Agora 1ère édition : Judith Sumwina à l’écoute des plaidoyer et recommandations des femmes pour une gouvernance inclusive et participative 

Près de 500 femmes provenant de différentes couches sociales de la République Démocratique du Congo se sont réunies autour de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, ce samedi 09 octobre 2024, à l’occasion de la 1ère édition d’AGORA. Cette journée a été dédiée à la réflexion stratégique sur la bonne gouvernance et l’émergence socio-économique de la RDC.

Vers une gouvernance inclusive et participative : Un appel à l’action !

Cette première édition vise des objectifs ambitieux : discuter des stratégies durables pour une gouvernance inclusive et participative, sensibiliser divers acteurs sur la lutte contre les violences basées sur le genre, et réfléchir aux mécanismes à créer pour combattre efficacement tant les violences que l’exclusion des femmes dans les espaces décisionnels. Les participantes se sont ainsi organisées en plusieurs groupes thématiques, notamment : les femmes de la santé, les femmes maraîchères, les femmes enseignantes, les femmes politiques, les femmes journalistes, et les femmes actives dans le secteur de la sécurité, entre autres, afin d’exprimer leurs attentes à la cheffe de l’exécutif central.

Accès au Financement : Un lien essentiel pour le développement

Lors des discussions, les femmes maraîchères, pêcheuses, commerçantes, coiffeuses et artisanes ont plaidé pour une attention accrue sur les nombreuses difficultés auxquelles elles font face, comme les conditions de travail précaires et le manque d’infrastructures. Elles ont recommandé que le Gouvernement facilite leur accès au financement et assure un accompagnement technique, notamment via la Banque mondiale, pour soutenir les microfinances et les projets innovants portés par ces femmes.

Ensemble pour l’éducation : Création d’un futur meilleur

Les femmes enseignantes ont sollicité le soutien du Gouvernement Suminwa pour la création d’une banque de développement dédiée à l’éducation. Elles demandent également l’octroi de bourses aux personnels académiques de l’enseignement supérieur et la mise en place d’un fonds de promotion pour l’enseignement supérieur, afin d’enrichir le système éducatif et assurer un avenir meilleur pour la jeunesse congolaise.

Santé des femmes : Priorité à la vie et au bien-être

Les professionnelles de la santé ont fait entendre leur voix concernant la mortalité prénatale et la santé mentale des femmes. Elles recommandent le renforcement des capacités des prestataires de soins, en intégrant une approche psychologique et psychosociale touchant à la santé mentale, afin que la politique de gratuité de la maternité porte réellement ses fruits et contribue au bien-être de la population.

Engagement de la Première Ministre : Un leadership participatif visionnaire

La Première Ministre s’est engagée à promouvoir un leadership participatif incluant les femmes. Elle a affirmé que son Gouvernement prend en compte tous ces enjeux et mettra en place des solutions durables.

Au-delà des mémos qui lui ont été présentés, la Première Ministre Judith Suminwa a eu un échange constructif avec les membres de 13 groupes thématiques, afin de recueillir les propositions cruciales retenues par ces femmes engagées.




Agora 2024 : La Première Ministre donne la voix aux femmes pour un leadership participatif et inclusif

La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a réuni ce samedi 9 novembre 2024, au chapiteau du Pullman de Kinshasa, près de 500 femmes de divers secteurs de la vie nationale. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la première édition de l’AGORA de la femme congolaise, tenue en marge du lancement des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre, sous le thème : “Réflexion stratégique sur la bonne gouvernance et l’émergence socioéconomique du pays”.

Un leadership inclusif

Pour la patronne de l’Exécutif Central, cette première édition d’Agora sur le leadership féminin met en exergue les principes d’une gouvernance participative et inclusive, ainsi que la lutte contre les violences basées sur le genre, en perspective de leur réduction sensible et drastique. Elle a notamment dénoncé les violences que subissent encore les femmes congolaises, particulièrement dans la partie Est du pays.

