ministère.

Le ministère a souligné que le fait que le projet de loi s’intitule “Banning Operations and Leases with the Illegitimate Venezuelan Authoritarian Regime” (Interdiction des opérations et des baux avec le régime autoritaire illégitime vénézuélien) de telle sorte qu’il soit connu sous son acronyme de loi BOLIVAR, du même nom que le héros national vénézuélien Simon Bolivar qui “a consacré sa vie à vaincre l’impérialisme et le colonialisme, à l’encontre des valeurs contenues dans cette nouvelle attaque criminelle”, constituait une “offense”.

Le Venezuela a appelé les Nations Unies et la communauté internationale à “condamner cet acte illégal et cette violation de la souveraineté nationale”.

La Chambre des représentants des Etats-Unis a adopté le projet de loi avec le soutien bipartisan des législateurs républicains et démocrates, et il est maintenant soumis à l’examen du Sénat.




Notification des résultats des parties Techniques des Propositions




Révision constitutionnelle : Sesanga, un rétropédalage à la congolaise

A Lubumbashi, Félix Tshisekedi a confirmé sa volonté de faire une réforme constitutionnelle pour permettre à ce texte fondamental de s’adapter aux réalités du moment. Intervenant lors d’un Briefing Spécial ce lundi 18 novembre 2024 au Gouvernorat du Haut-Katanga, Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias, porte-parole du Gouvernement ne comprend le rétropédalage de Delly Sesanga, ex-membre du G13 qui avait notamment initié les réformes électorales.  

Revenant sur son passé récent, Patrick Muyaya révèle que grâce à son cahier de charge, le G13 avec Sesanga en pointe avait rencontré des acteurs politiques dont Moise Katumbi à Lubumbashi pour leur faire part de leurs propositions. « Autant nous avions rencontré le président de la République en dernier ressort pour lui faire part de réflexions que nous avions récoltées pour améliorer notre processus électoral », dit-il.

Au sujet de l’opposant Delly Sesanga, il a rappelé comment le président de la République, lors du dernier conseil des ministres, a condamné fortement les voies de fait qui ont été commises sur lui par des éléments de la police. « Le Vice-Premier ministre aurait pu nous dire davantage sur le traitement qui leur a été réservé, parce que simplement, ce n’est pas de cette manière qu’on doit réagir, même lorsqu’il faut intervenir pour des manifestations », pense-t-il.

Revenant sur l’itinérance du chef de l’Etat à Lubumbashi, om l’idée de la révision constitutionnelle a été endossée, notamment pour qu’on retourne au deuxième, Patrick Muyaya raconte qu’ils ont été voir le président de la République, qui nous a reçu, je pense, à deux reprises, au Palais de la Nation, y compris pour lui faire le point pour que lui puisse l’endosser. « Le seul groupe politique de l’époque qui ne nous avait pas reçu s’appelle FCC. Et nous avions plus ou moins fait l’unanimité sur le point », indique-t-il.

« Alors, aujourd’hui, moi, je m’y désole. Je ne sais pas si on veut faire la politique en termes de show. Je ne sais pas si c’est une forme de haine ou d’aigreur qu’on veut développer vis-à-vis de la personne du président de la République, parce que je ne pense pas que les débats devraient encore se faire sur oui ou non, on devait toucher à notre Constitution », souligne Muyaya, qui cite Delly Sesanga comme étant parmi les plus fervents avocats de cette révision.

Et donc, vouloir empêcher aux garants du bon fonctionnement des institutions d’user de son pouvoir constitutionnel, de dire que nous devons réfléchir. Les termes ont été dits à Kisangani. Ils n’ont peut-être pas été bien compris. Le président de la République, ici, à Lubumbashi, a été un peu plus clair sur le sujet.

