Au Zimbabwe : Felix Tshisekedi participe au sommet de la Sadc sur l’évaluation de sa mission en Rdc

Arrivé en fin d’après-midi, le Chef de l’État a pris part, ce mercredi à Harare, au Zimbabwe, à la réunion extraordinaire du Sommet des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

Au cours de ces assises, le Président Félix Tshisekedi a échangé avec ses pairs sur la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).

Les différents dirigeants ont procédé, à cette occasion, à une évaluation de l’engagement de la mission de la SADC en RDC (SAMIDRC), aux côtés de l’armée congolaise, dans la défense de l’intégrité territoriale de la RDC à la suite de l’agression dont elle est victime par le Rwanda, via le groupe terroriste M23.

Dans son intervention, le Président zimbabwéen et Président en exercice de la SADC, Emmerson Mnangagwa, a fait savoir que « le peuple congolais mérite de vivre dans paix et le développement ». Bien avant, ce dernier a fait observer un moment de recueillement en mémoire des Congolais ayant perdu la vie durant cette guerre de l’Est.




Pour renforcer notre cadre juridique : L’honorable Olivier Katuala plaide pour une clarification urgente de l’article 217 de la Constitution

Dans un contexte où la souveraineté de la République Démocratique du Congo est mise à l’épreuve, nous avons rencontré l’honorable Katuala, membre de la PAJ, pour discuter des enjeux cruciaux liés à l’article 217 de la Constitution. Son engagement pour la protection de notre territoire et de nos ressources naturelles est plus que jamais d’actualité.

 

Le Quotidien : Honorable Katuala, l’article 217 de notre Constitution suscite de vives inquiétudes au sein de la population. Pourquoi cette disposition est-elle si controversée ?

Honorable Katuala : L’article 217 permet un abandon partiel de notre souveraineté en faveur de l’Unité africaine, ce qui soulève des interrogations profondes dans l’opinion publique, dont une partie affirme que son libellé est en contradiction avec l’article 214. Cet article indique clairement que toute cession de notre territoire doit être approuvée par le peuple par référendum. Dans le contexte actuel, où des puissances étrangères affichent des velléités de balkaniser notre territoire en vue d’accaparer nos richesses naturelles, notamment dans l’Est, cette ambiguïté devient particulièrement dangereuse. Nous sommes face à une situation où notre intégrité nationale est en jeu, et il est nécessaire de clarifier cette disposition pour dissiper tout malentendu en lien avec l’étendu de notre souveraineté nationale et l’intangibilité de notre territoire.

Vous mentionnez les puissances étrangères. Quelle est la nature de la menace qui pèse sur notre pays ?

La menace est réelle et pressante. Des pays voisins, parfois soutenus par des puissances extérieures, ne cachent pas leur désir de s’accaparer nos ressources et notre territoire. Ils entretiennent une insécurité persistante dans nos provinces orientales pour mieux s’implanter et exploiter nos richesses. Cette situation est aggravée par des discours de nos agresseurs propagés dans les réseaux sociaux, qui prétendent que certains pans de notre territoire leur appartenaient autrefois. La psychose de la balkanisation est réelle. Nous devons être vigilants et ne pas laisser ces intentions malveillantes passer inaperçues.

Quelles mesures concrètes proposez-vous pour faire face à cette situation inquiétante ?

Il devient absolument impératif de réviser l’article 217 pour renforcer notre cadre juridique. Je propose que nous ajoutions un alinéa qui indique que « cet abandon partiel de souveraineté ne déroge pas aux dispositions de l’article 214 ». Cela clarifierait notre position et garantirait que notre souveraineté sur le territoire congolais demeure intacte, même en vertu de nos engagements internationaux. En procédant ainsi, nous éliminerions toute ambiguïté qui pourrait être exploitée par ceux qui cherchent à affaiblir notre nation.

Pensez-vous que les juristes et intellectuels du pays sont suffisamment conscients de l’ampleur de cette problématique ?

Malheureusement, la controverse sur l’interprétation de l’article 217 persiste, et nombreux sont ceux qui minimisent son importance. Les juristes et intellectuels doivent prendre conscience de l’urgence de la situation. Notre seule boussole doit être le doute que le libellé de cet article 217 suscite dans l’opinion publique. Nous sommes un pays en guerre, et notre agresseur convoite nos terres sans s’en cacher. Il est temps de dissocier tout malentendu et de travailler ensemble pour réviser cette disposition clivante afin d’extirper tout piège éventuel.