Un appel à la sensibilisation

“Les femmes continuent de subir au quotidien toutes formes de violences. Je pense tout particulièrement aux femmes de la partie Est de notre pays, en proie à la barbarie que nous imposent le Rwanda et ses supplétifs du M23. Elles subissent toutes sortes de violences pouvant illustrer la cruauté humaine. Je n’oublie pas nos sœurs des provinces du Kwango et Kwilu, victimes des atrocités commises par la milice Mobondo, et celles victimes du banditisme urbain dans les autres grandes villes du pays”, a déclaré la Cheffe du Gouvernement.

Judith Suminwa a saisi l’occasion pour lancer un appel à la sensibilisation contre toutes formes de violences dans le pays. “J’en appelle à une véritable campagne de sensibilisation à travers tous les canaux médiatiques pour que ce message de lutte atteigne toutes les couches de la société, jusqu’aux milieux les plus reculés.”

Reconnaissance des femmes congolaises

Devant ses hôtes, la Première Ministre a remercié le Chef de l’État, Felix Antoine Tshisekedi, Champion de la masculinité positive, pour son implication personnelle dans la promotion des compétences féminines. Par la suite, elle a également salué le courage des Congolaises évoluant dans divers secteurs, qui contribuent à la vie économique du pays.

“Je pense aux femmes qui sont dans le petit commerce (mamans mapa, mamans makala, mamans bateki ndunda, mamans malewa, coiffeuses, maquilleuses, couturières…), celles de l’éducation, de la santé, de la justice, de l’agriculture, de la politique, des domaines scientifiques, technologiques, de l’ingénierie, des mathématiques… et j’en passe. Permettez-moi un clin d’œil particulier à celles du secteur des finances (banques, crédit, likelemba) qui jouent un rôle moteur dans la formalisation de l’économie et donc de la croissance”, a-t-elle souligné.

Mesures en faveur des femmes

Rassurante, la Première Ministre a évoqué certaines prévisions de son Gouvernement en faveur de la gente féminine pour l’amélioration de leurs conditions. Ces mesures incluent l’augmentation du quota de participation des femmes dans les institutions politico-administratives, la construction de centres de suivi des violences basées sur le genre, et l’installation d’antennes provinciales de l’Agence Nationale de Lutte contre les Violences faites à la Femme, à la Jeune et Petite Fille (AVIFEM). Elle a également mentionné la mise en œuvre du Plan d’action de la Stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre, l’élargissement de la gratuité des accouchements et des soins aux nouveau-nés dans toutes les provinces, la modernisation des marchés et espaces de vente, ainsi que la gestion des risques : systèmes d’assurances, mutuelles et garanties pour la tranquillité dans la conduite des affaires.

Écoute et dialogue

Celle qui incarne depuis son investiture un leadership participatif et inclusif a voulu, par cet AGORA, écouter cette poignée représentative de toutes les femmes. Dans le but de recueillir toutes les recommandations de l’assistance, 13 groupes, rassemblés autour des thèmes correspondants, ont présenté à la Cheffe du Gouvernement un rapport sur les recommandations et suggestions visant à améliorer la situation de la femme et sa participation au développement socio-économique du pays.

De contact aisé et friande des relations sociales, la Première Ministre a fait le tour de table pour échanger individuellement avec toutes les participantes à ce forum, brisant ainsi tout protocole.

Pour Judith Suminwa, c’est à travers ce genre de dialogue que l’on peut trouver des solutions aux problèmes existants, en particulier ceux relatifs à la promotion des droits sociaux de la femme et à sa meilleure participation à la vie nationale.




États généraux de la Justice : Jules Alingete plaide pour la suppression des immunités des membres du Gouvernement

Lors des États Généraux de la Justice, Jules Alingete, Inspecteur général des finances et chef de service de l’Inspection Générale des Finances (IGF), a lancé un appel fort pour dépouiller les membres du gouvernement de leurs immunités afin de les rendre plus facilement poursuivables.

« Ils gèrent 80% des ressources, mais ils sont immunisés », a-t-il déploré. Selon lui, cette situation contribue à la mauvaise gouvernance financière publique, privant la justice des moyens nécessaires à son bon fonctionnement et à l’amélioration des conditions de travail des magistrats.

Jules Alingete a souligné que les magistrats devraient considérer les détourneurs de deniers publics comme la source de leurs difficultés. Il a plaidé pour une réforme qui permettrait de lever les immunités des principaux responsables de la gestion publique, estimant que cela renforcerait la transparence et la responsabilité dans l’utilisation des ressources publiques.

