En séjour à Washington: Didi Manara échange avec ses pairs africains des autres commissions électorales

Le 2ᵉ Vice-Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Didi Manara, a participé en tant que panéliste à la conférence « Renforcer la Résilience Démocratique en Afrique ». Cet échange a réuni des représentants de commissions électorales africaines ainsi que des membres de la société civile pour partager leurs expériences et leurs meilleures pratiques. Organisé par l’IFES et la NED, cet événement visait à identifier les défis et solutions pour consolider les processus démocratiques sur le continent.

Pendant près de trois heures, les discussions ont porté sur des sujets essentiels, tels que l’utilisation des plateformes numériques pour favoriser la participation publique, notamment pour les groupes sous-représentés. Les participants ont partagé leurs expériences quant aux plateformes les plus efficaces et les leçons apprises dans l’usage de ces technologies pour stimuler l’engagement citoyen.

Face aux risques de coupures d’Internet en période électorale, les panélistes ont exploré des stratégies pour maintenir la communication et la transparence avec les électeurs, en collaboration avec d’autres parties prenantes pour anticiper et gérer ces interruptions. Le 2ᵉ Vice-Président de la CENI a évoqué l’exemple de la RDC, où, lors des élections de décembre 2023, aucune coupure d’Internet n’a eu lieu, en partie grâce au plaidoyer de la CENI auprès des autorités concernées.

Panéliste à cette rencontre, la Conseillère principale en charge de la communication, Mme Susie Bakajika Bonso s’est appesanti sur la lutte contre la désinformation sur les médias sociaux en période électorale. La désinformation, qui nuit à la confiance des électeurs et à l’intégrité des scrutins, a poussé les participants à examiner les initiatives multipartites visant à protéger l’intégrité de l’information avant, pendant et après les élections.

Les panélistes ont unanimement reconnu l’importance de la protection des processus électoraux contre les menaces numériques. Ils ont échangé sur les pratiques de sécurité essentielles pour les organes électoraux et les défis rencontrés dans la mise en place de mesures robustes de sécurité numérique.

Les discussions ont également couvert les technologies émergentes et les pratiques qui seront déterminantes pour renforcer la résilience démocratique lors des prochaines élections. Les sujets abordés incluaient les défis d’implémentation de mécanismes biométriques, les stratégies de lutte contre la mésinformation et la désinformation, les lacunes juridiques à combler, et les enjeux de la protection des données privées.




Les Aigles de la Médina et l’AS FAR prêtes pour un départ tonitruant

Ce samedi, la Ligue des champions féminine de la CAF débute en force avec un choc entre les Aigles de la Médina, pour leur première participation, et l’AS FAR, l’une des équipes annoncées favorites. Dans un contexte de compétition intense, les deux équipes affichent des stratégies et des ambitions qui promettent un match disputé.

Mbayang Thiam, l’entraîneure des Aigles de la Médina, se montre confiante et résolue avant cette entrée en lice. Lors de la conférence de presse, elle a insisté sur l’importance de la préparation mentale de ses joueuses, conscientes qu’elles devront faire face à un environnement hostile, avec le public marocain en soutien pour l’AS FAR. « Nous sommes préparées mentalement pour surmonter cette épreuve, » déclare Thiam. Elle reconnaît que les supporters présents constitueront un défi supplémentaire, mais ses joueuses sont prêtes à relever ce défi et à gérer cette pression supplémentaire.

Cette première participation est également une fierté pour l’équipe, et Thiam souligne la volonté de ses joueuses de faire briller le Sénégal dans cette compétition. Selon elle, leur parcours en qualification a renforcé leur cohésion et leur détermination. « Se qualifier déjà pour la finale, c’est une compétition qu’on a voulu faire. Donc c’est une motivation supplémentaire et ça va booster les joueuses, » a-t-elle expliqué. En dépit du stress inhérent à l’événement, Sadigatou Diallo, joueuse des Aigles de la Médina, a affirmé que l’excitation l’emporte largement, la pression étant gérée grâce à la solidarité entre joueuses. « L’excitation domine sur la pression, » a-t-elle précisé, insistant sur l’importance du soutien entre joueuses pour surmonter les éventuelles tensions.