Quel message souhaitez-vous adresser à vos compatriotes concernant cette question impérieuse ?

Je leur dirais que ce débat n’est pas seulement théorique ; il est vital pour notre avenir. Nous devons nous unir pour clarifier l’article 217 afin d’assurer que notre souveraineté ne soit jamais compromise. Chaque Congolais a un rôle à jouer dans cette lutte pour la protection de notre territoire et de nos ressources. Faisons entendre notre voix et exigeons que notre Constitution protège, sans les hypothéquer, nos droits, notre territoire et notre souveraineté.




RPDC-FR: les cadeaux du Président russe

Ce mercredi 20 novembre, Vladimir Vladimirovitch POUTINE, Président de la Fédération de Russie (FR), a envoyé plusieurs espèces de la faune rare (quelques dizaines d’animaux et d’oiseaux, NDLR) comme cadeaux à l’adresse du Peuple de la RPDC (République Populaire Démocratique de Corée, sise au nord de la Péninsule coréenne, créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et émergée Superpuissance:

  • militaire consacrée à défendre, avec sûreté, non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts, son honneur mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier vu son potentiel nucléaire
  • politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée notamment avec la gratuité du logement, de l’enseignement et du traitement médical, sous le grand Bienfaiteur KIM JONG UN, sosie politique des Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, NDLR).

La liste desdits cadeaux:

  • offerts par l’intermédiaire du Maréchal KIM JONG UN, Secrétaire Général du PTC (Parti du Travail de Corée, existant le plus longtemps au Pouvoir socialiste dans le monde, NDLR) et Président d’État de la RPDC
  • censés vivre au Zoo Central à Pyongyang (berceau de la Civilisation Taedong-gang de 4.357 ans et Capitale de la RPDC, NDLR)

a été transmise à KIM Tok Hun, 1er Ministre de la RPDC, par Alexander Alexandrovitch KOZLOV, Ministre des Ressources Naturelles et de l’Ecologie de la FR, en visite (17-20/11/2024) à Pyongyang à la tête de la délégation gouvernementale pour participer à la 11ème session du Comité de coopération commerciale, économique et sci-tech entre les Gouvernements RPDC-FR, en tant que Co-Président dudit Comité.

 

Rappelons que le Protocole d’Accord issu de ladite session sur la coopération bilatérale dans divers domaines, notamment l’énergie, l’agriculture, la sci-tech, etc., a été co-signé, le même jour, au Palais des Congrès de Mansu-dae: dans la cérémonie, ont pris part:

  • du côté de la RPDC, YUN Jong Ho, Ministre des Relations Economiques avec l’Etranger et Co-Président du Comité de coopération commerciale, économique et sci-tech entre les Gouvernements RPDC-FR, et les cadres des secteurs concernés
  • du côté de la FR, le Ministre Alexander Alexandrovitch KOZLOV et les membres de la délégation ainsi que Aleksander Ivanovitch MATSEGORA, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la FR en RPDC.




Jacques Djoli échange avec le Collectif des anciens étudiants de l’Unikin

Le Rapporteur de la Chambre basse du Parlement, le professeur Jacques Djoli Eseng’ekeli, a échangé ce mercredi 20 novembre 2024, avec le collectif des anciens étudiants de l’UNIKIN -Université de Kinshasa-. Ces anciens étudiants de “la Colline inspirée” évoluent au sein de “campa célèbrey”, une structure qui s’investit dans la consolidation des acquis de l’UNIKIN.

Avec le Rapporteur de l’assemblée nationale Jacques DJoli, il était question, pour ce collectif des étudiants, de porter à la connaissance de l’Assemblée nationale, la tenue, du 6 au 7 décembre 2024, d’une conférence, en vue de remercier le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, pour avoir réhabilité les homes de l’Université de Kinshasa. Mais aussi de solliciter l’accompagnement de l’Assemblée nationale dans l’organisation de cette manifestation.

Le Rapporteur de l’assemblée nationale Jacques Djoli Eseng’ekeli a pris acte des différents programmes présentés par “campa célèbrey”. Il a, par ailleurs, promis aux membres de ce collectif des étudiants, de transmettre fidèlement leur requête auprès du président de l’Assemblée nationale, le professeur vital Kamerhe, un des anciens de l’Université de Kinshasa.