Cette intervention de Jules Alingete a marqué un moment clé des États Généraux de la Justice, mettant en lumière les défis posés par l’immunité des membres du gouvernement et l’impact de la mauvaise gouvernance financière sur le secteur judiciaire.

Didier Mbongomingi




Élections législatives à Maurice: Paul Muhindo participe à la mission d’observation de l’ECF-SADC

Le Rapporteur Adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Paul Muhindo, participe à la mission d’observation des élections législatives mauriciennes organisée par le Forum des Commissions Électorales des pays membres de la SADC. Ces élections sont prévues pour ce dimanche 10 novembre 2024.

Environ un million d’électeurs mauriciens se rendront aux urnes pour choisir leurs représentants parmi les 891 candidats, dont 165 femmes, répartis dans les 21 circonscriptions électorales de l’île, représentant 70 sièges. Un total de 1 002 859 électeurs a été identifié par une méthode de recensement porte-à-porte, de janvier à août 2024, aboutissant à la constitution des listes définitives.

Les résultats seront publiés dans les Centres de dépouillement (un par circonscription, soit 21 au total) le lendemain du scrutin, lundi 11 novembre, conformément aux règles mauriciennes interdisant l’affichage des résultats dans les bureaux de vote.

La compétition s’annonce intense entre les deux grandes coalitions : l’Alliance du Peuple, au pouvoir, et l’Alliance du Changement. La veille des élections, les deux blocs ont intensifié leurs efforts pour mobiliser leurs partisans, avec de grands rassemblements organisés par les candidats.

À noter qu’une semaine auparavant, les autorités avaient suspendu temporairement les réseaux sociaux et l’accès à Internet, avant de le rétablir 24 heures plus tard sous la pression de l’indignation publique.




Lomami : La femme rurale honorée par le gouvernement provincial à Kamende

C’est en marge de la journée internationale de la femme rurale que le gouvernement provincial de Lomami, par le biais de sa ministre du genre Lauriane Mujinga que cette activité a été organisée.

Vous le savez bien, le monde entier célèbre, le 15 octobre de chaque année, la journée internationale de la femme rurale.

Dans la Province de Lomami, la cérémonie commémorative a été organisée ce vendredi 8 Novembre par le Ministère Provincial du Genre, Famille et Enfant à Kamende, Chef-lieu du territoire de Kabinda, axée cette année sous le thème national, ” Femme rurale, mère nourricière de la nation”,et avec comme thème provincial ” femme rurale, actrice clé de la sécurité alimentaire”.

Cette journée a été célébrée avec faste dans la province de Lomami grâce à l’appui financier et Technique de l’agence Belge de développement Enabel qui intervient dans les territoires de Kabinda et Ngandajika avec deux grands projets notamment, l’appui institutionnel et l’agriculture.

Dans une ambiance festive au rythme du groupe folklorique Selema, l’on a assisté à la danse de plusieurs associations de femmes rurales, venues des villages environnants du territoire de Kabinda, l’une des entités de la province de Lomami où le partenaire Enabel intervient dans les volets agriculture et appui institutionnel.

Après des discours inspirants de l’administrateur du territoire de Kabinda, de la cheffe de division provinciale du genre, celui du représentant de Enabel ainsi que de la ministre provinciale du genre, l’événement a pris une tournure de conférence-débat.

La patronne du genre à Lomami a devant l’assistance, témoigné l’importance accordée à cette journée et des efforts continus pour l’amélioration des conditions des femmes rurales.

Lauriane Mujinga a par ailleurs fait remarquer que cette journée a été dédiée aux femmes rurales, à l’Assemblée générale des Nations-Unies, du 18 décembre 2007 afin de mettre non seulement en lumière les contributions des femmes rurales, mais aussi à aborder les défis spécifiques qu’elles rencontrent. A en croire Lauriane Mujinga, les femmes rurales jouent un rôle essentiel dans la production alimentaire et la gestion des ressources naturelles.