Les goulots d’étranglement de la constitution

« Nous allons inviter une commission, d’ailleurs, ce serait bien pour l’honorable Sesanga, de se joindre à cette commission, parce qu’il en a toujours été les fervents défenseurs. Peut-être qu’alors, s’il a des appréhensions, parce que je considère ici que c’est vraiment un débat où on a des appréhensions sur les intentions du président de la République. Ici, le président de la République, qui est aux commandes de la République depuis six ans », mentionne-t-il.

Et d’ajouter que nous avons une constitution qui a été promulguée depuis 2006. Nous voyons, nous tous, certains goulots. Je ne voudrais pas aller en profondeur dans les débats. Ce n’est peut-être pas le cadre qu’il faut. Mais les Congolais ne réclament-ils pas aujourd’hui une double nationalité ? Nous parlions du secteur minier ici, il y a beaucoup de Congolais qui sont experts dans les mines. Nous, nous étions à Genève. Nous avons rencontré des Congolais qui travaillent pour les organisations des Nations unies, Alors, à un moment donné, il faut faire la part de choses entre ce qui doit relever d’un comportement purement politicien et ce qui doit relever du sens de la République en termes de notre responsabilité collective.

Chaque constitution a un objectif

Si aujourd’hui, la volonté du président de la République, c’est d’avoir des structures étatiques plus aptes à répondre aux préoccupations de Congolais, où est le mal ? Si aujourd’hui, c’est pour permettre à nos compatriotes qui ont pris de nationalités étrangères de jouir du fait qu’ils ne peuvent pas perdre leur nationalité d’origine, ça pose de problèmes à qui ? Parce qu’une constitution a un objectif. On n’a pas besoin d’être juriste pour le savoir. On n’a pas besoin d’être juriste pour savoir qu’il y a un objectif de la constitution actuelle.

Dans les contextes de son élaboration, précise Patrick Muyaya, on voulait mettre fin à la guerre. On voulait nous assurer que toutes les parties prenantes à la guerre peuvent contribuer à la gestion du pays. Mais aujourd’hui, qui ne s’énerve pas de voir que nous avons par exemple 700 partis politiques ? Lorsque vous avez suivi les résultats des états généraux de la justice, on estime qu’il y a des articles qui peuvent être retouchés. Alors ici, il faut nous sortir de haine, nous sortir des aigreurs, nous sortir du côté envieux ou du côté ambitieux à outrance, devenir président de la République à tout prix, pour ne pas empêcher aux Congolais d’avoir accès à des éléments d’information qui ressortiront de la commission qui sera mise en place et qui leur permettront de juger.

Pourquoi vous voulez priver des Congolais du droit d’évaluer le texte qui nous régit s’il pose des problèmes pour certaines questions qui nous sont prioritaires ? Alors il faut dépolitiser, dépassionner les débats, il faut éviter d’aller dans des procès d’intention. Nous sommes en début de mandat, le président de la République a encore 4 ans. Alors il faut éviter de lui prêter des intentions. Ici l’idée, et c’est clairement exprimée, l’année prochaine, c’est dans quelques mois, une commission sera mise en place pour tous les compatriotes qui ont des idées, y compris pour dire non.

Parce qu’ici, virtuellement, on veut dire non parce qu’on pense qu’on veut toucher un article. Mais la Constitution, ce n’est pas qu’un seul article. Parce que c’est un débat important et j’espère que vous, les professionnels des médias, vous allez nous aider à converger vers l’essentiel. Parce que l’objectif ici, c’est de nous assurer que nous avons des institutions qui sont plus fortes et des institutions qui sont plus à même de répondre aux défis des compatriotes. Le président de la République vous l’a dit, son souci, ce n’est pas de s’éterniser au pouvoir, mais c’est d’être sûr qu’après son passage, qu’il rende la tâche plus facile à celui qui lui succédera. Et qu’il soit en mesure de vivre dans ce pays. Mais qu’est-ce qu’il y a d’anormal dans ce que le président de la République souhaite ? Parce que c’est lui qui a la charge de conduire le destin de ce pays. Alors, on ne va pas aller davantage sur les sujets pour éviter d’inutiles polémiques, mais je pense que c’était un rappel qui était important. Aujourd’hui, c’est que je vois, c’est un acharnement sur le président de la République.