Du côté de l’AS FAR, l’entraîneur Mohamed Amine Alioua ne cache pas sa détermination à réussir cette édition. Après une performance en demi-teinte lors de l’édition précédente en Côte d’Ivoire, Alioua voit cette compétition comme une chance de « rédemption » pour son équipe. « Lors de l’édition 2022 en Côte d’Ivoire, on pouvait rêver d’un doublé, malheureusement, ce ne fut pas le cas, » a-t-il confié. Il souligne également qu’une réflexion approfondie a été menée pour cette nouvelle édition qui, selon lui, est d’autant plus importante qu’elle se déroule à domicile, sur le sol marocain.

Alioua ne sous-estime pas les Aigles de la Médina, bien qu’il s’agisse de leur première participation. « Bien qu’il s’agisse de la première participation de notre adversaire, les Aigles de la Médina ne sont pas une équipe à prendre à la légère, » affirme-t-il, ajoutant que son staff a analysé minutieusement la philosophie de jeu des Sénégalaises. Il note que l’athlétisme et la rigueur physique des joueuses des Aigles de la Médina représentent l’un de leurs atouts majeurs, et il prépare son équipe à une rencontre intense et disputée.

Les deux équipes abordent ce match avec des stratégies bien définies. Mbayang Thiam prévoit d’adopter une approche professionnelle, en exploitant les qualités de son groupe tout en s’adaptant aux stratégies adverses. « Ce sera un match déterminant, décisif, » a déclaré Thiam, qui espère que ce premier match permettra de poser les bases d’une bonne dynamique pour le reste du tournoi. Elle souligne que son équipe, bien qu’elle ne soit pas favorite, possède des éléments forts qui pourraient créer la surprise. « Nous ne sommes pas l’équipe favorite, mais ce n’est pas pour rien qu’on est champion dans notre zone, » a-t-elle affirmé, exprimant son ambition d’atteindre au moins le second tour.

Pour l’AS FAR, l’objectif est clair : viser la victoire et faire honneur à leur public. Alioua, en tant que pragmatique, adopte une approche basée sur l’efficacité et la remise en question. « Il y a une grande remise en question avant d’entamer cette édition, » dit-il, préparant son équipe à aborder chaque match avec sérieux et discipline. La pression de jouer à domicile est présente, mais Alioua est convaincu que son groupe saura transformer cette attente en force motrice pour viser le titre.

Ce duel entre les Aigles de la Médina et l’AS FAR réunit tous les ingrédients d’une confrontation captivante, avec deux équipes prêtes à tout donner dès le coup d’envoi. Pour les Aigles de la Médina, il s’agit d’une chance de prouver leur valeur en tant que nouvelle équipe dans cette compétition prestigieuse, tandis que pour l’AS FAR, ce match représente une occasion de réaffirmer leur statut et de tourner la page de l’édition 2022. Le rendez-vous est pris pour ce samedi, et les supporters des deux côtés espèrent voir leurs équipes se hisser au sommet.




Xi Jinping participera à la réunion de l’APEC et au sommet du G20 et effectuera des visites au Pérou et au Brésil

Le président chinois, Xi Jinping, participera à la 31e réunion des dirigeants économiques de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC) à Lima et effectuera une visite d’Etat au Pérou du 13 au 17 novembre, à l’invitation de la présidente de la République du Pérou, Dina Ercilia Boluarte Zegarra, a annoncé vendredi la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying.

M. Xi participera au 19e sommet du G20 à Rio de Janeiro et effectuera une visite d’Etat au Brésil du 17 au 21 novembre, à l’invitation du président de la République fédérative du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, a indiqué Mme Hua.




La Réserve fédérale américaine réduit ses taux d’intérêt de 25 points suite à l’affaiblissement du marché du travail

La Réserve fédérale des Etats-unis a réduit jeudi ses taux d’intérêt directeurs de 25 points de base en raison du ralentissement de l’inflation et de l’affaiblissement du marché du travail. Il s’agit de la deuxième baisse consécutive annoncée dans le cadre du cycle actuel d’assouplissement des taux d’intérêt.

“Depuis le début de l’année, les conditions du marché du travail se sont globalement améliorées. Le taux de chômage a augmenté, mais reste faible. L’inflation a progressé vers l’objectif de 2 % du Comité, mais reste quelque peu élevée”, a déclaré dans un communiqué le Comité fédéral d’Open Market (FOMC), l’organe chargé de définir la politique monétaire de la banque centrale.

Pour soutenir ses objectifs, le Comité a décidé de ramener le taux des fonds fédéraux dans une fourchette allant de 4,5% à 4,75%, selon le communiqué.