L’accès à l’internet et à la téléphonie mobile dans le Congo profond au menu des échanges entre Vital Kamerhe et les opérateurs du secteur

Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a conféré le mardi 19 Novembre 2024 avec une délégation des Opérateurs de télécommunications œuvrant en République Démocratique du Congo (RDC). Il s’agit notamment des Responsables de Airtel, Vodacom, Orange et Africel.

Au menu de leurs échanges, l’accès à l’Internet et à la téléphonie mobile dans le Congo profond.

De prime abord, ces opérateurs de télécommunications ont exposé au Speaker de la chambre basse du Parlement, les difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leur travail qui nécessitent l’intervention urgente de l’Assemblée Nationale.

Le Chef de la délégation Barthe Ntshabali a souligné notamment, le problème lié à la disposition en rapport avec la méthode de comptabilisation des revenus, des ventes, des services ou des produits qui sont vendus par les opérateurs de télécommunications.

«Nous sommes disposés à accompagner la vision du Chef de l’Etat. Notre ambition c’est d’être partout en République Démocratique du Congo, même dans le Congo profond», a martelé Barthes Ntshabali.

Pour le Directeur des Affaires Réglementaires d’Airtel, l’opérationnalisation des fonds de service Universel est l’une des solutions à cette problématique. Avec les fonds mis à leur disposition, ces opérateurs de télécommunications ont rassuré qu’ils vont apporter leurs services dans tous les coins et recoins de la RDC indépendamment de la rentabilité économique.

Ces fonds ont-ils précisé, leur permettront également d’apporter la communication à tous les citoyens de la République Démocratique du Congo où qu’ils se trouvent.

Très réceptif, le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a sensibilisé à son tour, ses hôtes à l’amélioration de la qualité de leurs services pour que la communication ne soit plus un problème en République Démocratique du Congo, même dans les milieux ruraux. Ce qui va permettre a-t-il indiqué, au Pays d’être à la page sur le plan mondial.

Le Professeur Vital Kamerhe a également insisté sur le fait qu’il y a des coins où ces opérateurs de télécommunications sont inexistants pourtant la population a grandement besoin de l’Internet et des appels téléphoniques.

Au finish, le Speaker de la chambre basse du Parlement leur a remercié pour le rôle qu’ils assument dans le développement de la RDC.




Paie des agents et fonctionnaires de l’État : Le Comité de suivi donne des précisions

Ce mercredi 20 novembre 2024, le Comité de suivi de la paie des agents et fonctionnaires de l’État s’est réuni afin d’évaluer la paie du mois de novembre de l’année 2024.

Suivant les instructions données par Mme Judith Suminwa Tuluka, sous l’impulsion du Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi, la paie doit être exécutée chaque le 28 du mois au plus tard ; au regard du retard de processus de traitement de la paie du mois d’octobre, qui a été causé par des nouvelles actions au niveau du secteur de l’enseignement primaire et secondaire et des multiples opérations liées à l’intégration des nouveaux mécanisés dans le système.

Pour M. Yannick Isasi Ndelo, vice-Président et Président intérimaire du Comité de suivi de la paie des agents et fonctionnaires de l’État, la paie du mois de novembre 2024 a été déjà lancée depuis le vendredi dernier, ainsi qu’ensemble avec les opérateurs de la paie, des dispositions nécessaires ont été prises pour la reprise à la normale de la paie qui doit intervenir au plus tard en date du 28 de chaque mois.

Il a par ailleurs signalé que la paie du mois de novembre se déroulera de manière simultanée entre les 3 secteurs mis à jour, à savoir Fardc, PNC, Dinacope, ainsi que les autres catégories des agents et fonctionnaires de l’État afin de s’assurer que cette échéance va être prise en charge comme convenu avec les opérateurs de la paie.

Et de conclure que dans le cadre de la feuille de mise en route du comité de suivi de la paie, une équipe sera déployée sur terrain afin d’évaluer le processus de la paie et de confronter les différentes réclamations enregistrées régulièrement et d’y apporter des solutions.




LDC féminine de la CAF (Maroc-2024): L’AS FAR s’offre le FC Masar (2-1), retrouve la finale

Deux ans après…L’AS FAR retrouve la finale de la Ligue des Champions d’Afrique féminine de la CAF, en domptant le club égyptien de FC Masar (2-1), mardi au Stade El Abdi à El Jadida.

Favorites sur le papier, les championnes du Maroc en titre étaient bien déterminées à poursuivre l’aventure. Pas question de laisser quoi que ce soit au hasard ! Dès le coup d’envoi de la rencontre, elles se sont montrées très concentrées.