 

 

Mboshi




RDC : L’opposition dit non au changement de la constitution et annonce des activités des grandes envergures dans les prochains jours 

Les forces politiques de l’opposition et de la société civile disent non à toute idée de changer ou de modifier la constitution. Dans une déclaration rendue publique ce samedi 09 novembre 2024, les leaders de l’opposition et de la société civile ainsi que quelques personnalités politiques ont lancé une série d’activités patriotique et pacifique afin de barrer la route ece qu’ils ont appelé le coup d’état Constitutionnel du régime de Félix Tshisekedi.

 

Dans une déclaration lue par Ados Ndombasi, président de l’Alternative 2028, l’idée de toucher à la constitution est une menace à l’unité nationale. Ils ont appelé à l’éveil patriotique et à la conscience de tous les congolais de faire un bloc afin d’empêcher cette idée qui vise, selon eux, à accorder un troisième mandat à l’actuel président de la République. Ces leaders ont rappelé au président Tshisekedi son devoir de respecter la constitution et organiser une alternance pacifique en 2028 au terme de son deuxième et dernier mandat avec son successeur.

 

Face à ce qu’ils ont qualifié du péril national, ces leaders de l’opposition et de la société civile ont annoncé une série d’actions des grandes envergures partout au pays pour barrer la route à cette idée de changer la constitution. Ils ont projeté un meeting populaire le 16 décembre prochain, date où le référendum a été convoqué pour approuver cette Constitution du 18 février 2006.

 

Plusieurs messages ont été lancés à Fatima dans la commune de la Gombe pour appeler au sursaut national contre toute idée de toucher à la constitution congolaise.

 

Dans cette activité, on a noté la présence de Delly Sesanga, président du parti politique Envol, Ados Ndombasi de l’Alternative 2028, des Personnalités politiques, notamment Bernadette Tokwahulu, Alain Bolodjwa pour le compte de la jeunesse, Jean Claude Katende qui a représenté la société civile, Vals Tshimanga, frère de Rossy Tshimanga, Jacques Isongu et Fred Bahuma qui représentent la Lucha, Jacky Ndala pour le compte du Mouvement de réveil de prise de conscience et tant d’autres.

 

 

 

Jonsard Mikanda




A Addis-Abeba : Ouverture de la 15ème réunion du Conseil des ministres de la ZLECAF

Ouverture ce samedi à Addis-Abeba de la 15e réunion du Conseil des Ministres de la Zone de Libre Échange Conntinentale Africaine (ZLECAF) par le Président Éthiopien, Taye Atske qui a appelé les pays africains à une grande mobilisation pour l’opérationnalisation effective de cette Zone Économique.

Cette réunion est focalisée sur la problématique des règles d’origine , le commerce électronique et le règlement des différends entre les pays membres

Représentant le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya pour le compte de la République Démocratique du Congo, Jules Muilu Mbo, Secrétaire Général au Commerce Extérieur a fait entendre que la mise en œuvre de la ZLECAF est un impératif pour les pays africains, car augure la promotion des échanges commerciaux interafricains

De son côté, Wamkele Mene, Secrétaire Général de la ZLECAF a insisté sur le respect des engagements pris par les pays membres, car la mise en œuvre de la ZLECAF va contribuer à changer les économies des pays africains.




Les légalistes au Conseil d’Etat 

Une fourberie est un acte de tromperie ou de malice, souvent destiné à duper quelqu’un pour obtenir un avantage. Cela peut prendre diverses formes, comme une manipulation, une escroquerie ou un mensonge.

La fourberie politique désigne des actes gratuits, insensés , de manipulation ou de tromperie dans le domaine politique, souvent pour atteindre des objectifs personnels de pouvoir ou d’influence.

Le fourbe politique est un personnage mégalomane égocentrique, qui excelle dans l’art de la manipulation, la dissimulation, la démagogie.

Celui dont est question ici , c’est un ancien braillard, incapable de se défaire de son naturel, se distingue dans la pratique par passion sans limite pour toutes sortes des antivaleurs.

La flagornerie politique qui caractérise ce bouffon, se manifeste chez lui souvent par un comportement de flatterie excessive ou intéressée, toujours utilisée pour gagner la faveur de autorité morale, à défaut de l’intelligence.