Les dirigeants européens s’engagent à assumer de plus grandes responsabilités en matière de sécurité

Les dirigeants européens ont convenu de la nécessité pour l’Europe d’assumer une plus grande part de responsabilité dans sa propre sécurité plutôt que de compter uniquement sur les Etats-Unis, a déclaré jeudi le Premier ministre hongrois Viktor Orban à l’issue du cinquième sommet de la Communauté politique européenne (CPE).

Les dirigeants européens ont convenu de la nécessité pour l’Europe d’assumer une plus grande part de responsabilité dans sa propre sécurité plutôt que de compter uniquement sur les Etats-Unis, a déclaré jeudi le Premier ministre hongrois Viktor Orban à l’issue du cinquième sommet de la Communauté politique européenne (CPE).

Les dirigeants de près de 50 pays européens et d’organisations internationales se sont réunis pour ce sommet d’une journée, durant lequel ils ont abordé des questions urgentes telles que l’immigration clandestine, la sécurité et la connectivité à travers le continent.

Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue albanais Edi Rama, le Premier ministre hongrois a attiré l’attention sur les multiples menaces qui pèsent sur la paix, la stabilité et la prospérité européennes, notamment le conflit en cours en Ukraine, l’escalade des tensions au Moyen-Orient, l’immigration clandestine persistante et un niveau de fragmentation économique mondiale sans précédent depuis la guerre froide.

“De grandes questions cruciales sont sur la table : guerre ou paix, immigration ou sécurité, fragmentation ou connectivité, subordination ou souveraineté européenne”, a-t-il affirmé, soulignant l’importance d’une action européenne collective pour relever ces défis.

M. Orban, dont le pays exerce en ce moment la présidence tournante de l’Union européenne, a indiqué que des consensus avaient été atteints dans plusieurs domaines lors du sommet, notamment sur la nécessité pour l’Europe de réagir aux résultats des récentes élections américaines, d’oeuvrer en direction d’une paix rapide sur le continent et d’assumer une plus grande part de responsabilité dans sa propre sécurité plutôt que de compter uniquement sur les Etats-Unis.




Sahara marocain: Sainte Lucie réitère son soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris la région du Sahara et son appui au plan d’autonomie comme la seule solution au différend (Communiqué conjoint)

Sainte Lucie a réaffirmé, vendredi à Rabat, son « soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris la région du Sahara », et « réitéré son appui au Plan marocain d’autonomie comme la seule solution crédible, sérieuse et réaliste » pour la résolution définitive du différend régional autour du Sahara marocain.

Cette position a été exprimée dans le communiqué conjoint signé à l’issue des entretiens du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, avec le ministre des Affaires extérieures, du Commerce international, de l’Aviation civile et de la Diaspora de Sainte Lucie, M. Alva Romanus Baptiste.

Sainte Lucie s’est, en outre, félicitée du consensus international croissant et de la dynamique impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en faveur du Plan d’Autonomie et de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, dans lesquels s’inscrit sa position.

Dans ce communiqué conjoint, M. Alva Romanus Baptiste a, également, salué les efforts des Nations Unies en tant que cadre exclusif pour parvenir à une solution réaliste, pratique et durable à ce différend régional, indique-t-on dans le communiqué conjoint.

Enfin, Sainte Lucie, en tant que membre de l’Organisation des Etats de la Caraïbe Orientale (OECS), s’est félicitée de l’ouverture d’une Ambassade de l’OECS à Rabat (18 octobre 2018) et d’un Consulat Général à Dakhla (31 mars 2022), qui offrent une opportunité significative pour renforcer davantage les échanges entre le Royaume du Maroc et les six Etats de la Caraïbe Orientale.




« La coopération mondiale sera primordiale pour atténuer les risques et saisir les opportunités qu’engendreront ces transformations » (FMI) 

Pour le FMI, le défi est désormais double. D’une part, il s’agit de préserver la stabilité macroéconomique face à d’éventuels nouveaux chocs géopolitiques, et malgré les ajustements budgétaires perturbateurs et les efforts visant à ramener l’inflation dans les fourchettes cibles. D’autre part, il faut tirer parti de la résilience économique mondiale pour nous attaquer ou nous adapter aux bouleversements actuels qui exigent que nous agissions collectivement ; des évolutions telles que le changement climatique ou encore l’avènement du numérique et de l’intelligence artificielle qui, pour le meilleur ou pour le pire, pourraient refaçonner la nature de notre travail à tous.