Cette intensité s’est rapidement traduite sur le terrain. À la 11-ème minute, les Militaires ont ouvert le score par Safa Banouk.

Relâchées, un peu trop, après cette ouverture du score, les protégées d’Amine Alioua se sont faites surprendre. Sandrine Niyonkuru, bousculée dans la surface de réparation par Hajar Said, a obtenu un pénalty. Son face à face avec Kahdija Er-Rmichi a tourné en faveur de la Marocaine qui a splendidement repoussé la tentative de l’avant-centre burundaise de FC Masar.

L’AS FAR a failli creuser l’écart, mais ses actions dangereuses ont été détournées par la défense égyptienne. Doha El Madani et Sanaa Mssoudy ont été dynamiques mais ont manqué de réalisme.

Sans avoir l’air de trop forcer, les coéquipières de Nouhaila Benzina, sereines et expérimentées, ont parfaitement géré la deuxième mi-temps. Le FC Masar bien encore combatif, n’a guère trouvé la faille qui mène droit au but.

Elles ont joué en profondeur, attaqué de gauche et de droite, mais le bloc défensif militaire, assez agressif et compact, a exercé un bon pressing sur la porteuse du ballon, avant que le milieu de terrain ne donne le ton pour le sortir.

Au temps additionnel, l’arbitre de la rencontre, la Namibienne Antsino Twanyanyuwa a accordé, après recours à la VAR, un pénalty aux Egyptiennes transformé par Maya Ehab.

Ne baissant pas les bras après ce but inscrit contre le cours du jeu, les Militaires ne vont attendre que quelques secondes pour doubler la mise par la “Goleador” Doha El Madani à la transformation d’un coup franc splendide du côté gauche.

En finale, l’équipe de la Capitale retrouve le TP Mazembe coaché par la Marocaine Lamia Boumehdi. Les deux formations s’étaient rencontrées au premier tour. La victoire était marocaine (3-1).

C’est la deuxième fois que les Militaires se qualifient en finale après 2022 au Maroc… Leur année de sacre. Elles auront, ainsi, l’occasion, d’égaler le record de titres détenu par les Sud-Africaines du Mamelodi Sundowns (2).




La Chine et la France doivent assumer des responsabilités communes face à l’évolution de la situation internationale, déclare Xi Jinping

La Chine et la France, en tant que grands pays, ont pour responsabilité commune d’amener la communauté internationale à unir ses efforts pour relever les grands défis mondiaux face aux nombreux nouveaux changements qui se produisent dans la situation internationale, a affirmé mardi le président chinois Xi Jinping.

M. Xi a fait ces remarques lors de sa rencontre avec le président français Emmanuel Macron en marge du sommet des dirigeants du G20 à Rio de Janeiro, au Brésil.

Les relations sino-françaises ont une valeur stratégique unique et une importance mondiale, car les deux nations sont de grands pays indépendants, matures et responsables, a noté M. Xi. En mai de cette année, M. Macron et lui ont présenté leur vision pour les 60 prochaines années des relations sino-françaises, et se sont exprimés sur les grands défis mondiaux et les questions les plus sensibles, ce qui a eu un large impact positif sur la scène internationale, a-t-il ajouté.

Il a exhorté les deux pays à approfondir leur communication stratégique, à renforcer leur soutien mutuel, à maintenir une dynamique de développement stable et positive dans leurs relations bilatérales, et à contribuer davantage au développement des relations sino-européennes ainsi qu’à la paix et à la stabilité dans le monde.

M. Xi a réaffirmé que la Chine était disposée à continuer à renforcer ses échanges de haut niveau avec la France, et à approfondir leurs échanges et coopération dans des domaines tels que la culture, l’éducation, la jeunesse et au niveau des collectivités locales afin de promouvoir les échanges humains entre les deux pays.

La troisième session plénière du 20e Comité central du Parti communiste chinois (PCC) a lancé un nouveau cycle de réforme et d’ouverture en Chine, créant de nouvelles opportunités pour la coopération sino-française et élargissant le champ de leur coopération pratique, a-t-il affirmé.

M. Xi a exprimé son espoir que les deux parties feraient bon usage de mécanismes comme le Dialogue économique et financier de haut niveau et le Comité mixte de coopération économique et commerciale afin d’exploiter au mieux le potentiel de leur coopération, de renforcer la complémentarité de leurs atouts respectifs, de résoudre correctement leurs différends et d’obtenir des bénéfices mutuels et des résultats gagnant-gagnant.