Tenez :les renégats, mutins putschistes révolutionnaires, les NULS de Nganda YALA qui se sont emparés de l’UDPS, au mépris des statuts, se sont par sciciparité divisés en deux groupes identiques et opposés avec chacun un autoproclame Président ai-Secrétaire, et de l’autre un autre autoproclamé Secrétaire Général intérimaire de transition ! .

Le tiers des fédérations ensemble avec les LÉGALISTES, ont saisi le Conseil d’État par REQUÊTE EN RÉFÉRÉ CONSERVATOIRE tendant à sauvegarder les acquis ou mieux les résolutions prises relatives à l’élection du Président National du parti lors du deuxième congrès extraordinaire…,(R O R 1062)contre le Secrétaire Général du ministère de l’intérieur chargé des associations et partis politiques pour non respect de la loi 04/002 du 15 Mars 2004 portant organisation et fonctionnement des partis politiques en rapport avec les résolutions et recommandations issues du deuxième congrès extraordinaire du 11 juillet 2023.

L’huissier de justice s’est présenté hier vendredi 08 Novembre à la permanence du parti pour déposer la notification,(l’extrait de rôle ci-contre), il n’a eu la vie sauve que grâce à sa vélocité, car les forces de progrès étaient à ses trousses. Le dossier de justice arraché et confisqué.

La permanence est un autre Bunagana, où l’autorité de l’État ne s’exerce plus. Un Makenga M23 trône sans partage là-bas.

LA FORCE EST À LA LOI ! Nous allons demander aux ministres de l’Intérieur et de la Justice, qui sont partie prenant à l’audience de ce mercredi 13 Novembre d’utiliser la puissance publique pour faire exécuter les décisions de justice.

Nous vous convions d’être présent nombreux, en tenue de ville, à l’audience au Conseil d’état.

LES LÉGALISTES ONT RAISON.

DR TAMBWE MBUYI THÉOPHILE

LÉGALISTE

HAUT CADRE DU PARTI




Inspirateur de la phrase « Constitution de l’étranger par les étrangers », Pr Boniface Kabisa a pourtant dissuadé Félix Tshisekedi de politiser le débat ! (I)

C’est dans une interview accordée le 10 octobre 2024 à Baudouin Amba Wetshy du site “www.congoindependant.com”. Treize jours après, en séjour à Kisangani, Félix Tshisekedi a repris à son compte la phrase controversée _«Cette constitution a été rédigée par des étrangers… à l’étranger_». L’interview porte le titre “«Boniface Kabisa : Il faut changer la Constitution de la RDC». Nous la commentons en trois publications (I, II, III) à partir de ce samedi 8 novembre 2024.

Nous n’étions pas loin de la vérité lorsque dans la chronique intitulée «Révision ou changement de la Constitution : l’Udps à la base de la confusion actuelle !» parue le 4 novembre 2024. Nous déplorions la propension de ce parti à recourir à des informations dont il ne vérifie pas souvent l’authenticité. Nous disions exactement ceci : _«En vérité, le problème avec l’Udps est d’avoir pour source d’informations des manipulateurs pour la plupart actifs dans les médias. Des manipulateurs se recrutant parmi des professeurs d’université, des serviteurs de Dieu, des activistes des droits de l’homme, des syndicalistes, des animateurs des mouvements citoyens_». L’interview du Pr Boniface Kabisa en est une puisque la plupart des articles à problème que les communicateurs du parti présidentiel peinent à commenter pour justifier la révision ou le changement de la Constitution s’y retrouvent…

Pour l’éclatement du Kivu, il n’y a pas eu référendum

Cas de l’article 4. A en croire le Pr Boniface Kabisa, _«il est donné à l’Etat les prérogatives du pays. L’Etat n’est pas le pays. Et le pays a ses prérogatives qui ne sont pas celles de l’Etat_», dit-il. Cet article dispose : _«De nouvelles provinces et entités territoriales peuvent être créées par démembrement ou par regroupement dans les conditions fixées par la loi_».

A la question de BAW : «Que reprochez-vous à cet article ?», Pr Boniface Kabisa répond : _«On ne peut pas créer des entités décentralisées sans consulter le pays, c’est-à-dire la population_». Il exige pour ce faire un référendum.