Amélioration du cadre légal de gestion des contentieux électoraux: les acteurs du secteur en séminaire à Kinshasa 

Kinshasa la capitale congolaise abrite depuis ce mardi dans la salle Majesté de l’Hôtel Hilton, les travaux du “Séminaire de réflexion sur l’amélioration du cadre légal de gestion des contentieux électoraux en droit congolais”. Ce séminaire de trois jours soit du mardi 19 au jeudi 21 novembre 2024 est organisé par le Conseil supérieur de la magistrature, CSM en collaboration avec le programme des Nations-Unies pour le développement, PNUD.

 

‹‹ Réfléchir notamment sur le renforcement du cadre législatif de traitement des contentieux électoraux en droit congolais est le leitmotiv de ce séminaire. Une occasion pour les juges des ordres constitutionnel et administratif d’échanger sur les difficultés techniques voir matérielles rencontrées dans l’exercice de dire le droit dans les contentieux électoraux en évoquant les faiblesses des textes existants en matière d’élections face aux exigences du procès équitable ››, a souligné Rokya De Diengo – Représentante Adjointe du PNUD en RDC

 

En ouvrant les travaux de ce séminaire, le Président du Conseil Supérieur de la magistrature a rendu hommage au chef de l’État pour sa vision éclairée de l’État de droit en RDC. Dieudonné Kamuleta a, par la suite, souligné les objectifs de ces travaux.

 

‹‹ Le présent séminaire constitue un lieu pour échanger vos expériences, vos difficultés rencontrées dans l’exercice de dire le droit dans les contentieux électoraux en évoquant les faiblesses des textes existants en matière d’élections face aux exigences d’un procès équitable, en vue de formuler des recommandations pour améliorer le cadre légal. Je vous exhorte à l’assiduité lors de ce séminaire pour atteindre les objectifs assignés », a dit Dieudonné Kamuleta, Président du Conseil supérieur de la magistrature.

 

Après cette étape, ce sont les travaux en commissions pour des échanges et la formulation des recommandations. La moisson sera transmise au parlement, au gouvernement et à la Ceni. Le conseiller du chef de l’État au collège politique et électoral et le président de la Ceni prennent part à ces assises.

Ce séminaire réunit également des juges de la Cour Constitutionnelle, des hauts magistrats civils et militaires, des experts de la Ceni, des avocats, ainsi que des acteurs de la société civile.

 

 

 

Osée Kalombo




États généraux de la justice : Les syndicats des magistrats rejettent le rapport final présenté au président de la République  

Le rapport final des états généraux de la justice tenus à Kinshasa récemment a été rejeté par les syndicats des magistrats de la RDC. Réunis en assemblée générale extraordinaire ce mardi 19 novembre 2024 à Kinshasa, ces magistrats contestent un bon nombre des recommandations qui ont été ajoutées dans le rapport final, qui ne reflétaient pas la véracité des conclusions des ateliers qui ont été votées à la plénière.

 

‹‹ il n’y a pas question de relever que ce qui a été présenté comme rapport final contient certains points qui n’ont jamais fait l’objet du débat. Il y a certaines choses qui ont été dites qui n’ont jamais été retenues lors de la plénière, celà n’est pas un comportement correct de ceux qui se sont permis de faire celà. A un certain niveau de l’état, on doit s’interdire certains comportements. Au delà de ce report qui a été présenté, il ya le rapport des ateliers et ceux votés à la plénière ce sont ces rapport là qui sont vrais ››, a dit Edmond Isofa Nkanga, président de syndicat autonome des magistrats du Congo et porte parole des différents syndicats des magistrats.

 

Au cours de cette même assemblée générale, les magistrats ont décidé que la justice soit saisie pour que l’auteur de cet acte soit poursuivi pour avoir établi un faux rapport de ces grandes assises.