De son côté, M. Macron a évoqué la visite réussie de M. Xi en France en mai dernier, au cours de laquelle les deux chefs d’Etat ont célébré conjointement le 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la Chine.

Notant que le monde actuel est plein d’instabilité et d’incertitudes, M. Macron a déclaré que la France était prête à travailler avec la Chine pour mettre en œuvre le consensus de vues atteint par les deux chefs d’Etat, continuer à renforcer leurs échanges de haut niveau, améliorer les échanges entre les deux peuples, perpétuer leur amitié traditionnelle et forger un nouveau type de relations entre Etats.

La France défend le concept d’autonomie stratégique, et est disposée à dialoguer et à coopérer avec la Chine dans un esprit de respect mutuel, à gérer de manière appropriée leurs différends économiques et commerciaux, à maintenir un développement stable et sain de leurs relations économiques et commerciales bilatérales, et à renforcer leur coopération dans les domaines du changement climatique, de la gouvernance mondiale de l’IA et dans d’autres secteurs, a-t-il déclaré.

Les deux parties ont échangé des vues sur la crise ukrainienne. M. Xi a noté que la position de la Chine sur la crise avait toujours été constante, et que la partie chinoise espérait que le conflit s’apaiserait.

La Chine ne souhaite ni débordement ni escalade du conflit, et continuera à jouer un rôle constructif à sa manière afin d’obtenir un cessez-le-feu et la fin du conflit, a-t-il ajouté.




Pakistan : 12 soldats tués lors d’un affrontement dans le nord-ouest

Douze soldats pakistanais ont été tués mardi lors d’un affrontement avec des combattants dans la province de Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest), a annoncé mercredi l’armée dans un communiqué.

L’incident s’est produit dans le district de Bannu où des terroristes “ont tenté d’attaquer un poste de contrôle conjoint” de l’armée pakistanaise et des forces paramilitaires du Frontier Constabulary, a indiqué le service de presse de l’armée.

L’attaque a provoqué un échange de tirs, au cours duquel six terroristes ont été abattus. Leur tentative de pénétrer dans le poste a été efficacement contrecarrée par les forces de sécurité, poussant alors les terroristes à projeter un véhicule piégé contre le mur d’enceinte du poste, a ajouté l’armée.

Selon elle, cette attaque suicide a entraîné l’effondrement d’une partie du mur d’enceinte et endommagé l’infrastructure adjacente, ce qui a entraîné la mort des soldats.

Une opération de nettoyage était en cours dans la zone.




Le MAE iranien dénonce la politique du “deux poids deux mesures” de l’UE et du Royaume-Uni en matière d’exportation d’armes

Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a condamné mardi l’approche du “deux poids deux mesures” de l’Union européenne (UE) et du Royaume-Uni en matière d’exportations d’armes et de droits de l’Homme, après qu’ils ont imposé des sanctions à l’Iran en raison d’allégations de fourniture d’aide militaire à la Russie.

Il a indiqué sur le réseau social X que l’UE et le Royaume-Uni avaient accusé l’Iran de fournir des missiles balistiques à la Russie et imposé des sanctions aux compagnies aériennes et au secteur du transport maritime du pays sans présenter aucune preuve à l’appui de leurs affirmations.

M. Araghchi a aussi cité un média britannique selon qui Londres n’avait pas entièrement suspendu ses licences d’exportation vers Israël et continuait à envoyer des composants d’avions de chasse F-35 et d’autres articles à ce pays. Le chef de la diplomatie iranienne a dit que le Royaume-Uni continuait d’exporter ces armes tout en sachant qu’elles étaient utilisées par Israël dans le cadre de “graves violations du droit humanitaire international”.

Il a ajouté que le gouvernement britannique justifiait la poursuite de ses exportations d’armes vers Israël par “le maintien des liens avec les Etats-Unis et l’OTAN”, notant que le “comportement contradictoire de Londres met en évidence sa politique du ‘deux poids deux mesures’ et son abdication de la responsabilité à l’égard des droits de l’Homme”.

L’UE et le Royaume-Uni ont imposé lundi des sanctions contre des entités et des personnes iraniennes, dont la compagnie Islamic Republic of Iran Shipping Lines et son directeur, Mohammad-Reza Modares Khiabani, ainsi que la compagnie aérienne nationale Iran Air, pour avoir transféré des missiles balistiques à la Russie dans ses combats contre l’Ukraine.