Pourtant, l’Histoire du découpage provincial enseigne et renseigne ceci :

-en 1960, le Congo avait 6 provinces ;

-en 1963, le Congo avait 23 provinces ;

-en 1966, le Congo avait 8 provinces ;

-en 1988, le Congo avait 11 provinces (avec l’éclatement du Kivu en 3 provinces) et

-depuis 2015, le Congo a 26 provinces.

Pr Boniface Kabisa aurait fait œuvre utile en révélant lesquels des découpages sont passés par le référendum, lesquels ne l’ont pas été.

De toutes les façons, pour l’éclatement du Kivu, il n’y a pas eu de référendum !

Il y a amalgame autour de la loi Bakajika

Cas de l’article 9. Pr Boniface Kabisa en donne son énoncé partiel : _«L’Etat exerce une souveraineté permanente notamment sur le sol, le sous-sol, les eaux, les forêts (…)_». Il estime que _«Cette formulation escamote la Loi Bakajika pour laquelle Mobutu Sese Seko s’est battu. On l’a remplacé par une formule de style qui n’a rien à voir avec la propriété du sol et du sous-sol_».

Convié à s’expliciter, il déclare : _«L’exercice de la souveraineté n’est pas un acte de propriété. Lorsque vous signez un contrat de location, vous exercez la souveraineté sur la maison louée. Même le propriétaire ne peut plus y accéder sans votre autorisation. A la fin du contrat, cette souveraineté s’arrête. J’ai la conviction que cette modification a été faite à dessein_».

Deux vérités sont à rétablir à ce propos. La première est que l’article 9 met l’accent sur la souveraineté permanente et non temporaire. La seconde est que la loi Bakajika promulguée en 1966 servait _«à régler le régime juridique de la propriété foncière tel que la Constitution du 1er août 1964 dispose dans l’article 43, alinéa 4 : « une loi nationale réglera souverainement le régime juridique des cessions et des concessions foncières faites avant le 30 juin 1960_», lit-on sur Wikipédia.

La preuve est qu’elle ne figure même pas dans la Constitution du 24 janvier 1967 ! Il y a amalgame autour de la loi Bakajika.

Des Banyamulenge…c’est une ethnie fictive qui n’a jamais existé

Cas aussi de l’article 10. Le Pr Boniface Kabisa s’interroge : _«Au nom de quel principe nos enfants et petits-enfants ne viendraient pas librement au Congo, tout simplement parce qu’ils ont acquis d’autres nationalités ? Le premier alinéa énonce : «La nationalité congolaise est une et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec aucune autre_». Il constate que _«La situation est toute autre dans les pays voisins. L’acquisition d’une ou plusieurs nationalités n’empêche nullement les originaires desdits pays d’y entrer sans formalités_”.

A la question de BAW de savoir s’il est pour l’irrévocabilité de la nationalité d’origine, il répond : _«Absolument, dans la mesure où cette nationalité découle de la filiation_». Et d’ajouter : _«Est Congolais d’origine, toute personne appartenant aux groupes ethniques dont les personnes et les territoires constituaient ce qui est devenu le Congo présentement la République démocratique du Congo_», indique le troisième alinéa de l’article 10. _«Comment peut-on dénier à quelqu’un ses origines ethniques ? Comment peut-on exiger un visa d’entrée à un Congolais naturalisé belge, canadien ou français désireux de visiter ses parents et grands-parents ? Ces Congolais de la diaspora ont une valeur ajoutée à apporter au pays. C’est le cas notamment des médecins_», s’interroge-t-il.

Là, le Pr Boniface Kabisa soulève un problème réel. Il a raison. Au demeurant, Félix Tshisekedi l’a abordé dès son accession à la magistrature suprême. D’ailleurs, bien avant, un moratoire avait été adopté en 2007.

Malheureusement, à la question suivante «Quid des ‘Banyamulenge ?’», le scientifique Boniface Kabisa contredit carrément le politique Félix Tshisekedi en répondant : _«C’est une ethnie fictive qui n’a jamais existé. C’est une invention qui n’arrive pas à percer_».