Le Fonds monétaire international (FMI) a publié son rapport annuel 2024 dans lequel il explique comment l’économie mondiale a traversé une période mouvementée depuis la fin de la pandémie : tout d’abord avec des perturbations de la chaîne d’approvisionnement, une crise énergétique et alimentaire déclenchée par la guerre de la Russie contre l’Ukraine, puis une hausse considérable de l’inflation, tout cela suivi d’un resserrement synchronisé de la politique monétaire à l’échelle mondiale. La robustesse des cadres de politique économique dans de nombreux pays a contribué à la résilience mondiale. Néanmoins, nombre d’États ont traversé cette période avec des niveaux d’endettement élevés et des coûts de service de la dette en augmentation.

A en croire le même rapport, le défi est désormais double. D’une part, il s’agit de préserver la stabilité macroéconomique face à d’éventuels nouveaux chocs géopolitiques, et malgré les ajustements budgétaires perturbateurs et les efforts visant à ramener l’inflation dans les fourchettes cibles. Les populations qui ressentent encore les effets des crises qui se sont succédé auront besoin d’une aide constante, tout comme les pays à faible revenu qui ont été les plus durement touchés. D’autre part, il faut tirer parti de la résilience économique mondiale pour nous attaquer ou nous adapter aux bouleversements actuels qui exigent que nous agissions collectivement ; des évolutions telles que le changement climatique ou encore l’avènement du numérique et de l’intelligence artificielle qui, pour le meilleur ou pour le pire, pourraient refaçonner la nature de notre travail à tous. La coopération mondiale sera primordiale pour atténuer les risques et saisir les opportunités qu’engendreront ces transformations.

Soulignons que le FMI est bien placé pour encourager cet effort multilatéral. C’est le pilier qui soutient le dispositif mondial de sécurité financière, un forum pour lequel les pays membres se réunissent afin de fournir une assurance collective contre le risque de crise financière.

Son objectif : promouvoir la coopération monétaire internationale, le commerce et la prospérité pour tous.

L’achèvement de la 16e révision générale des quotes-parts a démontré la capacité du FMI à rassembler ses pays membres dans un esprit de collaboration mondiale et de multilatéralisme. Ce sens de la coopération internationale a aussi transparu dans les décisions de plus de 40 pays membres, qui par leurs contributions apportées jusqu’en 2023 ont soutenu le fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance, dont la capacité à mobiliser des prêts concessionnels en faveur de ses membres les plus pauvres a été accrue. Cette réussite et le travail du FMI en général viennent illustrer notre interdépendance et notre propension à collaborer avec les pays membres (et aussi des institutions partenaires telles que la Banque mondiale) pour parvenir à une stabilité économique et une prospérité partagées.

Pour le FMI, cette stabilité et cette prospérité sont favorisées par son travail d’analyse et les conseils qu’il fournit à ses pays membres, par ses programmes de prêt et ses activités de développement des capacités.

Dans un monde en constante évolution, le FMI évalue également en permanence son travail et ses instruments pour s’assurer que, dans le cadre de son mandat, il reste, aujourd’hui comme demain, à l’écoute des besoins de ses pays membres. Dans le communiqué d’avril 2024 annonçant la nomination de Kristalina Georgieva au poste de Directrice générale du FMI pour un second mandat de cinq ans, le conseil d’administration a salué toute l’attention qu’elle porte à garantir que le FMI puisse continuer de s’adapter et d’évoluer.




Me Guy Loando appelle à une synergie renforcée entre la Justice et l’Aménagement du territoire pour un développement harmonieux et durable de la Rdc  

Intervenant dans le cadre des États Généraux de la Justice, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Aménagement du Territoire, Me Guy Loando Mboyo, a plaidé pour une réforme profonde de la justice en République Démocratique du Congo afin de soutenir la politique nationale d’aménagement du territoire. Lors de son allocution intitulée : « La réforme de la justice dans la politique d’aménagement du territoire », l’Aménageur national a souligné que cette réforme est essentielle pour répondre aux enjeux de gouvernance, de développement durable et de stabilité du pays.

Face aux défis liés à la gestion de l’espace national tels que les conflits fonciers, la coordination des interventions et la complexité des droits fonciers, le Ministre d’État a rappelé que depuis 2015, le Gouvernement s’est engagé dans une ambitieuse politique nationale d’aménagement du territoire, conformément à la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Cette politique est soutenue par une loi en attente de promulgation, ainsi que par des outils de planification spatiale mis en place en 2020, intégrant les dimensions socio-économiques, environnementales et culturelles tout en protégeant les droits des communautés locales et des peuples autochtones.