 

‹‹ Nous allons engager deux démarches à savoir, syndicale et judiciaire. Syndicale qui consiste à voir les différentes autorités du pays pour pouvoir mettre à leurs dispositions le vrai rapport. Et puis pour échanger avec elles du contenu de ce report, nous avons cité le magistrat suprême, les présidents de deux chambres du parlement, la première ministre et le ministre de la justice en fin de corriger les choses et les membres du conseil supérieur de la magistrature. Au delà de cette démarche, l’assemblée a décidée qu’on entame une démarche judiciaire, la personne qui a rédigé ce report, alors qu’elle était averti par les délégués de ne pas se comporter ainsi et qui l’a fait avec témérité, nous pensons que ne pas saisir la justice ça sera insensé de notre part ››, a t-il ajouté.

 

Sachez que cette assemblée générale avait réunie les différentes branches des syndicats des magistrats à savoir le syndicat autonome des magistrats du Congo Synamac, la justice indépendante ji, le syndicat chrétien des magistrats du Congo synchremac et le syndicat des magistrats du Congo Symco ainsi que tous les magistrats.

 

 

 

Osée Kalombo




AN : Kamerhe annonce la prise en compte du barème salarial des agents de Transco dans le projet du budget 2025

La solution aux mouvements de grève à répétition que connaît la Société Congolaise des Transports ( TRANSCO), est sur la voie d’être trouvée.

La délégation syndicale de cette Entreprise publique a reçu les assurances du Président de l’Assemblée Nationale le Professeur Vital Kamerhe, en sa qualité d’autorité budgétaire, sur la prise en compte des revendications de travailleurs. Il s’agit principalement de l’amélioration de leurs conditions salariales précaires.

Lors d’un entretien avec le Professeur Vital Kamehre, le mardi 19 Novembre, dans son Cabinet de travail, la délégation syndicale de TRANSCO lui a remis un mémorandum contenant les revendications des agents. Il en ressort que la Société n’a plus des ressources nécessaires pour prendre correctement et régulièrement en charge les travailleurs qui accumulent des mois d’arriérés de salaires. En claire, les syndicalistes veulent que leurs salaires soient désormais pris en charge par le Budget de l’état.

«Après notre échange, nous sommes satisfaits de la réponse qui nous a été donnée par le Président de l’Assemblée Nationale. L’honorable Vital Kamehre a dit qu’il va s’investir personnellement pour que ce barème salarial puisse être pris en charge par le budget», a fait savoir le Président du banc syndical de TRANSCO, Didier Kimbumbu.

A en croire ce dernier, TRANSCO a été créé par décret du Premier Ministre qui disposait que l’Etat Congolais doit verser régulièrement des subventions pour le bon fonctionnement de cet établissement public. Mais depuis huit ans, poursuit-il, le Gouvernement ne respecte plus ses engagements.

«Imaginez, avec la fixation du prix de transport à 500 francs… à l’époque, quand on avait créé TRANSCO, 500 francs représentaient 0,6 dollars. Mais aujourd’hui, avec la dépréciation monétaire, ça ne tient plus avec les 500 francs. Cet Etablissement n’est plus en mesure de prendre en charge les salaires des Agents, leurs soins de santé, le décompte final pour les retraités ainsi que les primes de travail. Le paiement même des salaires pose un sérieux problème », a poursuivi Didier Kimbumbu.

Il faut noter que le barème salarial attendu par les travailleurs de TRANSCO est le fruit du travail d’une commission mise en place par le Ministère des Transports. Mais, d’après le banc syndical, le dossier a connu un blocage au niveau du ministère du budget; d’où le recours à l’implication du Président de l’Assemblée Nationale.

Le Président de la Chambre Basse du Parlement, le Professeur Vital KAMERHE, a donc rassuré ses interlocuteurs que des instructions claires devraient être données à la Commission Economique et Financière ( ECOFIN) de l’Assemblée Nationale pour la prise en compte du barème salarial des agents de TRANSCO dans le Projet de loi de Finances 2025, actuellement en examen, avant son adoption en plénière.