Pourtant, à Londres, le Président de la République avait tenu un discours contraire. _«Les Banyamulenge sont des Congolais. Ils sont restés de génération en génération (…) Je leur ai parlé, leur ai demandé de démontrer qu’ils sont Congolais à travers les actes_», rapporte le média en ligne 7sur7.cd dans sa dépêche du 19 janvier 2020.

(La suite dans la livraison du lundi 11 novembre 2024 pour les articles 51, 91 et 217 de la Constitution…)

*PROCHAINEMENT : _”Avec la re-visitation de la Constitution, Tshisekedi renvoie Bemba, Kamerhe, Bahati et Muzito à après 2042 !_”

Omer Nsongo die Lema




La RPDC et ses sites touristiques littoraux

La RPDC (République Populaire Démocratique de Corée, sise au nord de la Péninsule coréenne, créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et émergée Superpuissance:

  • militaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier vu son potentiel nucléaire
  • politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée notamment avec la gratuité du logement, de l’enseignement et des soins médicaux, sous le grand Bienfaiteur KIM JONG UN, sosie politique des Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, NDLR),

est un Pays baigné, de 2 côtés, par la Mer (Est et Ouest) et fier de beaucoup de beaux sites pittoresques littoraux pour s’investir, ainsi, dans l’utilisation rationnelle des ressources touristiques abondantes du Littoral. Par un site touristique littoral, on entend celui favorable aux activités de tourisme littoral en tenant compte du nombre de jours dont la température moyenne journalière est 18-20°C, et de l’état de la plage, entre autres:

  • le bain de mer
  • le bain de soleil
  • le bain d’air
  • la pêche
  • le ski nautique.

Une région où l’on voit s’étendre la plage de sable blanc au bord de la mer est avantageuse aux activités touristiques côtières. De ce fait, les Pays sont nombreux à aménager de telles régions en sites touristiques littoraux. La zone de tourisme littoral occupe un quote-part important parmi les zones touristiques naturelles d’ordre mondial. Et, la plupart des touristes estivaux participent aux activités de tourisme littoral. La RPDC compte de nombreuses régions touristiques littorales parmi lesquelles figurent:

  • la Plage Songdo-won large de 40-100cm et long de 2,7km
  • le Lac Sijung-ho profond de 3,4m et enclos de 15km, sur la superficie de 2,36km2
  • la Plage Majon sur la superficie de 400ha
  • le Beach Ryongsu-pho long de 4km.

Actuellement, la zone touristique côtière Kalma à Wonsan (chef-lieu de la Province Kang-won) est en voie de construction au bord de la Mer de l’Est de Corée (ou Joson ou Pays du «matin calme ou frais avec le soleil brillant», désignée sous le nom des «fleuves et montagnes brodés dans la soie» ou de la «Nation orientale du décorum», et fière de sa Civilisation de 4.357 ans dont plusieurs étaient voués à l’invasion armée par les Pays étrangers comme les USA, le Japon et la République de Corée -ROK-, etc., tous convoiteux de la qualité et la quantité respectives des ressources humaines et naturelles, de la spécificité géopolitique et du paysage éblouissant du terrain, NDLR). Cette région présente les conditions favorables aux activités touristiques littorales:

  • A l’entrée de ce site pittoresque de la Presqu’île Kalma, on trouve la koelreutérie paniculée, plante rarissime dans cette région.
  • Sur la plage, poussent les églantines en groupe. Ces fleurs en plein épanouissement sur le terrain sableux long de 4km, les pins de haute futaie à ses environs et les flots de la Mer de l’Est de Corée s’harmonisent bien, offrant, ainsi, un paysage magnifique.

Une fois achevé l’aménagement de la zone touristique côtière Kalma à Wonsan dans ce site abritant l’Aéroport Kalma:

  • on pourrait satisfaire, pleinement, les besoins des touristes tant du Pays que de l’étranger
  • cette région servira de lieu de séjour intermédiaire qui connecte les sites touristiques de la zone de tourisme international Wonsan-Kumgangsan (ou Montagne de Diamant haute de 1.638m, classée Réseau mondial des réserves de biosphère de l’UNESCO comme les 4 autres monts du Pays et sise dans la Province Kang-won, NDLR).