Le Ministre d’État a présenté quelques recommandations clés pour renforcer les liens entre justice et aménagement du territoire: Création de juridictions spécialisées: Établir des juridictions spécialisées et renforcer les capacités judiciaires dans les litiges fonciers, environnementaux et infrastructurels pour offrir des solutions rapides et appropriées ; Intégration des infrastructures judiciaires: Inscrire les infrastructures judiciaires et pénitentiaires dans le programme national d’aménagement, afin d’améliorer l’accessibilité du service public de la justice ; Digitalisation et partage de données: Favoriser la digitalisation et le partage d’informations entre les services de gestion du territoire et la justice pour prévenir efficacement les conflits fonciers et autres litiges territoriaux.

En conclusion, le Patron de l’Aménagement du Territoire a réaffirmé que la réforme de la justice représente un levier stratégique pour la mise en œuvre réussie de la politique nationale d’aménagement du territoire, contribuant à la construction d’un État de droit solide et à un développement inclusif en RDC.




Faute d’exécution des injections du Chef de l’Etat des Accords de Bibwa/1 et 2: Les professeurs repartent en grève 

Dans un communiqué de presse datée du 8 novembre 2024, parvenu à la rédaction du Quotidien, les professeurs des universités et instituts supérieurs du Congo ont décidé de déclencher le processus de la grève sèche et générale du fait que le gouvernement n’a pas exécuter les injonctions du Chef de l’Etat en faveur des enseignants des institutions de l’enseignement supérieur et universitaire.

Pas plus tard que la semaine passée , l’Université de Kinshasa, la plus grande institution du pays, ouvre ses portes en procédant à la rentrée académique 2024-2025. C’était après assurances du Gouvernement qui a reçu des injonctions claires du Chef de l’Etat lors des pourparlers avec les enseignants de l’ESU ce qui avait conduit à la non exécution des menaces de grèves des enseignants des professeurs des universités et instituts supérieurs, qui déplorent des situations salariales et conditions sociales de travail pas dignes. Voilà que ce vendredi 8 novembre 2024 , le réseau des Association des Professeurs des Universités et Instituts Supérieurs du Congo (RAPUICO en sigle) s’est réuni pour évaluer la mise en œuvre effective des Accords de Bibwa/1 et 2.

Dans le communique de presse qui a sanctionné ces travaux il est écrit ce qui suit: ”

Il ressort des avis et considérations collectés(en présentiel comme en distanciel) auprès de toutes les Association des Etablissements publics d’enseignement supérieur et universitaire de la République Démocratique du Congo que Rien n’a été fait, en dépit des injonctions fermes donnés au Gouvernement par le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix- Antoine Tshisekedi Tshilombo, et qu’il faille donc déclencher le processus de la grèves sèche et générale

“Néanmoins, le Rapuico reste disponible et ouvert à toute les éventualités susceptible de présider en procédure d’urgence à la concrétisation des Accords conclus”, conclu le communiqué

Pour nombre d’observateurs et autres parents d’étudiants, ce dialogue des sourds entre gouvernement et professeurs préjudice l’avenir même de la nation, devenant endémique car revenant chaque année sans jamais trouvé de solution. Comme le disait un sage, qui détruire une nation , n’aura qu’à brader l’éducation pour aboutir sa jeunesse…

Mack Power




FPI : Pas de malaise entre Louis Watum Kabamba et Bertin Mudimu Tshisekedi

Dans un communiqué de presse parvenu à la rédaction du Journal Le Quotidien, le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) porte à la connaissance de l’opinion que certaines vidéos qui circulent cette semaine dans les réseaux sociaux font état d’un malaise entre le ministre de l’Industrie et Développement des PME/PMI, M. Louis Watum Kabamba et le Directeur général Bertin Mudimu Tshisekedi. Il n’en est rien.

Le Fonds de Promotion de l’Industrie dénonce cette campagne de diabolisation et d’intoxication menée par des anonymes pour opposer un mandataire public à son ministre de tutelle. Le Directeur Général Bertin Mudimu Tshisekedi n’est concerné, ni de près ni de loin par des affabulations et des canulars dont les auteurs restent inconnus.

Le FPI met en garde tous ceux qui propagent de fausses informations autour d’un conflit imaginaire entre le Ministre Louis Watum Kabamba et le Directeur général Bertin Mudimu Tshisekedi, deux personnalités qui travaillent en parfaite harmonie pour le développement du secteur industriel en République Démocratique du Congo.